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Saturday, December 8, 2012

Irak : après les feux de la guerre, les cancers

Par Agnès Stienne
05/12/12
Source :  http://blog.mondediplo.net
english

C’est en homme satisfait que l’ancien premier ministre britannique Tony Blair déclarait à l’automne 2012 que « les forces britanniques devaient être fières de leur intervention en Irak, lors de l’invasion américaine, car le pays a connu une forte croissance économique depuis que Saddam Hussein a été chassé du pouvoir en 2003 », et se réjouissait d’« une chute de la mortalité infantile ». Ces déclarations enthousiastes ont indigné les médecins irakiens, qui doivent faire face à une progression alarmantes des cancers et des malformations congénitales des nouveaux-nés dans les villes bombardées par la coalition internationale.
La situation environnementale de l’Irak est calamiteuse. En cause, les industries polluantes et l’absence de règlement pour les contrôler. Les guerres et les insurrections qui ravagent le pays depuis trente ans ont, elles aussi, des conséquences désastreuses sur l’environnement, notamment lorsque pipelines et sites industriels sont bombardés. Mais ce n’est pas tout. Il semble que les munitions utilisées pour soumettre les villes irakiennes pendant la guerre du Golfe (1990-1991) et l’invasion en 2003 par les Etats-Unis et ses alliés (Lire « Une guerre à mille milliards de dollars », Défense en ligne (blog du Monde diplomatique), janvier 2011) soient devenues un agent majeur de pollution environnementale, avec de graves conséquences sur la santé publique.

« Atomisées » dans la nature lors des bombardements, elles continuent de tuer à petit feu les populations civiles plusieurs années après que les combats aient cessé. Les militaires réfutent, la science dénonce.

Constats sanitaires alarmants 

 

En 2005, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), dans un rapport intitulé « Assessment of environmental hot spots in Iraq », estimait à plusieurs milliers le nombre de zones contaminées cumulant — à des degrés divers — pollutions industrielles et contaminations militaires. Plus de trois cents « points chauds » — comprendre hautement toxiques —, ont été identifiés, parmi lesquels quarante-deux sites concentrant des taux considérables de dioxine et d’uranium appauvri, et dont dix avec des taux très élevés de radioactivité.

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Utilisation de munitions à uranium appauvri
Carte : Agnès Stienne, 2012. 
On retrouve une forte accumulation de dioxine aux abords des installations industrielles détruites pendant la guerre du Golfe, alors que la stratégie consistait à pilonner systématiquement les sites industriels civils et militaires, pipelines et raffineries. Dans la région de Bassorah, l’une des plus touchées par les bombardements, c’est un véritable désastre sanitaire. « Business is business » : après 2003, la priorité fut donnée à la remise en service des installations pétrolières et gazières. Hélas, les pluies de pétrodollars — loués par M. Blair — n’ont pas encore réussi à lessiver les zones contaminées.

L’uranium appauvri, interdit par certains pays, provient des munitions utilisées par la coalition en 1991 et 2003 [1]. Ce métal lourd a les faveurs de l’industrie de l’armement en raison de son fort pouvoir de pénétration des matériels blindés. Une fois la charge explosée, ce composant chimique se disperse et s’infiltre dans le sol et dans l’eau, occasionnant des pollutions durables dans les rues, les jardins, les champs ou les aires de jeu pour enfants… Il contamine aussi les soldats sans que le commandement ne s’en émeuve. D’autres métaux lourds, comme le plomb et le mercure, entrent dans la composition des munitions et se retrouvent aussi disséminés en quantités significatives dans l’environnement.

Passé l’orage, le cauchemar se prolonge malgré tout pour les civils. Le ciel ne tonne certes plus, les armes se sont tues, la rue s’anime, on circule et on commerce. La vie reprend, semble-t-il, comme avant. Pas tout à fait, pourtant. Partout le même constat tragique : une hausse alarmante de la mortalité infantile, des leucémies, des cancers, des tumeurs, des malformations congénitales.

La coalition réfute, la science dénonce 

 

En dépit des avertissements successifs lancés par les médecins, aucune étude sérieuse n’a été menée pour déterminer l’origine de ces symptômes. Washington refuse de reconnaître un lien de causalité entre les contaminations militaires et ce très inquiétant problème de santé publique, et semble même déterminé à entraver toute recherche scientifique [2].

En 2009, les médecins de l’hôpital général de Falloujah, effrayés par ce qu’ils constataient au fil des années, adressèrent un courrier commun aux Nations unies pour réclamer des investigations indépendantes : « En septembre 2009, sur 170 nouveaux-nés , 24 % d’entre eux sont morts dans leur première semaine, parmi lesquels 75 % présentaient des malformations importantes. » Des enquêtes partielles seront ensuite menées à Falloujah et à Bassorah quelques mois plus tard et les résultats publiés dans le « Bulletin of environmental contamination and toxicology » de l’université du Michigan [3]. Les auteurs résument leurs observations en une phrase qui veut tout dire : « Le taux de cancers, de leucémies et de mortalité infantile observé à Falloujah est plus élevé qu’il ne le fut à Hiroshima et Nagasaki en 1945. » [4] Il est rappelé que l’exposition aux métaux toxiques (dont les effets morbides sont reconnus) est source de complications sévères pour les femmes enceintes et le développement du fœtus. En conclusion, il est plus que probable que les munitions utilisées pour les bombardements dans ces deux villes soient à l’origine de ces tragédies.

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Géographie des bébés à Falloujah
Carte : Ag. St. 2012. 
A Falloujah, cinquante-six familles se sont mises à la disposition du personnel hospitalier pendant trois mois pour répondre à un questionnaire type et se soumettre à des examens.
Entre 2004 et 2006, le taux de fausses couches s’élève à 45 % du nombre de grossesses et celui de bébés malformés à 30 % du nombre de naissances.
Entre 2007 et 2012, le nombre de fausses couches diminue et tombe à 15 %, tandis que celui de bébés souffrant de malformations augmente sensiblement pour atteindre 54 %.
Plus de la moitié des nouveaux-nés souffrent de malformations congénitales affectant le cœur, le cerveau, la moelle épinière, les poumons et le palais.

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Natalité déréglée
Graphique : Ag. St. 2012.

 

Petit retour en arrière et gros plan sur la ville 

 

Située à soixante-cinq kilomètres à l’ouest de Bagdad, Falloujah est toujours, en cette année 2004, un bastion des fidèles de Saddam Hussein et, pour cette raison, l’objet de fréquentes attaques menées par l’armée américaine. La situation s’embrase lorsque les corps de quatre mercenaires américains tués au combat sont exhibés à travers la ville. En représailles, l’artillerie lourde et l’aviation sont déployées. Un premier assaut meurtrier est lancé pour y déloger les insurgés — sans réel succès —, puis quelques mois plus tard, une seconde offensive, pendant laquelle les bombardements intensifs dureront plusieurs semaines. Le Pentagone reconnaîtra plus tard, dans une brève note, avoir utilisé des bombes au phosphore blanc [5]. Le nombre de morts côté irakien est incertain : plusieurs centaines d’insurgés et plusieurs milliers de civils. Côté américain, 95 soldats...
Sur la base des chiffres fournis par le département de la défense, à Washington, John Pike, le directeur du groupe de recherche GlobalSecurity.org, estime que les soldats américains ont tiré en moyenne entre deux cents cinquante à trois-cents mille munitions de petit calibre par insurgé tué en Irak et en Afghanistan [6].
Voilà des chiffres qui laissent perplexe. Et s’ajoute à cela l’artillerie lourde. C’est au bas mot des milliers de tonnes de munitions éclatées en petites particules toxiques de métaux lourds, notamment du mercure et du plomb, qui contaminent les sols et l’eau. Ce n’est donc pas un hasard, si les analyses de cheveux des enfants de Falloujah souffrant de malformations congénitales révèlent la présence de plomb et de mercure à des taux très supérieurs par rapport au reste de la population.

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Les enfants au plomb
Graphique : Ag. St. 2012. 
À Bassorah, l’étude présente des résultats similaires. Les voix s’élèvent pour que des recherches plus poussées et exhaustives soient entreprises à travers tout le pays, afin que la situation soit enfin reconnue avec précision et des mesures adéquates mises en place. Pour la justice et les réparations, il faudra bien un jour mettre la coalition — principalement les Etats-Unis et le Royaume-Uni — face à ses responsabilités pour qu’elle reconnaisse enfin son rôle dans ce qu’il faut bien appeler un crime. Un crime de plus, puisque les crimes d’hier — Hiroshima, Nagasaki, Vietnam — demeurent, aujourd’hui encore, impunis.

A consulter
Depuis que les munitions à l’uranium appauvri (UA) ont été testées par les Etats-Unis contre l’Irak, décès et maladies inexpliquées se multiplient chez les combattants ayant servi dans le Golfe, mais aussi en Bosnie et au Kosovo. A des degrés divers, les agences des Nations unies ont imposé une chape de silence sur la dangerosité radiologique et chimique de cette arme. N’a-t-il pas fallu attendre janvier 2001 pour que l’Organisation mondiale de la santé « envisage » d’enquêter sur les effets de l’UA sur les populations du Golfe ?

 

Notes

 

[1] Lire Depleted Uranium Radioactive Contamination In Iraq : An Overview
[2] Depleted Uranium Radioactive Contamination In Iraq : An Overview http://www.brussellstribunal.org/DU...
[3] Metal contamination and the epidemic of congenital birth defects in Iraqi cities, septembre 2012, Bulletin of environmental contamination and toxicology
[4] « The moral equivalent of Nuremberg », The Chicago Tribune, 18 octobre 2012
[5] Lire « U.S. Used Phosphorous Munitions In Fallujah », The Washington Post, 16 novembre 2005
[6] « US forced to import bullets from Israel as troops use 250,000 for every rebel killed, The Belfast Telegraph, 10 janvier 2011

Sunday, September 2, 2012

Guerre D'Irak : Les dossiers secrets

  • Durée : 45 mn
  • - 10 Interdit aux moins de 10 ans
 DL : DF

 Résumé :

Le site Web WikiLeaks a mis en ligne quelque 400 000 rapports militaires américains secrets sur la guerre en Irak, dévoilant les coulisses d'un conflit qui aurait fait environ 110 000 morts entre 2004 et 2009, dont 66 000 civils. Puis le site a confié ces documents à une équipe de télévision anglaise, demandant aux journalistes de les confronter avec des témoignages recueillis sur place. L'enquête menée par ces professionnels jette une lumière crue sur la guerre en Irak, entre bavures, usages disproportionnés de la force et de la torture. Les rapports laissent aussi penser que, loin d'anéantir Al-Qaida, l'offensive américaine a, bien au contraire, renforcé l'organisation d'Oussama Ben Laden.



Alternative Link

Friday, August 31, 2012

Guerre D'Irak : Les dossiers secrets

  • Durée : 45 mn
  • - 10 Interdit aux moins de 10 ans
 Résumé :

Le site Web WikiLeaks a mis en ligne quelque 400 000 rapports militaires américains secrets sur la guerre en Irak, dévoilant les coulisses d'un conflit qui aurait fait environ 110 000 morts entre 2004 et 2009, dont 66 000 civils. Puis le site a confié ces documents à une équipe de télévision anglaise, demandant aux journalistes de les confronter avec des témoignages recueillis sur place. L'enquête menée par ces professionnels jette une lumière crue sur la guerre en Irak, entre bavures, usages disproportionnés de la force et de la torture. Les rapports laissent aussi penser que, loin d'anéantir Al-Qaida, l'offensive américaine a, bien au contraire, renforcé l'organisation d'Oussama Ben Laden.



Alternative Link

Saturday, March 10, 2012

Les Armées Privées dans la Cible

En 2011, on estime à 40 000 le nombre de mercenaires en Irak ou en Afghanistan. Ils escortent des convois à haut risque, protègent des personnalités ou des ambassades et participent même au combat. Mieux payés que les soldats classiques, ils présentent en outre l'avantage de ne pas apparaître dans les statistiques officielles de mortalité au combat. Récusant le terme de mercenaires, ils se présentent comme des renforts pour les armées occidentales, tandis que leurs détracteurs les accusent d'être incontrôlables et d'avoir la gâchette facile. En Afghanistan, en Irak, aux Etats-Unis ou encore à Dubaï, enquête sur ces sociétés militaires privées au rôle de plus en plus important dans les conflits modernes. 
  • Durée : 55 mn
  • - 10 Interdit aux moins de 10 ans


DL : DF , BF

Sunday, March 4, 2012

Les Armées Privées dans la Cible

En 2011, on estime à 40 000 le nombre de mercenaires en Irak ou en Afghanistan. Ils escortent des convois à haut risque, protègent des personnalités ou des ambassades et participent même au combat. Mieux payés que les soldats classiques, ils présentent en outre l'avantage de ne pas apparaître dans les statistiques officielles de mortalité au combat. Récusant le terme de mercenaires, ils se présentent comme des renforts pour les armées occidentales, tandis que leurs détracteurs les accusent d'être incontrôlables et d'avoir la gâchette facile. En Afghanistan, en Irak, aux Etats-Unis ou encore à Dubaï, enquête sur ces sociétés militaires privées au rôle de plus en plus important dans les conflits modernes. 
  • Durée : 55 mn
  • - 10 Interdit aux moins de 10 ans


DL : DF , BF

Wednesday, January 26, 2011

ARTE Reportage - Haïti , Irak , Centrafrique

PERMALINK

Haïti : les oubliés des Mornes
A Petit Goave, au sud de Port au Prince, 80 % des 180.000 habitants de la commune vivent dans les Mornes, l'intérieur des terres. 27 ONG sont présentes en ville mais une seule, l'ONG française Solidarités International, intervient auprès des populations rurales des Mornes.
Il faut plusieurs heures de 4x4 ou de motos tout terrain pour accéder dans ces vallons pentus où la terre ne cesse de s'éroder suite aux multiples cyclones, aux pluies diluviennes et à une
déforestation dramatique. Et le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est venu aggraver encore la situation des habitants des Mornes.
Relancer l'agriculture en fournissant des semences et construire des points d'eau propre, telles sont les missions menées par les équipes de Solidarités International. Avec une dernière urgence, le choléra, qui maintenant gagne l'intérieur des terres.

Irak : les pétrodollars de la discorde
Du gaz, du pétrole, des phosphates, du souffre… Les sous sols de la région d’Anbar, au Sud-Ouest de Bagdad, sont les plus riches d’Irak en ressources naturelles. La région, en grande majorité sunnite et longtemps contrôlée par Al-Qaïda est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises.
Au-delà de la compétition internationale que se livrent les compagnies d’exploitation pétrolières internationales - Total a perdu le marché au profit de compagnies Sud-Coréenne et Kazakh -, la remise en exploitation de la nappe de gaz d’Akkas, pourrait mettre le feu aux poudres du conflit qui oppose le gouvernement central et le gouvernorat local.
Bagdad souhaite exporter le gaz d’Akkas vers l’Union Européenne et prévient « Le gouvernement a l’armée avec lui pour faire respecter et honorer les contrats que nous avons passés » . « Nous couperons la main de celui qui viendra voler notre bien » rétorquent les autorités de la province d’Anbar, soutenues par les chefs des tribus sunnites de la région. Pour être entendus, ils ont mobilisé les anciens combattants de la fameuse « Armée du Réveil d’Al Anbar », - levée pour chasser les militants d’Al-Qaïda de Ramadi et de Falluja en 2006 -, et affirment qu’ils ne laisseront pas Bagdad s’emparer des ressources dont ils ont besoin pour développer l’économie locale et créer des emplois.

Naître en Centrafrique
Elles ont 13, 14 ans et donnent naissance à leur premier enfant. Une situation tristement banale en République Centrafricaine. Plus d'une adolescente sur six met au monde un enfant chaque année. Un enfant sur sept meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an, soit 85 enfants pour 1000 naissances.
Quand elle ne travaille pas aux champs, Marie-Claude, exerce le métier de sage-femme. Elle met au monde environ 60 naissances par semaine. Avec les moyens du bord… Par manque de d’infrastructures, de nombreuses jeunes filles mettent leur enfant au monde sans soins, seules ou assistées d’autres femmes du village. Celles qui se présentent à l’hôpital de Bangui ont les moyens de se payer les soins, autour de 15 euros pour une naissance : le prix de deux sacs de riz…
Selon l’évaluation de l’Unicef, environ une femme sur 16 décède lors de l’accouchement en Afrique Centrale. En Europe, ce risque est évalué à 1 sur 8.000 naissances.
(France, 2010, 42mn)
ARTE

ARTE Reportage - Haïti , Irak , Centrafrique

PERMALINK

Haïti : les oubliés des Mornes
A Petit Goave, au sud de Port au Prince, 80 % des 180.000 habitants de la commune vivent dans les Mornes, l'intérieur des terres. 27 ONG sont présentes en ville mais une seule, l'ONG française Solidarités International, intervient auprès des populations rurales des Mornes.
Il faut plusieurs heures de 4x4 ou de motos tout terrain pour accéder dans ces vallons pentus où la terre ne cesse de s'éroder suite aux multiples cyclones, aux pluies diluviennes et à une
déforestation dramatique. Et le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est venu aggraver encore la situation des habitants des Mornes.
Relancer l'agriculture en fournissant des semences et construire des points d'eau propre, telles sont les missions menées par les équipes de Solidarités International. Avec une dernière urgence, le choléra, qui maintenant gagne l'intérieur des terres.

Irak : les pétrodollars de la discorde
Du gaz, du pétrole, des phosphates, du souffre… Les sous sols de la région d’Anbar, au Sud-Ouest de Bagdad, sont les plus riches d’Irak en ressources naturelles. La région, en grande majorité sunnite et longtemps contrôlée par Al-Qaïda est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises.
Au-delà de la compétition internationale que se livrent les compagnies d’exploitation pétrolières internationales - Total a perdu le marché au profit de compagnies Sud-Coréenne et Kazakh -, la remise en exploitation de la nappe de gaz d’Akkas, pourrait mettre le feu aux poudres du conflit qui oppose le gouvernement central et le gouvernorat local.
Bagdad souhaite exporter le gaz d’Akkas vers l’Union Européenne et prévient « Le gouvernement a l’armée avec lui pour faire respecter et honorer les contrats que nous avons passés » . « Nous couperons la main de celui qui viendra voler notre bien » rétorquent les autorités de la province d’Anbar, soutenues par les chefs des tribus sunnites de la région. Pour être entendus, ils ont mobilisé les anciens combattants de la fameuse « Armée du Réveil d’Al Anbar », - levée pour chasser les militants d’Al-Qaïda de Ramadi et de Falluja en 2006 -, et affirment qu’ils ne laisseront pas Bagdad s’emparer des ressources dont ils ont besoin pour développer l’économie locale et créer des emplois.

Naître en Centrafrique
Elles ont 13, 14 ans et donnent naissance à leur premier enfant. Une situation tristement banale en République Centrafricaine. Plus d'une adolescente sur six met au monde un enfant chaque année. Un enfant sur sept meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an, soit 85 enfants pour 1000 naissances.
Quand elle ne travaille pas aux champs, Marie-Claude, exerce le métier de sage-femme. Elle met au monde environ 60 naissances par semaine. Avec les moyens du bord… Par manque de d’infrastructures, de nombreuses jeunes filles mettent leur enfant au monde sans soins, seules ou assistées d’autres femmes du village. Celles qui se présentent à l’hôpital de Bangui ont les moyens de se payer les soins, autour de 15 euros pour une naissance : le prix de deux sacs de riz…
Selon l’évaluation de l’Unicef, environ une femme sur 16 décède lors de l’accouchement en Afrique Centrale. En Europe, ce risque est évalué à 1 sur 8.000 naissances.
(France, 2010, 42mn)
ARTE

Wednesday, May 12, 2010

PAIN, PETROLE ET CORRUPTION


Réalisateurs : Remy Burkel, Denis Poncet
Auteurs : Remy Burkel, Denys Grenier-Deferre, Hesi Carmel, Denis Poncet
Producteurs : MAHA PRODUCTIONS, ARTE FRANCE

Un grand documentaire d'investigation sur l'une des plus scandaleuses affaires de corruption de notre époque, perpétrée aux dépens d'un programme humanitaire mis en place par l'ONU. Disponible également en DVD à la demande.

"Pétrole contre nourriture" est le nom d'un programme initié par l'ONU en 1996, qui visait à satisfaire les besoins humanitaires de la population irakienne soumise à un embargo depuis l'invasion du Koweït en 1990. Il devait permettre à l'Irak de vendre une quantité limitée de son pétrole, sous contrôle de l'ONU, et d'acheter en échange de la nourriture et des médicaments. Pendant près de sept ans, "Pétrole contre nourriture" va brasser près de 100 milliards de dollars. En janvier 2004, un quotidien irakien publie une liste de personnalités et d'entreprises ayant touché des pots de vin dans le cadre de cette opération humanitaire. Le scandale éclate. L'ONU constitue discrètement une commission d'enquête indépendante, présidée par Paul Volcker, qui rend un rapport édifiant en 2005, accusant près de 2 500 individus et sociétés internationales dans une trentaine de pays. Depuis, très peu de procès ont eu lieu et les mises en examen sont tout aussi rares.Plongeant dans un univers où se croisent diplomates, fonctionnaires, avocats, affairistes, politiciens, grands patrons et agents de services de renseignement, ce documentaire raconte comment un programme humanitaire a donné lieu à l'une des plus grandes affaires de corruption mondiale de l'histoire moderne. De Dubaï à Genève en passant par Amman, Bagdad, Paris, Berlin et New York, les réalisateurs remontent une à une les étapes de cette gigantesque contrebande pétrolière. À l'aide de documents inédits et d'archives édifiantes, à travers quelques transactions exemplaires et le témoignage d'acteurs directs ou indirects, il reconstitue avec précision ce qu'il faut bien nommer un pillage, dont la principale victime a été le peuple irakien.

PAIN, PETROLE ET CORRUPTION


Réalisateurs : Remy Burkel, Denis Poncet
Auteurs : Remy Burkel, Denys Grenier-Deferre, Hesi Carmel, Denis Poncet
Producteurs : MAHA PRODUCTIONS, ARTE FRANCE

Un grand documentaire d'investigation sur l'une des plus scandaleuses affaires de corruption de notre époque, perpétrée aux dépens d'un programme humanitaire mis en place par l'ONU. Disponible également en DVD à la demande.

"Pétrole contre nourriture" est le nom d'un programme initié par l'ONU en 1996, qui visait à satisfaire les besoins humanitaires de la population irakienne soumise à un embargo depuis l'invasion du Koweït en 1990. Il devait permettre à l'Irak de vendre une quantité limitée de son pétrole, sous contrôle de l'ONU, et d'acheter en échange de la nourriture et des médicaments. Pendant près de sept ans, "Pétrole contre nourriture" va brasser près de 100 milliards de dollars. En janvier 2004, un quotidien irakien publie une liste de personnalités et d'entreprises ayant touché des pots de vin dans le cadre de cette opération humanitaire. Le scandale éclate. L'ONU constitue discrètement une commission d'enquête indépendante, présidée par Paul Volcker, qui rend un rapport édifiant en 2005, accusant près de 2 500 individus et sociétés internationales dans une trentaine de pays. Depuis, très peu de procès ont eu lieu et les mises en examen sont tout aussi rares.Plongeant dans un univers où se croisent diplomates, fonctionnaires, avocats, affairistes, politiciens, grands patrons et agents de services de renseignement, ce documentaire raconte comment un programme humanitaire a donné lieu à l'une des plus grandes affaires de corruption mondiale de l'histoire moderne. De Dubaï à Genève en passant par Amman, Bagdad, Paris, Berlin et New York, les réalisateurs remontent une à une les étapes de cette gigantesque contrebande pétrolière. À l'aide de documents inédits et d'archives édifiantes, à travers quelques transactions exemplaires et le témoignage d'acteurs directs ou indirects, il reconstitue avec précision ce qu'il faut bien nommer un pillage, dont la principale victime a été le peuple irakien.

Friday, November 27, 2009

L’uranium en Irak, l’héritage empoisonné de la guerre

Articles de David MacGregor publiés par Mondialisation.ca

Hegel fait remarquer l'apparition du « mal concret » dans l'histoire, du déchaînement par intermittence de la malveillance humaine à une échelle colossale, capable de détruire des sociétés entières. Hegel note que les auteurs de crimes planétaires historiques sont poussés uniquement par la passion, l’amour-propre, l’avidité et la haine, et ignorent complètement « l'ordre et la modération, la justice et la moralité. » [1] L'agression impérialiste contre l'Irak, entamée par la première guerre du Golfe, qui atteignit son paroxysme lors des attaques « Choc et Effroi, » lancées par les armées étasuniennes et britanniques en 2003, et se poursuit toujours aujourd'hui presque vingt ans après, montre un horrible exemple de manifestation d’extrême malveillance dans un schéma dantesque.

Le livre incontournable d’Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker [*], décrit une entreprise criminelle effroyable, qui se réalise désormais toute seule en Irak : la contamination préméditée de la nation irakienne, de sa population et de l'environnement naturel, par les radiations jusqu'alors inconnues d’une arme de destruction de masse, d’un instrument de guerre implacable, confectionné à partir d'une décharge mondiale pratiquement inépuisable d'uranium appauvri.

Fin février 1991, les sinistres photographies de presse et les images télévisées de l'« Autoroute de la Mort » révélèrent des vues du désert avec des véhicules irakiens civils et militaires carbonisés et tordus, détruits de sang froid par les frappes aériennes étasuniennes lors de la sortie précipitée de Saddam Hussein du Koweït. Beaucoup pensaient à l'époque que le monde sera sûrement dégoûté par une telle barbarie. Ces images seules conforteront sans doute le sentiment populaire contre la guerre, et inciteront les combattants à la paix ? Mais le cortège de cruauté sur la route du Koweït à Bassorah était juste le signal du début d’une croisade qui allait se dérouler pendant la majorité des deux prochaines décennies. Et aucune photo, aucune vidéo de télévision, ni même le sens de la vue, du goût, la sensibilité et l’odorat des témoins sur le terrain, ne pourrait révéler la perversité secrète de ces virulentes images de détritus mortels radioactifs et toxiques, émis en nuages de vapeur invisible par les missiles, les obus et les autres armes à l’uranium appauvri, qui contamineront la région du Golfe pendant un millénaire.

En 1988, en déclarant que Saddam Hussein était « pire qu’Hitler, » George HW Bush instaura une offensive de propagande diffamante qui a eu du succès contre le peuple irakien. La calomnie contre l'Irak se prolonge aujourd’hui dans son incapacité à solliciter une protection contre l’empoisonnement radioactif et chimique de l'uranium appauvri, ou même à effectuer et à faire connaître au public les recherches scientifiques sur le danger pour les humains et les animaux de la contamination à l'uranium appauvri. Comme le décrit ce livre, les gouvernements étasunien et britannique se préoccupent sérieusement des dépôts d’uranium appauvri, mais seulement à l’égard de leur propre territoire et citoyens [**]. La nation irakienne est devenue une colonie d’expérimentation géante servant à mesurer le danger des rayonnements ionisants et la toxicité associée à la dispersion irresponsable d'uranium appauvri.

D'un point de vue purement militaire, l'uranium appauvri est un très bon rapport coût-efficacité. [2] C’est un déchet radioactif des réacteurs nucléaires et des fabriques d'armes nucléaires. Les fournisseurs sont impatients de s’en débarrasser, puisque sa cession gratuite aux militaires est une alternative attrayante au coût prohibitif de l'élimination sans danger des « déchets nucléaires. » Précisément aussi toxique chimiquement que le plomb, l'uranium appauvri est presque deux fois plus dense et beaucoup plus dur. L'uranium appauvri se profile de lui-même : il transperce les matériaux très durs tout en gagnant en capacité de pénétration. À grande vitesse, l’uranium appauvri brûle en traversant les cibles compactes comme le blindage des tanks, et émerge de l'autre côté dans un intense jaillissement de feu et de gaz mortels. Comme le relate ce livre, depuis 1991, plus de 2000 tonnes d’uranium appauvri brûlé, pulvérisé et explosé, ont été dispersées en Iraq par les armées étasuniennes et britanniques.

À partir de 1991, devant le monde indifférent, l'impérialisme occidental imposa un embargo total contre l'Irak : c'est la première fois dans l'histoire moderne qu’une nation fut complètement isolée du commerce extérieur et des communications. Seuls les sièges barbares du Moyen Age ont une certaine ressemblance avec le spectacle de souffrance en Irak. Même le discours savant et scientifique a succombé. Sans un murmure de la dissidence de la communauté mondiale, pour les chercheurs et écrivains irakiens, l'impérialisme a non seulement proscrit les éléments vitaux nécessaires à leurs recherches, mais aussi les sources internationales de recherche scientifique et de diffusion.

Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker avancent dans cet ouvrage un calcul scientifique initial de spoliations à l’uranium appauvri derrière le rideau de l'uranium. [3] Les auteurs ne suggèrent pas que le mauvais état de santé de la population irakienne résulte entièrement de la contamination à l'uranium appauvri. Beaucoup de raisons sont derrière l’énorme montée des maladies, notamment du cancer et des malformations de naissance, chez les Irakiens. L’impérialisme étasunien et britannique a détruit l'infrastructure sociale du pays, en particulier les installations de traitement des eaux [***], les centrales électriques, les marchés à provisions, les hôpitaux et les écoles. Les feux incontrôlés de pétrole ont pollué l'air. Victime de la malnutrition et des sources d'eau contaminées, le système immunitaire de nombreux enfants s’est effondré. Même la parodie de procès et l’assassinat atroce de Saddam Hussein n’ont pas satisfait l’envahisseur occidental. Après l’élimination du dirigeant irakien, l'embargo est resté et l'infrastructure s'est détériorée alors même qu’avant guerre, l’Irak bénéficiait du service professionnel de 34.000 médecins enregistrés. En 2006, 20.000 médecins avaient fui ; 2000, des restants ont été tués et 250 enlevés. En 2007, 8 millions d'Irakiens avaient besoin d'une aide d'urgence et plus de la moitié des 22 millions d’habitants était dans une pauvreté absolue. La Croix-Rouge a signalé l'an dernier que la situation humanitaire là-bas est parmi les plus critiques du globe.

Les apologistes parlent d’un « échec » de la politique étasunienne et britannique en Irak, de l'impuissance de l'occupant à construire un système démocratique stable pour remplacer l'ordre du parti Baas sous Saddam Hussein. [4] Mais la paix et la sécurité n'ont jamais été sur l’agenda du militarisme étasunien et britannique. Son travail consistait à piller, diviser, avilir et paralyser l'Irak pour assurer que ce pays ne bafoue plus jamais la domination du pouvoir suprême de l’Occident.

Selon la Convention de 1948 sur la prévention du génocide, le crime de génocide englobe les actes commis dans l'intention de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ces actes incluent le massacre des membres du groupe, l’atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale des membres du groupe, et l’action d’infliger des conditions délibérées destinées à détruire le groupe en totalité ou en partie. Les auteurs présentent des preuves convaincantes sur le fait que l’usage sans discernement de l'uranium appauvri en Irak par la puissance occupante, ainsi que les répercussions de l’embargo et de l'invasion, sont conforment à ces rudiments de la définition du génocide.

Ce livre inclue des résultats d'études contrôlées par des scientifiques irakiens, sur la relation entre la présence de l'uranium appauvri, les radiations ionisantes, et le taux de maladies malignes assumé dans des conditions extrêmement défavorables 7 à 10 ans après l’agression de 1991. Ces études épidémiologiques et les mesures de rayonnements élevés sont forcément rudimentaires et incomplètes. Pourtant, associées aux rapports documentés sur les malformations de naissance et les cancers liés à l'exposition aux rayonnements depuis l'invasion de 2003 (dont une augmentation marquée du cancer du sein chez les Irakiennes), ces études sont les premières à présenter un tableau extrêmement troublant. Des preuves alarmantes révélées par les auteurs de ce livre constituent un dossier solide de génocide en Irak, commis par les envahisseurs étasuniens et britanniques grâce au recours sans discernement à des armes renforcées à l’uranium appauvri.



Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16098, publié le 15 novembre 2009.



Traduction : Pétrus Lombard

Notes


1. Lectures on the Philosophy of World History. Introduction: Reason in History. Trans. H.B. Nisbet. Cambridge: Cambridge University Press, 1975, p. 21.

2. Pour un résumé utile des questions entourant l’uranium appauvri, voir Rob White, « Depleted Uranium, state crime and the politics of knowing. » Theoretical Criminology. Vol. 12(1):31-54, 2008.

3. La Commission sur l’énergie atomique étasunienne a fait éclater la première bombe à hydrogène délivrable (jetable par avion) en 1954 dans les Îles Marshall, sous le nom de code « Bravo. » Les radiations mortelles de l’énorme boule de feu nucléaire s’abattirent sur les habitants des îles et sur les scientifiques et le personnel de l’armée étasunienne. L'administration d’Eisenhower tenta vainement d’étouffer l’information de la catastrophe. La dissimulation des États-Unis fut surnommée the uranium curtain (le rideau de l’uranium) par les censeurs. Cité par Shane Maddock dans « The Fourth Country Problem: Eisenhower's Nuclear Nonproliferation Policy, » publication trimestrielle des Études Présidentielles ; été 1998 ; 28, 3, p. 555.

4. Par exemple, Daniel Byman, « An Autopsy of the Iraq Debacle: Policy Failure or Bridge Too Far? » Security Studies, 17: 599–643, 2008.

Notes du traducteur :

* Le titre anglais de cet article est celui du livre qu’il commente : Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


**
En 1979, à Albany, capitale de l’État de New York, une usine fut fermée suite à la découverte de particules d’uranium appauvri dans un filtre à air de laboratoire à 42 kilomètres de là.

*** Après 1991, en Occident, les grands médias parlaient fréquemment de la mortalité élevée en Irak, l’attribuant au manque de médicaments dû à l’embargo. C’était un mensonge, peut-être une publicité cachée de Big Pharma, du même tonneau que l’attribution de la « longévité » de l’Occidental à la médecine moderne.


Comme le savent très bien les responsables étasuniens, qui se sont acharnés à faire bombarder les installations civiles irakiennes pendant 10 ans, avant le coup de grâce en 2003, la santé des populations dépend essentiellement de la salubrité de l’environnement : accès à l’eau potable, évacuation des eaux usées et voirie dans les villes, air et nourriture sains, et aussi vie à l’écart des cadavres, humains et animaux, à cause de leur décomposition par des micro-organismes endogènes, dangereux pour les gens à la santé imparfaite (pas de contact avec les morts est d’ailleurs un vieux précepte religieux).


L’uranium en Irak, l’héritage empoisonné de la guerre

Articles de David MacGregor publiés par Mondialisation.ca

Hegel fait remarquer l'apparition du « mal concret » dans l'histoire, du déchaînement par intermittence de la malveillance humaine à une échelle colossale, capable de détruire des sociétés entières. Hegel note que les auteurs de crimes planétaires historiques sont poussés uniquement par la passion, l’amour-propre, l’avidité et la haine, et ignorent complètement « l'ordre et la modération, la justice et la moralité. » [1] L'agression impérialiste contre l'Irak, entamée par la première guerre du Golfe, qui atteignit son paroxysme lors des attaques « Choc et Effroi, » lancées par les armées étasuniennes et britanniques en 2003, et se poursuit toujours aujourd'hui presque vingt ans après, montre un horrible exemple de manifestation d’extrême malveillance dans un schéma dantesque.

Le livre incontournable d’Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker [*], décrit une entreprise criminelle effroyable, qui se réalise désormais toute seule en Irak : la contamination préméditée de la nation irakienne, de sa population et de l'environnement naturel, par les radiations jusqu'alors inconnues d’une arme de destruction de masse, d’un instrument de guerre implacable, confectionné à partir d'une décharge mondiale pratiquement inépuisable d'uranium appauvri.

Fin février 1991, les sinistres photographies de presse et les images télévisées de l'« Autoroute de la Mort » révélèrent des vues du désert avec des véhicules irakiens civils et militaires carbonisés et tordus, détruits de sang froid par les frappes aériennes étasuniennes lors de la sortie précipitée de Saddam Hussein du Koweït. Beaucoup pensaient à l'époque que le monde sera sûrement dégoûté par une telle barbarie. Ces images seules conforteront sans doute le sentiment populaire contre la guerre, et inciteront les combattants à la paix ? Mais le cortège de cruauté sur la route du Koweït à Bassorah était juste le signal du début d’une croisade qui allait se dérouler pendant la majorité des deux prochaines décennies. Et aucune photo, aucune vidéo de télévision, ni même le sens de la vue, du goût, la sensibilité et l’odorat des témoins sur le terrain, ne pourrait révéler la perversité secrète de ces virulentes images de détritus mortels radioactifs et toxiques, émis en nuages de vapeur invisible par les missiles, les obus et les autres armes à l’uranium appauvri, qui contamineront la région du Golfe pendant un millénaire.

En 1988, en déclarant que Saddam Hussein était « pire qu’Hitler, » George HW Bush instaura une offensive de propagande diffamante qui a eu du succès contre le peuple irakien. La calomnie contre l'Irak se prolonge aujourd’hui dans son incapacité à solliciter une protection contre l’empoisonnement radioactif et chimique de l'uranium appauvri, ou même à effectuer et à faire connaître au public les recherches scientifiques sur le danger pour les humains et les animaux de la contamination à l'uranium appauvri. Comme le décrit ce livre, les gouvernements étasunien et britannique se préoccupent sérieusement des dépôts d’uranium appauvri, mais seulement à l’égard de leur propre territoire et citoyens [**]. La nation irakienne est devenue une colonie d’expérimentation géante servant à mesurer le danger des rayonnements ionisants et la toxicité associée à la dispersion irresponsable d'uranium appauvri.

D'un point de vue purement militaire, l'uranium appauvri est un très bon rapport coût-efficacité. [2] C’est un déchet radioactif des réacteurs nucléaires et des fabriques d'armes nucléaires. Les fournisseurs sont impatients de s’en débarrasser, puisque sa cession gratuite aux militaires est une alternative attrayante au coût prohibitif de l'élimination sans danger des « déchets nucléaires. » Précisément aussi toxique chimiquement que le plomb, l'uranium appauvri est presque deux fois plus dense et beaucoup plus dur. L'uranium appauvri se profile de lui-même : il transperce les matériaux très durs tout en gagnant en capacité de pénétration. À grande vitesse, l’uranium appauvri brûle en traversant les cibles compactes comme le blindage des tanks, et émerge de l'autre côté dans un intense jaillissement de feu et de gaz mortels. Comme le relate ce livre, depuis 1991, plus de 2000 tonnes d’uranium appauvri brûlé, pulvérisé et explosé, ont été dispersées en Iraq par les armées étasuniennes et britanniques.

À partir de 1991, devant le monde indifférent, l'impérialisme occidental imposa un embargo total contre l'Irak : c'est la première fois dans l'histoire moderne qu’une nation fut complètement isolée du commerce extérieur et des communications. Seuls les sièges barbares du Moyen Age ont une certaine ressemblance avec le spectacle de souffrance en Irak. Même le discours savant et scientifique a succombé. Sans un murmure de la dissidence de la communauté mondiale, pour les chercheurs et écrivains irakiens, l'impérialisme a non seulement proscrit les éléments vitaux nécessaires à leurs recherches, mais aussi les sources internationales de recherche scientifique et de diffusion.

Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker avancent dans cet ouvrage un calcul scientifique initial de spoliations à l’uranium appauvri derrière le rideau de l'uranium. [3] Les auteurs ne suggèrent pas que le mauvais état de santé de la population irakienne résulte entièrement de la contamination à l'uranium appauvri. Beaucoup de raisons sont derrière l’énorme montée des maladies, notamment du cancer et des malformations de naissance, chez les Irakiens. L’impérialisme étasunien et britannique a détruit l'infrastructure sociale du pays, en particulier les installations de traitement des eaux [***], les centrales électriques, les marchés à provisions, les hôpitaux et les écoles. Les feux incontrôlés de pétrole ont pollué l'air. Victime de la malnutrition et des sources d'eau contaminées, le système immunitaire de nombreux enfants s’est effondré. Même la parodie de procès et l’assassinat atroce de Saddam Hussein n’ont pas satisfait l’envahisseur occidental. Après l’élimination du dirigeant irakien, l'embargo est resté et l'infrastructure s'est détériorée alors même qu’avant guerre, l’Irak bénéficiait du service professionnel de 34.000 médecins enregistrés. En 2006, 20.000 médecins avaient fui ; 2000, des restants ont été tués et 250 enlevés. En 2007, 8 millions d'Irakiens avaient besoin d'une aide d'urgence et plus de la moitié des 22 millions d’habitants était dans une pauvreté absolue. La Croix-Rouge a signalé l'an dernier que la situation humanitaire là-bas est parmi les plus critiques du globe.

Les apologistes parlent d’un « échec » de la politique étasunienne et britannique en Irak, de l'impuissance de l'occupant à construire un système démocratique stable pour remplacer l'ordre du parti Baas sous Saddam Hussein. [4] Mais la paix et la sécurité n'ont jamais été sur l’agenda du militarisme étasunien et britannique. Son travail consistait à piller, diviser, avilir et paralyser l'Irak pour assurer que ce pays ne bafoue plus jamais la domination du pouvoir suprême de l’Occident.

Selon la Convention de 1948 sur la prévention du génocide, le crime de génocide englobe les actes commis dans l'intention de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ces actes incluent le massacre des membres du groupe, l’atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale des membres du groupe, et l’action d’infliger des conditions délibérées destinées à détruire le groupe en totalité ou en partie. Les auteurs présentent des preuves convaincantes sur le fait que l’usage sans discernement de l'uranium appauvri en Irak par la puissance occupante, ainsi que les répercussions de l’embargo et de l'invasion, sont conforment à ces rudiments de la définition du génocide.

Ce livre inclue des résultats d'études contrôlées par des scientifiques irakiens, sur la relation entre la présence de l'uranium appauvri, les radiations ionisantes, et le taux de maladies malignes assumé dans des conditions extrêmement défavorables 7 à 10 ans après l’agression de 1991. Ces études épidémiologiques et les mesures de rayonnements élevés sont forcément rudimentaires et incomplètes. Pourtant, associées aux rapports documentés sur les malformations de naissance et les cancers liés à l'exposition aux rayonnements depuis l'invasion de 2003 (dont une augmentation marquée du cancer du sein chez les Irakiennes), ces études sont les premières à présenter un tableau extrêmement troublant. Des preuves alarmantes révélées par les auteurs de ce livre constituent un dossier solide de génocide en Irak, commis par les envahisseurs étasuniens et britanniques grâce au recours sans discernement à des armes renforcées à l’uranium appauvri.



Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16098, publié le 15 novembre 2009.



Traduction : Pétrus Lombard

Notes


1. Lectures on the Philosophy of World History. Introduction: Reason in History. Trans. H.B. Nisbet. Cambridge: Cambridge University Press, 1975, p. 21.

2. Pour un résumé utile des questions entourant l’uranium appauvri, voir Rob White, « Depleted Uranium, state crime and the politics of knowing. » Theoretical Criminology. Vol. 12(1):31-54, 2008.

3. La Commission sur l’énergie atomique étasunienne a fait éclater la première bombe à hydrogène délivrable (jetable par avion) en 1954 dans les Îles Marshall, sous le nom de code « Bravo. » Les radiations mortelles de l’énorme boule de feu nucléaire s’abattirent sur les habitants des îles et sur les scientifiques et le personnel de l’armée étasunienne. L'administration d’Eisenhower tenta vainement d’étouffer l’information de la catastrophe. La dissimulation des États-Unis fut surnommée the uranium curtain (le rideau de l’uranium) par les censeurs. Cité par Shane Maddock dans « The Fourth Country Problem: Eisenhower's Nuclear Nonproliferation Policy, » publication trimestrielle des Études Présidentielles ; été 1998 ; 28, 3, p. 555.

4. Par exemple, Daniel Byman, « An Autopsy of the Iraq Debacle: Policy Failure or Bridge Too Far? » Security Studies, 17: 599–643, 2008.

Notes du traducteur :

* Le titre anglais de cet article est celui du livre qu’il commente : Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


**
En 1979, à Albany, capitale de l’État de New York, une usine fut fermée suite à la découverte de particules d’uranium appauvri dans un filtre à air de laboratoire à 42 kilomètres de là.

*** Après 1991, en Occident, les grands médias parlaient fréquemment de la mortalité élevée en Irak, l’attribuant au manque de médicaments dû à l’embargo. C’était un mensonge, peut-être une publicité cachée de Big Pharma, du même tonneau que l’attribution de la « longévité » de l’Occidental à la médecine moderne.


Comme le savent très bien les responsables étasuniens, qui se sont acharnés à faire bombarder les installations civiles irakiennes pendant 10 ans, avant le coup de grâce en 2003, la santé des populations dépend essentiellement de la salubrité de l’environnement : accès à l’eau potable, évacuation des eaux usées et voirie dans les villes, air et nourriture sains, et aussi vie à l’écart des cadavres, humains et animaux, à cause de leur décomposition par des micro-organismes endogènes, dangereux pour les gens à la santé imparfaite (pas de contact avec les morts est d’ailleurs un vieux précepte religieux).


Saturday, August 29, 2009

Saddam Hussein parle

The National Security Archive a publié le 1er juillet vingt interviews et cinq conversations avec le « détenu » Saddam Hussein, « Saddam Hussein Talks to the FBI ». Ces interrogatoires ont eu lieu durant l’année 2004. Il faut évidemment les prendre avec la prudence qu’exige la situation de Saddam, à l’époque prisonnier des forces américaines. Ils sont cependant intéressants et éclairent certains traits de sa politique.

Avant d’y revenir, notons d’autres articles sur le même site, articles qui indiquent aux Etats-Unis un degré de transparence que l’on aimerait bien trouver en France ou en Europe. L’accès à des documents officiels et secrets y est beaucoup plus large.

En août 2002, un document présenté à George W. Bush et Richard Cheney sur l’invasion de l’Irak prévoyait qu’il n’y aurait plus que 5 000 soldats américains dans ce pays en décembre 2006 (« Iraq War Plan Assumed Only 5,000 U.S. Troops Still There by December 2006 »).

Un autre texte, « State Department experts warned CENTCOM before Iraq war about lack of plans for post-war Iraq security - Planning for post-Saddam regime change began as early as October 2001 », explique qu’il n’existait aucun plan pour l’après-guerre en Irak et que les Etats-Unis se sont préparés à l’invasion de ce pays dès octobre 2001.

Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire irakienne récente trouveront là une masse d’informations de première main. Notons toutefois qu’un document est totalement censuré, celui du 1er mai. D’autre part, il est clair, selon la présentation, que tous les documents n’ont pas été transmis aux archives. « Ne sont pas incluses, notent les rédacteurs de la présentation, des questions particulièrement importantes pour ceux qui étudient les relations compliquées entre l’Irak et les Etats-Unis – notamment, le rôle de la CIA dans l’ascension du parti Baas au pouvoir, l’alliance complexe entre les Etats-Unis et l’Irak durant la guerre irano-irakienne et le point de vue des Etats-Unis sur l’utilisation par l’Irak d’armes chimiques durant ce conflit, alors que Washington avait connaissance de leur utilisation contre les Iraniens et contre les Kurdes ».

Revenons aux interrogatoires de Saddam Hussein. Il faudrait évidemment les décrypter tous, mais voici quelques éléments intéressants.

Dans son entretien du 7 février, l’ancien président affirme que ses plus grands succès concernent le développement social des citoyens irakiens, notamment l’école et les hôpitaux, ainsi que les divers secteurs de l’économie. Il dit que, en 1968 (date de la prise du pouvoir par le Baas), le peuple irakien n’avait pratiquement rien. Après avoir expliqué qu’il ne craint pas le jugement de son peuple ni de l’histoire, il dit, à plusieurs reprises, qu’il ne craint que le jugement de Dieu. Parmi ses succès, il note l’accord avec les Kurdes en 1970, la nationalisation du pétrole en 1972, le soutien à l’Egypte et à la Syrie durant la guerre de 1973 contre Israël, la survie de son pays après la guerre contre l’Iran et la guerre de 1990-1991, malgré un boycott qui aura duré plus de treize ans.

Dans son interrogatoire du 8 février, il revient sur la guerre avec l’Iran, en prétendant que celle-ci n’a pas commencé le 22 septembre 1980, comme le disent les Iraniens, mais le 4 septembre, par une série de provocations iraniennes, d’ingérences de l’Iran dans les affaires intérieures de l’Irak. Selon lui, Khomeiny pensait qu’il pourrait se débarrasser facilement des dirigeants irakiens comme il s’était défait du shah ; d’autre part, il voulait se venger d’avoir été expulsé d’Irak dans les années 1970. Interrogé sur l’usage d’armes chimiques par son armée, il a refusé de répondre, affirmant simplement qu’il n’était pas en train de perdre en 1984-1986 (quand ces armes ont été utilisées). Il affirme ensuite que l’Iran a utilisé des armes chimiques, mais refuse toujours de répondre pour l’Irak.

Dans la session du 10 février, Saddam Hussein répond surtout sur la Palestine et sur le conflit israélo-arabe. Il revient sur l’aide de Bagdad aux mouvements palestiniens.

La quatrième session se déroule le 13 février. S. H. nie absolument avoir utilisé des doublures comme les médias l’ont souvent rapporté. Puis l’interrogatoire porte sur les résolutions des Nations unies qui ont suivi la guerre de 1990-1991, et notamment l’obligation pour l’Irak de détruire ses armes de destruction massive. S. H. reconnaît qu’il a eu tort de détruire certaines de ces armes en l’absence d’inspecteurs de l’ONU. Il affirme que le président Bush aurait demandé une réunion sur un bateau après la guerre de 1991 pour recevoir la capitulation irakienne (comme cela s’était passé avec le Japon en 1945) et qu’il aurait refusé. A propos des inspections et de son refus de leur laisser visiter certains lieux, S. H. répond que les Etats-Unis ont utilisé des armes chimiques au Vietnam mais qu’ils ne permettraient jamais à des inspecteurs irakiens de fouiller la Maison Blanche. C’est une affaire d’honneur, explique-t-il.

La session du 15 février est consacrée à la prise de pouvoir du parti Baas en 1968. Il donne de nombreux détails sur le coup d’Etat et sur les relations avec divers « alliés » et dirigeants.

Session du 16 février. S. H. revient sur l’histoire et affirme qu’avant la prise du pouvoir, peu de gens du parti Baas s’occupaient de savoir qui était sunnite, qui était chiite, etc. ; que cette préoccupation n’est venue que plus tard. Il revient sur la tentative de coup d’Etat de Nadhim Kazzar en 1973. Il réaffirme que le moment le plus important de sa vie fut la nationalisation de l’industrie pétrolière en 1972 et la décision d’investir dans le développement d’une partie de Bagdad, Thawrah City, qui devait devenir Saddam City (aujourd’hui Sadr City).

La session du 18 février est consacrée aux problèmes internes qui ont suivi la prise de pouvoir par le Baas.

Celle du 20 février évoque l’ascension de S. H. vers le pouvoir total. Il affirme que le président Bakr, en principe le numéro 1 du régime, avait des problèmes de santé depuis 1973 et que c’est lui qui, en 1979, lui a fait part de sa décision d’abandonner ses responsabilités. S. H. revient ensuite sur la fameuse réunion de la direction du Parti où, en pleine session, plusieurs membres sont arrêtés et accusés d’avoir comploté avec la Syrie – cette session a été filmée et diffusée au membres du Baas en Irak, ainsi que dans les ambassades. S. H. refuse de dire comment le complot a été découvert.

La session du 3 mars concerne l’invasion du Koweït. S. H. revendique cette invasion (et la guerre qui a suivi), qu’il aurait planifiée (ce qui n’est pas difficile, précise-t-il, compte tenu de l’absence d’obstacles naturels). Il affirme que le peuple koweïtien espérait cette invasion, mais il ne dit pas comment cet espoir s’est exprimé. Il affirme que c’est lui qui a pris la décision de tirer des missiles Scud contre Israël. S. H. dit qu’il y avait deux raisons à la guerre de 1991, le pétrole et Israël ; il est convaincu que c’étaient les Israéliens qui poussaient le Koweït contre lui.

Au cours de la réunion du 5 mars, les discussions se poursuivent sur l’invasion irakienne du Koweït. S. H. évoque la réunion entre Tarek Aziz et James Baker à Genève en janvier 1991, affirmant que cette rencontre avait pour but d’éviter la guerre.

11 mars, poursuite de la même discussion. S. H. met en doute l’affirmation du Koweït selon laquelle la guerre aurait coûté à l’émirat 180 milliards de dollars. S. H. réaffirme sa position selon laquelle le Koweït est une province de l’Irak qui lui a été arrachée par les Britanniques. Il dit aussi que jamais les dirigeants irakiens n’ont envisagé d’utiliser leurs armes chimiques en 1991.

Le 13 mars, poursuite de la discussion. S. H. affirme que la tâche principale après la guerre a été de reconstruire le pays. Il développe ses idées sur les qualités nécessaires pour exercer des responsabilités. Il affirme que l’insurrection du Sud était un mélange d’éléments différents, de bandits, et surtout d’Iraniens. L’Iran voulait contrôler l’Irak, et comme il a échoué avec la guerre de 1980-1988, il a essayé à nouveau.

Le 16 mars, l’échange porte toujours sur l’insurrection du Sud. Discussion sur la notion de trahison et de révolution.

La session du 19 mars concerne l’insurrection dans le sud de l’Irak au printemps 1991, après la défaite de l’armée au Koweït. On montre au dirigeant irakien un documentaire fait à l’époque (dont S. H. conteste avant de l’avoir vu son caractère neutre). Il en regarde environ la moitié avant d’aller faire sa prière. Il déclare que les insurgés ont répondu à l’appel de Bush, d’un pays étranger, et sont donc des traîtres. Il affirme aussi que les images ont pu être prises n’importe où.

23 mars, poursuite de la discussion sur le documentaire. S. H. met en doute le chiffre de 300 000 morts chiites.

La session du 28 mars poursuit la discussion précédente. On lit à S. H. des documents de dirigeants locaux du parti Baas indiquant les mesures de répression prises contre les insurgés. S. H. affirme que les accusés ont pu se défendre et que, de toute façon, leur répression était une affaire intérieure irakienne dans laquelle les Etats-Unis n’ont pas à s’ingérer.

La session du 30 mars porte essentiellement sur les Arabes des marais et les tentatives de drainer ces marais. Le dilemme, affirme S. H., est de sacrifier un peu la nature ou de sacrifier les êtres humains. Il fallait aussi drainer pour permettre la création d’une route stratégique vers Bassorah (face aux manœuvres iraniennes).

Dernière session formelle, le 1er mai, qui a été totalement censurée.

Des cinq conversations informelles tenues entre le 10 mai et le 28 juin, j’ai retenu ces deux passages.

Le premier est tiré de celle du 13 mai et concerne l’utilisation des armes de destruction massive par l’Irak. S. H. affirme que ces armes n’ont servi que quand la souveraineté de l’Irak était menacée, notamment durant la guerre contre l’Iran. En revanche, il ne les a pas utilisées durant la guerre contre les Etats-Unis car la souveraineté du pays n’était pas menacée.

Le second concerne les relations de l’Irak avec Al-Qaida (28 juin 2004). S. H. explique que, bien que croyant, il estimait que la religion et la politique ne devaient pas être mêlées, et que le parti Baas, fondé par un chrétien, n’était pas un parti à idéologie religieuse (ce qui ne l’empêchait pas de s’opposer à l’Occident). S. H. a confirmé que son pays n’avait pas collaboré avec Oussama Ben Laden. Quand son interlocuteur lui demande si « les ennemis de ses ennemis ne sont pas ses amis », S. H. répond que s’il avait voulu coopérer avec les ennemis des Etats-Unis, il aurait travaillé avec la Chine ou avec la Corée du Nord. Quand on lui demande pourquoi il n’a pas condamné le 11-Septembre, et qu’on affirme que des éditorialistes irakiens auraient salué l’attaque, il dément ; il aurait lui-même écrit des éditoriaux hostiles à l’attaque, même s’il avait aussi expliqué pourquoi les hommes sont conduits à de telles actions. Il ne pouvait pas aller plus loin car l’Irak se considérait en guerre contre les Etats-Unis (à l’époque, le pays est sous embargo et régulièrement survolé et bombardé par l’aviation américaine).

Dans un article du Monde.fr du 4 juillet, Patrice Claude revient sur cette affaire, sous le titre « Quand Saddam Hussein s’expliquait ».

dimanche 12 juillet 2009, par Alain Gresh

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Saddam Hussein parle

The National Security Archive a publié le 1er juillet vingt interviews et cinq conversations avec le « détenu » Saddam Hussein, « Saddam Hussein Talks to the FBI ». Ces interrogatoires ont eu lieu durant l’année 2004. Il faut évidemment les prendre avec la prudence qu’exige la situation de Saddam, à l’époque prisonnier des forces américaines. Ils sont cependant intéressants et éclairent certains traits de sa politique.

Avant d’y revenir, notons d’autres articles sur le même site, articles qui indiquent aux Etats-Unis un degré de transparence que l’on aimerait bien trouver en France ou en Europe. L’accès à des documents officiels et secrets y est beaucoup plus large.

En août 2002, un document présenté à George W. Bush et Richard Cheney sur l’invasion de l’Irak prévoyait qu’il n’y aurait plus que 5 000 soldats américains dans ce pays en décembre 2006 (« Iraq War Plan Assumed Only 5,000 U.S. Troops Still There by December 2006 »).

Un autre texte, « State Department experts warned CENTCOM before Iraq war about lack of plans for post-war Iraq security - Planning for post-Saddam regime change began as early as October 2001 », explique qu’il n’existait aucun plan pour l’après-guerre en Irak et que les Etats-Unis se sont préparés à l’invasion de ce pays dès octobre 2001.

Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire irakienne récente trouveront là une masse d’informations de première main. Notons toutefois qu’un document est totalement censuré, celui du 1er mai. D’autre part, il est clair, selon la présentation, que tous les documents n’ont pas été transmis aux archives. « Ne sont pas incluses, notent les rédacteurs de la présentation, des questions particulièrement importantes pour ceux qui étudient les relations compliquées entre l’Irak et les Etats-Unis – notamment, le rôle de la CIA dans l’ascension du parti Baas au pouvoir, l’alliance complexe entre les Etats-Unis et l’Irak durant la guerre irano-irakienne et le point de vue des Etats-Unis sur l’utilisation par l’Irak d’armes chimiques durant ce conflit, alors que Washington avait connaissance de leur utilisation contre les Iraniens et contre les Kurdes ».

Revenons aux interrogatoires de Saddam Hussein. Il faudrait évidemment les décrypter tous, mais voici quelques éléments intéressants.

Dans son entretien du 7 février, l’ancien président affirme que ses plus grands succès concernent le développement social des citoyens irakiens, notamment l’école et les hôpitaux, ainsi que les divers secteurs de l’économie. Il dit que, en 1968 (date de la prise du pouvoir par le Baas), le peuple irakien n’avait pratiquement rien. Après avoir expliqué qu’il ne craint pas le jugement de son peuple ni de l’histoire, il dit, à plusieurs reprises, qu’il ne craint que le jugement de Dieu. Parmi ses succès, il note l’accord avec les Kurdes en 1970, la nationalisation du pétrole en 1972, le soutien à l’Egypte et à la Syrie durant la guerre de 1973 contre Israël, la survie de son pays après la guerre contre l’Iran et la guerre de 1990-1991, malgré un boycott qui aura duré plus de treize ans.

Dans son interrogatoire du 8 février, il revient sur la guerre avec l’Iran, en prétendant que celle-ci n’a pas commencé le 22 septembre 1980, comme le disent les Iraniens, mais le 4 septembre, par une série de provocations iraniennes, d’ingérences de l’Iran dans les affaires intérieures de l’Irak. Selon lui, Khomeiny pensait qu’il pourrait se débarrasser facilement des dirigeants irakiens comme il s’était défait du shah ; d’autre part, il voulait se venger d’avoir été expulsé d’Irak dans les années 1970. Interrogé sur l’usage d’armes chimiques par son armée, il a refusé de répondre, affirmant simplement qu’il n’était pas en train de perdre en 1984-1986 (quand ces armes ont été utilisées). Il affirme ensuite que l’Iran a utilisé des armes chimiques, mais refuse toujours de répondre pour l’Irak.

Dans la session du 10 février, Saddam Hussein répond surtout sur la Palestine et sur le conflit israélo-arabe. Il revient sur l’aide de Bagdad aux mouvements palestiniens.

La quatrième session se déroule le 13 février. S. H. nie absolument avoir utilisé des doublures comme les médias l’ont souvent rapporté. Puis l’interrogatoire porte sur les résolutions des Nations unies qui ont suivi la guerre de 1990-1991, et notamment l’obligation pour l’Irak de détruire ses armes de destruction massive. S. H. reconnaît qu’il a eu tort de détruire certaines de ces armes en l’absence d’inspecteurs de l’ONU. Il affirme que le président Bush aurait demandé une réunion sur un bateau après la guerre de 1991 pour recevoir la capitulation irakienne (comme cela s’était passé avec le Japon en 1945) et qu’il aurait refusé. A propos des inspections et de son refus de leur laisser visiter certains lieux, S. H. répond que les Etats-Unis ont utilisé des armes chimiques au Vietnam mais qu’ils ne permettraient jamais à des inspecteurs irakiens de fouiller la Maison Blanche. C’est une affaire d’honneur, explique-t-il.

La session du 15 février est consacrée à la prise de pouvoir du parti Baas en 1968. Il donne de nombreux détails sur le coup d’Etat et sur les relations avec divers « alliés » et dirigeants.

Session du 16 février. S. H. revient sur l’histoire et affirme qu’avant la prise du pouvoir, peu de gens du parti Baas s’occupaient de savoir qui était sunnite, qui était chiite, etc. ; que cette préoccupation n’est venue que plus tard. Il revient sur la tentative de coup d’Etat de Nadhim Kazzar en 1973. Il réaffirme que le moment le plus important de sa vie fut la nationalisation de l’industrie pétrolière en 1972 et la décision d’investir dans le développement d’une partie de Bagdad, Thawrah City, qui devait devenir Saddam City (aujourd’hui Sadr City).

La session du 18 février est consacrée aux problèmes internes qui ont suivi la prise de pouvoir par le Baas.

Celle du 20 février évoque l’ascension de S. H. vers le pouvoir total. Il affirme que le président Bakr, en principe le numéro 1 du régime, avait des problèmes de santé depuis 1973 et que c’est lui qui, en 1979, lui a fait part de sa décision d’abandonner ses responsabilités. S. H. revient ensuite sur la fameuse réunion de la direction du Parti où, en pleine session, plusieurs membres sont arrêtés et accusés d’avoir comploté avec la Syrie – cette session a été filmée et diffusée au membres du Baas en Irak, ainsi que dans les ambassades. S. H. refuse de dire comment le complot a été découvert.

La session du 3 mars concerne l’invasion du Koweït. S. H. revendique cette invasion (et la guerre qui a suivi), qu’il aurait planifiée (ce qui n’est pas difficile, précise-t-il, compte tenu de l’absence d’obstacles naturels). Il affirme que le peuple koweïtien espérait cette invasion, mais il ne dit pas comment cet espoir s’est exprimé. Il affirme que c’est lui qui a pris la décision de tirer des missiles Scud contre Israël. S. H. dit qu’il y avait deux raisons à la guerre de 1991, le pétrole et Israël ; il est convaincu que c’étaient les Israéliens qui poussaient le Koweït contre lui.

Au cours de la réunion du 5 mars, les discussions se poursuivent sur l’invasion irakienne du Koweït. S. H. évoque la réunion entre Tarek Aziz et James Baker à Genève en janvier 1991, affirmant que cette rencontre avait pour but d’éviter la guerre.

11 mars, poursuite de la même discussion. S. H. met en doute l’affirmation du Koweït selon laquelle la guerre aurait coûté à l’émirat 180 milliards de dollars. S. H. réaffirme sa position selon laquelle le Koweït est une province de l’Irak qui lui a été arrachée par les Britanniques. Il dit aussi que jamais les dirigeants irakiens n’ont envisagé d’utiliser leurs armes chimiques en 1991.

Le 13 mars, poursuite de la discussion. S. H. affirme que la tâche principale après la guerre a été de reconstruire le pays. Il développe ses idées sur les qualités nécessaires pour exercer des responsabilités. Il affirme que l’insurrection du Sud était un mélange d’éléments différents, de bandits, et surtout d’Iraniens. L’Iran voulait contrôler l’Irak, et comme il a échoué avec la guerre de 1980-1988, il a essayé à nouveau.

Le 16 mars, l’échange porte toujours sur l’insurrection du Sud. Discussion sur la notion de trahison et de révolution.

La session du 19 mars concerne l’insurrection dans le sud de l’Irak au printemps 1991, après la défaite de l’armée au Koweït. On montre au dirigeant irakien un documentaire fait à l’époque (dont S. H. conteste avant de l’avoir vu son caractère neutre). Il en regarde environ la moitié avant d’aller faire sa prière. Il déclare que les insurgés ont répondu à l’appel de Bush, d’un pays étranger, et sont donc des traîtres. Il affirme aussi que les images ont pu être prises n’importe où.

23 mars, poursuite de la discussion sur le documentaire. S. H. met en doute le chiffre de 300 000 morts chiites.

La session du 28 mars poursuit la discussion précédente. On lit à S. H. des documents de dirigeants locaux du parti Baas indiquant les mesures de répression prises contre les insurgés. S. H. affirme que les accusés ont pu se défendre et que, de toute façon, leur répression était une affaire intérieure irakienne dans laquelle les Etats-Unis n’ont pas à s’ingérer.

La session du 30 mars porte essentiellement sur les Arabes des marais et les tentatives de drainer ces marais. Le dilemme, affirme S. H., est de sacrifier un peu la nature ou de sacrifier les êtres humains. Il fallait aussi drainer pour permettre la création d’une route stratégique vers Bassorah (face aux manœuvres iraniennes).

Dernière session formelle, le 1er mai, qui a été totalement censurée.

Des cinq conversations informelles tenues entre le 10 mai et le 28 juin, j’ai retenu ces deux passages.

Le premier est tiré de celle du 13 mai et concerne l’utilisation des armes de destruction massive par l’Irak. S. H. affirme que ces armes n’ont servi que quand la souveraineté de l’Irak était menacée, notamment durant la guerre contre l’Iran. En revanche, il ne les a pas utilisées durant la guerre contre les Etats-Unis car la souveraineté du pays n’était pas menacée.

Le second concerne les relations de l’Irak avec Al-Qaida (28 juin 2004). S. H. explique que, bien que croyant, il estimait que la religion et la politique ne devaient pas être mêlées, et que le parti Baas, fondé par un chrétien, n’était pas un parti à idéologie religieuse (ce qui ne l’empêchait pas de s’opposer à l’Occident). S. H. a confirmé que son pays n’avait pas collaboré avec Oussama Ben Laden. Quand son interlocuteur lui demande si « les ennemis de ses ennemis ne sont pas ses amis », S. H. répond que s’il avait voulu coopérer avec les ennemis des Etats-Unis, il aurait travaillé avec la Chine ou avec la Corée du Nord. Quand on lui demande pourquoi il n’a pas condamné le 11-Septembre, et qu’on affirme que des éditorialistes irakiens auraient salué l’attaque, il dément ; il aurait lui-même écrit des éditoriaux hostiles à l’attaque, même s’il avait aussi expliqué pourquoi les hommes sont conduits à de telles actions. Il ne pouvait pas aller plus loin car l’Irak se considérait en guerre contre les Etats-Unis (à l’époque, le pays est sous embargo et régulièrement survolé et bombardé par l’aviation américaine).

Dans un article du Monde.fr du 4 juillet, Patrice Claude revient sur cette affaire, sous le titre « Quand Saddam Hussein s’expliquait ».

dimanche 12 juillet 2009, par Alain Gresh

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