Origine du Groupe : U.K Style : Reggae , Dancehall Sortie : 2012
From http://www.jahtari.org Deadly disc charged with raw sound system vibes by the man called Mr. Williamz on a bunch of heavyweight Maffi riddims, coming straight from the Copenhagen underground. With scorchers like "Sit Down Steady", the must-have "Where The Man Come From" and the anthem "Dancehall Hobby" it becomes clear very quickly that this man's favourite hobby ain't stamp collecting...
To give it a nice sound-system-tape feel the tunes have been faithfully run to cassette and back, Tapes dubbed up the Kriminel Riddim live, the bassline in the Hobby Riddim is by Pupajim and disrupt rolled it all up into a big one in the end.
Like the "Tann Up Solid EP" this one also comes with a masterpiece of a cover from Ellen G. / MyLord - a genius tribute to the veterans of sound system culture! Boomshot record - not to be missed!
Tracklist : 01.Mr. Williamz - Sit Down Steady 02.Maffi - Kriminel Riddim 03.Mr. Williamz - Dancehall Hobby 04.Maffi - Hobby Riddim 05.Mr. Williamz - Where The Man Come From
Origine du Groupe : Germany , U.K , Denmark , Japan Style : Reggae , Ragga Dancehall Sortie : 2012
From http://www.jahtari.org The Maffi helicopter finally takes off again for it's next mission, this time with a Rub-A-Dub specialist team on board who are about to infiltrate unsuspecting dancefloors worldwide. Sensi expert Kenny Knots parachutes out first with a boom tune called "Herb From Grow" in his backpack, while special agent Speng Bond - with the license fi toast - is keeping up the vibes in the flying command center with "Tann Up Solid". The Ninja MC team Rub-A-Dub Market, who usually run tings and sound system special ops code- named "Part2Style" down in Tokyo / Japan, are at the controls of the B-side with their track "Fever".
Inside the suitcase on the backseat is the "Robotron Riddim", the dub version of Ranking Levy's "Mad Man Syle" (from "Jahtarian Dubbers Vol. 3"). Three murdah Rub-A-Dub cuts on some rare, early Maffi riddims plus one Dub - for your ears only! All produced and dubbed up by disrupt in the Jahtari bunker, with a bomb of a cover from the Superhero team Ellen G. / MyLord, who also did the masterpiece sleeve for Mr. Willamz' "Dancehall Hobby EP".
Tracklist : 01 - Kenny Knots - Herb From Grow 02 - Speng Bond - Tann Up Solid 03 - Rub-A-Dub Market (Part2Style) - Fever 04 - Maffi - Robotron Riddim
This is the easiest (note that this is relative to the other 2) Streets of Rage soundtrack to find, having been released in the United States. The tracks on this soundtrack are identical to the Japanese CD soundtrack known as "Bare Knuckle II". Composed and played by Yuzo Koshiro (with a few by Motohiro Kawashima), this is said to be one of his greatest and it shows the power of the 8-bit Mega Drive/Genesis soundchip. The music is described by Yuzo as "hard-core techno". The CD contains 20 tracks and was produced by him and Kyoji Kato. Interestingly some fans have noticed that the song "Under Logic" sounds like The Shamen's mid 90s hit Move Any Mountain and The S.O.R Super Mix is similar to Enigma's Sadeness. Another interesting fact about S.O.R. Super Mix is that it is composed from parts of previous Streets of Rage songs: The Street of Rage, You Became The Bad Guy (being the core of the song), and The Last Soul. The Arranged version of You Became The Bad Guy also has parts of choir similar to Sadeness. The track lists are as follows:
Stand High a sortit un nouvel album "Midnight Walkers", analyse :
Je ne pense pas nécessaire de faire une présentation du Stand High Crew, mais au cas ou vous ayez hiberné pendant quelques années ou que vous reveniez du futur pour lire cet article, je vais m’y coller.
Stand High, c’est 3 membres MAC Gyver , Rootystep et bien sûr Pupajim le MC. C’est d’ailleurs par la voix de Pupajim et ce style si particulier entre toast et rubadub qu’est né le « dubadub » [1] style si cher au crew breton. Pupajim qui est, d’ailleurs, plébiscité par le public à même l’honneur d’être joué sur certaines radios dont Radio Nova et apparaît comme le moteur visible du crew. Mais Stand High c’est aussi et surtout une bande de déchaînés, toujours prêt à « pull-uper » [2] une tune et mettre le feu à une soirée qui s’enfonce dans la moiteur de la nuit. Stand High c’est aussi un « sound system » sans sono… les représentants les plus emblématique de la nouvelle scène, celle des djeuns avec des casquettes américaine avec l’étiquette encore collée dessus, des blousons de ski en plastique bleu fluo des années 80, des lunettes à la P. Manœuvre, des grosses envie de jumper à la moindre tune; c’est une scène qui attire un nouveau public, pas forcément attaché aux valeurs originelles du dub, mais plus à faire la fête à fond, a kiffer le son et les grosses basses; un public plus orienté club...
Pour finir Stand High c’est 10 ans à poser du son en soirée et cinq maxi: “Business of War”, “Hey Georges”, “Dubadub Definition”, “Amplifier” et “Mr Bossman”; Tous ou presque sont sold out et maintenant Stand High c'est un album : “Midnight Walkers”.
Ce nouvel album qui est disponible depuis la fin janvier en LP/CD et digital semble être un nouveau commencement pour les Bretons qui après avoir pas mal écumé les sound systèmes français ont voulu poser du contenu en studio. Le crew a des influences plus que nombreuses et diverses; bien sûr le dub des origines mais aussi la new wave, la bass music au sens général et même une petite dose de hip-hop. Ce melting pot d'influences a pour conséquence de proposer une musique qui n'a plus grand chose à voir avec le dub au sens stricto senso même si on retrouve un esprit de défricheurs et de bidouilleurs...
Assez proche du label allemand Jahtari ils creusent le même sillon d’une musique aux influences dub en proposant une version différente du reggae. Jahtari et disrupt l’on fait par leur approche « chip-tune » les Stand High emboîtent le pas avec des influences plus new wave parfumées au dub a dub.
Ils chamboulent les codes d’une musique souvent enfermée dans des lyrics militant où le rasta que nous ne somme pas tous, ne se reconnaît pas forcément. Attention, nous ne disons pas que les Stand High n’ont rien à dire que leurs lyrics sont tous légers. Certes par moment, l’ambiance est bonne enfant et le fond des textes n’est pas très profond. Ils racontent plus facilement leur "légende" et leurs soirées que la souffrance du monde. C'est une question de point de vue. Cependant certains morceaux marient avec brio une musicalité moderne, convaincante et un texte traitant d’actualité : « Boat People » par exemple qui fait le constat d’une certaine dissymétrie de traitement aux frontières en riches et pauvres. Le coté assez léger de certains textes comme le « The Bar » nous rappellera, un autre groupe français qui utilisait aussi le dub a dub avec brio mais en occitan, je veux bien évidement parler des Massilia Sound System qui dans leurs textes revendiquent une envie démesurée de mettre le oaï ! Une vision de la fête que, je pense, partagent les brestois nous le verrons plus loin dans l'album. Quoi qu'il en soit au niveau des lyrics, on a systématiquement le droit à des instrumentaux efficaces, léchés à la perfection pour proposer toujours une musique entraînante et novatrice.
Plus loin dans l'album, on retrouve avec un peu de surprise deux morceaux très hip-hop old school. On ne connaissait pas les Stand High dans ce registre mais « Muskateer Sword » et « Home made » aux intrus minimalistes et aux textes auto-centrés parlent du crew, de leurs aventures… on y retrouvera des influences ou des clins d’œil au Hip-Hop américain de l’époque de Grand Master Flash et du courant de la fin des années 80… assez déconcertant mais très bien réalisé.
Le disque avance et le meilleur arrive avec des tunes digitales comme savent si bien le faire les Stand High : « The Big Tree » un ôde à un arbre, est un sublime morceau introduit en accapella pour une montée en puissance ou le flow aiguisé de Pupajim rebondit sur le riddim digital. Dans « Dub it » et « Holiday today » on sent l’ambiance des soirées « dubadub residance » du Vauban avec des morceaux entre dub steppa et électro avec une pointe de new wave; synthétiques, percussifs, répétitifs, et dansants, ils revigorent cette fin d’album. On enchaîne par « Speaker Box », un mix qui gratte, dirty style, découpé sur un riddim steppa militaire avec une basse pachydermique puis vient « Automatic Attack » expérimentation sonore qui finit sur une explosion très clubbing…
On ne pouvait pas en attendre moins des Stand High, ils produisent une musique étiquetée dub mais n’en ont plus (ou pas) la fibre… j’entends déjà les vieux de la vieille crier au scandale : "De mon temps le dub c'était différent". "On sait, ils sont comme ça, les jeunes de nos nos jours, ils se jouent des codes et ne respectent plus rien". Certes pas besoin d’être rasta et d’avoir des dreads pour kiffer et faire cette musique les Stand High l’ont bien compris. Par contre le dub est mis de coté, l'utilisation d’effets est minimale, les codes du genre sont très discrets et à notre avis le crew fait un pas de plus vers une musique de club. On retrouve les Stand High dans une position assez ambiguë à la limite schizo, entre dub et club, tunes posées et travaillées et tunes orientées dancefloor, une production entre prod de sound et album studio. Ça resemble au début d'une transition, ou les bretons tenterons de maintenir leur public de base avec des maxis vinyls plus sérieux du genre de Frequencies que Pupajim avait fait avec King Midas et tenterons de convaincre un public moins acquis au milieu du dub; beau pari...
Au final l'album est très dansant et va fédérer les dubbers et les clubbers sur certains morceaux, plaire aux amateurs de nouveaux sons ainsi qu’aux aficionados du crew; mais en tout les cas il va cartonner, c'est sur tout simplement parce que les Stand High sont une machine à tube !
Ms Hitomi est partout, elle s'incruste désormais sur le moindre sillon qu'enregistre ce bon vieux Kevin. Sauf que Black Chow est leur projet à eux, et personne d'autres. Pas de featuring, non les deux ensembles sur un projet commun. Pas une pièce rapportée à la dernière minute non plus. Black Chow sort là son premier EP, après avoir dispersé des morceaux sur quelques compilations (Souljazz, et Hyperdub, bref, les maisons de Martin d'une manière ou d'une autre). Black Chow est une sorte de forme mutante de King Midas Sound, c'est à dire un dub électronique ultra sexué et langoureux, qui se croiserait avec la teigne du riff 8bit tout sec qu'on rapprocherait plus, par fainéantise, de The Bug. La super nes en rut contre le minitel. La pochette, proposé par Ms Hitomi (encore) semble affirmer le propos: typo du web des années 90, couleur rasta, et Alice qui chute dans le cosmos face à un... critters (?). Deux faces dont une se décline en 3 versions "instrumentalement" identiques, mais dont la voix change, ou disparait totalement -idem pour l'autre face mais en double version, soit 2 vrais morceaux pour 5 pistes. Martin recycle ses propres sons et gimmicks, on sent qu'il tourne un peu en rond. Récemment, il admettait s'être investit dans la construction d'un modulaire. On espère que ce projet débouche sur une redéfinition de son langage. Ceci dit, ce 12" est un disque qu'on a plaisir à se passer, et même à se repasser.
Ms Hitomi est partout, elle s'incruste désormais sur le moindre sillon qu'enregistre ce bon vieux Kevin. Sauf que Black Chow est leur projet à eux, et personne d'autres. Pas de featuring, non les deux ensembles sur un projet commun. Pas une pièce rapportée à la dernière minute non plus. Black Chow sort là son premier EP, après avoir dispersé des morceaux sur quelques compilations (Souljazz, et Hyperdub, bref, les maisons de Martin d'une manière ou d'une autre). Black Chow est une sorte de forme mutante de King Midas Sound, c'est à dire un dub électronique ultra sexué et langoureux, qui se croiserait avec la teigne du riff 8bit tout sec qu'on rapprocherait plus, par fainéantise, de The Bug. La super nes en rut contre le minitel. La pochette, proposé par Ms Hitomi (encore) semble affirmer le propos: typo du web des années 90, couleur rasta, et Alice qui chute dans le cosmos face à un... critters (?). Deux faces dont une se décline en 3 versions "instrumentalement" identiques, mais dont la voix change, ou disparait totalement -idem pour l'autre face mais en double version, soit 2 vrais morceaux pour 5 pistes. Martin recycle ses propres sons et gimmicks, on sent qu'il tourne un peu en rond. Récemment, il admettait s'être investit dans la construction d'un modulaire. On espère que ce projet débouche sur une redéfinition de son langage. Ceci dit, ce 12" est un disque qu'on a plaisir à se passer, et même à se repasser.
La musique 8 bit n’en finit pas de me surprendre. Si on la savait capable de produire des titres pop d’une incroyable efficacité (écoutez Disasterpeace "Ensis"), on la sait désormais aussi capable de jouer avec les codes et les styles musicaux comme c’est le cas sur ce magnifique Ep signé Coova & Bud Melvin. Un Ep dans lesquel la 8bit rencontre la country/western music, ou comment le banjo et les sonorités numériques basiques se marient à merveille sur 4 titres totalement bluffants. Et plus je les écoute, plus je me dis qu’il a quelque chose de vraiment unique dans la musiquedu duo Coova and Bud Melvin