Par Maxence Grugier From http://fluctuat.premiere.fr De l'avis de tous, l'installation réalisée par Amon Tobin pour ses prestations scéniques (peut-on encore parler de "concert" à ce stade) pour son dernier album intitulé , est totalement hors du commun. Plus qu'un simple live, ISAM est avant tout un spectacle graphique qui tient autant de l'infographie futuriste (ou du "futur de l'infographie") que de ce que l'on appelait un temps (au secours !) le vjying (et on se doute bien évidemment, que l'artiste dénie immédiatement cette appellation). La performance est d'ailleurs minutieusement observée, analysée et critiquée en détails dans tous les magazines consacrés au graphisme de la planète, plus encore que dans les revues musicales qui, en général, n'y comprennent rien.L'installation a peu à peu pris de l'importance dans l'univers total de Tobin, au point qu'aujourd'hui l'artiste avoue ne pas réellement savoir comment continuer sans elle. Il s'en explique d'ailleurs très bien dans une passionnante interview réalisée par The Creators Project. Dans cet entretien, le natif de Sao Paulo explique très modestement et très clairement sa démarche artistique, son envie de passer à "autre chose", de rechercher et d'innover, sans pour autant passer pour un poseur ou un inventeur de quoi que ce soit.Il s'explique aussi sur sa lassitude du sampling, et sur son travail avec la plasticienne britannique Tessa Farmer dont nous parlions il y a quelques semaines.
Part of an elite group of artists who emerged during electronic music’s boom period in the mid 90s along with the likes of Richard D. James, DJ Shadow and Richie Hawtin, when people tell you that Amon Tobin is a pioneer, you’d better believe it.
Flipping from career to career since then and keeping his options open, the Brazillian’s nomadic existence has now lead to Montreal and in the rosy glow of a massively successful transition into a ground breaking live performer (a trick few of his peers or copyists have pulled off successfully), the DJ/Producer/Other finds himself in the midst of his most ambitious project yet.
More of a sprawling curate’s egg than a structured timeline, his new multi-format retrospective is stuffed with outakes, remixes, demoes and other obscure, and previously unreleased, material.
Unlike last year’s year ‘Arkives‘ collection released by Hawtin under his cult-famous Plastikman alter ego, this isn’t a straight reissues project as such, although it does span work from Tobin’s entire career. At 6 ten inch vinyl discs, seven CDs and two DVDs, it almost goes without saying that it’s also pretty breathtaking in scope, and one which despite the inherent quality, is going to require levels of fan-only commitment on a par with fasting and pilgrimages. Truly if electronica has a trial by fire, then this must surely be it.
This fourteen track sampler trails the main body of work trying to execute on the thankless task of giving an accurate impression of the motherlode. Feted by a list of industry names that range from Trent Reznor to Brian Eno, as expected there’s a richness, intensity and wild contrast to the contents even in this highly distilled environment, the break dominated opener ‘Carry On Marmaduke‘ blending industrial white noise with flute and keyboard motifs, an intriguing combination all leaving the impression of a folk barbershop quartet jamming off their tits somewhere in the orbit of Mars.
This richly off centre experience is from one of the most orthodox compositions Tobin chooses to include. ‘Shut Down‘ sounds like Orbital filtered through an old East German public information film, whilst the eerily droning ‘Bath Man (Here Comes The Moon)‘ could’ve come direct from the soundtrack of one of the David Lynch films of which he’s reputedly such a fan.
Having successfully transitioned from producing to scoring both video games – to the extent that his work on Splinter Cell 3 is now universally recognised as a bona fide release – and films, it’s perhaps no surprise that one or two interludes come to sound stranded out of context. As proof, ‘Sunhammer‘s techno stabs and high impact breaks are head spinning, but sound too close to FSOL’s proto-glitch efforts circa ‘We Have Explosives’. In a similar way, both the ambient ‘Angels & Demons‘ and ‘Carl The Gift‘ offer brief glimpses of fascinating potential, and presumably exist in more expanded and rewarding formats elsewhere in Tobin’s vast hard drive archives.
Unpredictably however, this is a collection that offers greatest insight when structured at its simplest. To this end Bibio‘s remix of ‘Wooden Toy‘ features a gorgeous analogue undertow and spectral, processed voices that eloquently give speech to ghosts, and by contrast a blistering drum and bass remix of Ryuichi Sakamoto‘s ‘Grief‘ spins from ambiance to neck snapping dancefloor aggression and back again.
Few projects can escape the glare of concurrent spotlights on artistic integrity, creative scope and commercial imperative, but on this admittedly scant evidence it seems like here Tobin has managed to satisfy all three dimensions. Pricey but beautifully produced, this isn’t a box set with a perspective on the mainstream, although you suspect that Thom Yorke has already signed up.
Clearly, there was never any hope in a 60-a-mere-minute running time of offering a complete perspective on every nook and cranny of this release, which in full will take a review of biblical proportions. For greatest reward, complete immersion is likely to be recommended.
Tracklist : 01. Carry On Marmaduke 02. Madam Larivee 03. Wooden Toy (Reworked by Bibio) 04. Lost & Found (The Thief Colin Stetson's Lost & Found Redux) 05. Grief (Amon Tobin Remix) 06. Angels & Demons 07. Hard Run (Chase Scene Test) 08. Bath Scene (Here Comes The Moon Man) 09. Surge (Pete Wareham Translation) 10. Night Swim (Lorn Reel) 11. The Third Hand 12. Shut Down 13. Sunhammer (VIP Version) 14. Bloodstone
Et bien ! Il est là , le nouvel opus de Amon , tant attendu et désirer , sans perdre de temps décortiquons le monstre , si vous le souhaiter bien .
A la première écoute de la nouvelle oeuvre du maitre du break core electro , on ressent bien entendu l'atmosphère destructurer et ennivrant , qu'est devenu la marque de fabrique d'Amon Tobin .
Les tracks s'enchaine parfaitement créant un univers sonore hors normes , laissant pénétrer l 'auditeur à l'interieur d'effluves acoustiques inconnu . "Lost & Found" et "Dropped from the Sky" se prétent particulièrement à ce périlleux exercise de style .
Des chants viennent ponctuer 2 musiques , "Wooden Toy" et "Kitty Cat" , nous laissant un peu perplexe sur ce choix .
Est ce la structure du chant qui ne s'adapte pas au mélopées du maitre ou le contraire ?! Je vous laisse en juger par vous même .
Pour conclure , Isam est sans conteste un album de qualité qui semble tout de même pécher d originalité ; Puisque Amon Tobin , même si il experimente encore une fois la prise de multipes palettes sonores et s'ouvre de plus en plus avec des mélodies pour accompagner des chants , voire l 'excellent Two Fingers , au final Tobin ne surprant guère avec ce nouvel opus .
Et bien ! Il est là , le nouvel opus de Amon , tant attendu et désirer , sans perdre de temps décortiquons le monstre , si vous le souhaiter bien .
A la première écoute de la nouvelle oeuvre du maitre du break core electro , on ressent bien entendu l'atmosphère destructurer et ennivrant , qu'est devenu la marque de fabrique d'Amon Tobin .
Les tracks s'enchaine parfaitement créant un univers sonore hors normes , laissant pénétrer l 'auditeur à l'interieur d'effluves acoustiques inconnu . "Lost & Found" et "Dropped from the Sky" se prétent particulièrement à ce périlleux exercise de style .
Des chants viennent ponctuer 2 musiques , "Wooden Toy" et "Kitty Cat" , nous laissant un peu perplexe sur ce choix .
Est ce la structure du chant qui ne s'adapte pas au mélopées du maitre ou le contraire ?! Je vous laisse en juger par vous même .
Pour conclure , Isam est sans conteste un album de qualité qui semble tout de même pécher d originalité ; Puisque Amon Tobin , même si il experimente encore une fois la prise de multipes palettes sonores et s'ouvre de plus en plus avec des mélodies pour accompagner des chants , voire l 'excellent Two Fingers , au final Tobin ne surprant guère avec ce nouvel opus .
2005. Une époque pas si lointaine ou le phénomène Kinect relevait, au pire du rêve, au mieux de la science fiction. Une époque ou le domaine des jeux vidéo n’en finissait pourtant déjà plus de se surpasser, et offrait quelques opportunités d’avenir à une industrie musicale en crise, en missionnant quelques uns de ses représentants les plus aptes à faire un pas vers lui. En se chargeant de la bande son de “Splinter Cell Chaos Theory“, alors un des jeux d’espionnage les plus en vue du moment, Amon Tobin n’avait pas manqué de prouver à quel point il en était capable.
Six ans plus tard, à l’exception d’un inédit d’ouverture frappé par la foudre dubstep et d’un “Splinter Cell Conviction Theme Menu” posé à mi-parcours, il délaisse sa matière première, et la met à la disposition de quelques homologues motivés à l’idée de la retravailler. Autant le dire illico: en partant avec de si bons atouts, manquer le coche devenait une tâche plutôt ardue. Du coup, “Chaos Theory Remixed” échappe aux pièges qu’on a l’habitude de croiser au sein de ce genre d’exercice, qu’il s’agisse d’un nombre trop important de revisites sans intérêt, ou surtout d’un manque fatal de cohérence. Et pour cause, toutes les sonorités de base choisies par Amon Tobin restent ici la garantie d’un fil rouge incassable, qu’on décide de le mettre en pelote ou de le tricoter.
Forcément, certains comme Lorn ou Daedelus s’en sortent mieux que d’autres qui laisseraient presque l’impression de ne pas être allés jusqu’au bout de leurs idées (Kid Koala, Eskmo); quelques malins en profitent aussi pour surprendre et s’éloigner de leur registre habituel. C’est notamment le cas de The Qemists sur leur remix de “El Cargo”, à mille lieux de leur habituelle drum n’bass savonneuse qui remonte inévitablement à la surface ensuite sur le néanmoins efficace “Displaced”. Toujours est-il qu’aucun des contributeurs n’a eu le mauvais goût de découdre cette appréciable homogénéité à trop vouloir imposer sa patte. C’est l’élément déterminant qui fait que “Chaos Theory Remixed” s’écoute avec le même plaisir qu’un véritable album.
2005. Une époque pas si lointaine ou le phénomène Kinect relevait, au pire du rêve, au mieux de la science fiction. Une époque ou le domaine des jeux vidéo n’en finissait pourtant déjà plus de se surpasser, et offrait quelques opportunités d’avenir à une industrie musicale en crise, en missionnant quelques uns de ses représentants les plus aptes à faire un pas vers lui. En se chargeant de la bande son de “Splinter Cell Chaos Theory“, alors un des jeux d’espionnage les plus en vue du moment, Amon Tobin n’avait pas manqué de prouver à quel point il en était capable.
Six ans plus tard, à l’exception d’un inédit d’ouverture frappé par la foudre dubstep et d’un “Splinter Cell Conviction Theme Menu” posé à mi-parcours, il délaisse sa matière première, et la met à la disposition de quelques homologues motivés à l’idée de la retravailler. Autant le dire illico: en partant avec de si bons atouts, manquer le coche devenait une tâche plutôt ardue. Du coup, “Chaos Theory Remixed” échappe aux pièges qu’on a l’habitude de croiser au sein de ce genre d’exercice, qu’il s’agisse d’un nombre trop important de revisites sans intérêt, ou surtout d’un manque fatal de cohérence. Et pour cause, toutes les sonorités de base choisies par Amon Tobin restent ici la garantie d’un fil rouge incassable, qu’on décide de le mettre en pelote ou de le tricoter.
Forcément, certains comme Lorn ou Daedelus s’en sortent mieux que d’autres qui laisseraient presque l’impression de ne pas être allés jusqu’au bout de leurs idées (Kid Koala, Eskmo); quelques malins en profitent aussi pour surprendre et s’éloigner de leur registre habituel. C’est notamment le cas de The Qemists sur leur remix de “El Cargo”, à mille lieux de leur habituelle drum n’bass savonneuse qui remonte inévitablement à la surface ensuite sur le néanmoins efficace “Displaced”. Toujours est-il qu’aucun des contributeurs n’a eu le mauvais goût de découdre cette appréciable homogénéité à trop vouloir imposer sa patte. C’est l’élément déterminant qui fait que “Chaos Theory Remixed” s’écoute avec le même plaisir qu’un véritable album.
Musician, programmer, recording artist, beatsmith, dance floor commander, composer, sound designer, bad ass motherfucker. Amon Tobin is all of these things but most of all a forward thinker. Pushing forward and never looking back has always been his focus. This is what gets him up in the morning and what keeps him up late into night.
Amon Tobin never set out to be in the music industry. To him music is an end in itself, not a path to commercial success. His own success is basically a bi product of his obsession and remains something of a welcome mystery to him. The fact is, whether or not the world had ever heard of Amon Tobin he would still be creating music. His life has been a long term love affair with sound and rhythm and a personal study of both. his work is a contribution to the evolution of sound in the spirit of the pioneers of electronic music.
Amon has released a series of critically claimed full lenght albums alongside a number of side projects which vary from film score work to collaborations with artists who range from classical to hip hop and much in between. Curiosity and a relentless drive to explore has lead Amon to various places in music but the the real fruits of this are in the combined knowledge gained from these experiences. Knowledge of how music music and sound work and the passionate application of this to his own personal creations.
Musician, programmer, recording artist, beatsmith, dance floor commander, composer, sound designer, bad ass motherfucker. Amon Tobin is all of these things but most of all a forward thinker. Pushing forward and never looking back has always been his focus. This is what gets him up in the morning and what keeps him up late into night.
Amon Tobin never set out to be in the music industry. To him music is an end in itself, not a path to commercial success. His own success is basically a bi product of his obsession and remains something of a welcome mystery to him. The fact is, whether or not the world had ever heard of Amon Tobin he would still be creating music. His life has been a long term love affair with sound and rhythm and a personal study of both. his work is a contribution to the evolution of sound in the spirit of the pioneers of electronic music.
Amon has released a series of critically claimed full lenght albums alongside a number of side projects which vary from film score work to collaborations with artists who range from classical to hip hop and much in between. Curiosity and a relentless drive to explore has lead Amon to various places in music but the the real fruits of this are in the combined knowledge gained from these experiences. Knowledge of how music music and sound work and the passionate application of this to his own personal creations.