Country : U.S.A Genre : Rock Soul Blues Style : Psychedelic Rock , Blues Rock , Soul
Label : Hybrid Recordings
Tracklist :
1. Gonna Move 2. New Train 3. Jet Airliner 4. Wait On What You Want 5. Venutian Lady 6. Cosmic Mirror 7. Let's Move And Groove Together 8. Indian Boy 9. A Bit Of All Right 10. Taking Your Love Down
Produced by: Ben Sidran Special guests on the album include: Jerry Garcia, Merle Saunders, and The Persuasions.
Key Players – Paul Pena – guitar, vocals and piano. Ben Sidran – Piano and Organ. Harvey Brooks – bass. Gary Malabar – drums and percussion
Country : U.S.A Style : World Music , Jazz World , Blues
Tracklist :
01. Okra 02. Rain Shower 03. Natchez Shopping Blues 04. Your Lips 05. Harlem Country Girl 06. Zora 07. Young Mama 08. Bubber (If Only) (Olu Dara / Mayanna Lee) 09. Father Blues 10. Jungle Jay (Olu Dara / Nas) 11. Kiane
Tracklist : 1. Stop Running 'Round 4:24 2. Trouble In My Way 2:35 3. The Road Is So Long 3:14 4. Wrapped Up In Love 3:41 5. Rock Me 4:20 6. Short Dress Woman 3:19 7. Five Long Years 4:36 8. Got To Leave ChiTown 3:41 9. Heartaches And Pain 6:20 10. Key To The Highway 3:28 11. Do You Hear? 4:35 12. Here I Go Again 1:42
Carey Bell (vocals, harmonica) Lurrie Bell (vocals, guitar) James Bell (percussion).
Recording information: SBC Studios, Kouvola, Finland (01/1991).
Origine du Groupe : France Style : Jazz Fusion , Blues , Soul , Funk
Tracklist : 1. Stand Up 2. Output 3. Childhood 4. Over the Mountain 5. Tell Me Something Good 6. Blackstar 7. What a DIrty Night 8. Do It Right Now 9. P.
Origine du Groupe : North America Style : Blues Rock
Tracklist : 1.Pressure 2.Why You Act Like That 3.Tribute 4.Gotta' Pretty Woman 5.She Threw My Clothes Out 6.Treatin' Me So Bad 7.Bad Luck City 8.King 9.I Got The Blues 10.Hard Candy Part II
Origine du Groupe : North America Style : Blues Rock , Rythm & Blues Sortie : 2012
From http://www.bettyelavette.com “Ms. LaVette now rivals Aretha Franklin as her generation’s most vital soul singer. She uses every scrape, shout and break in her raspy voice, with a predator’s sense of timing, to seize the drama of a song.” - New York Times
Bettye LaVette celebrates her 50th anniversary in the music business (note: can someone check this - there must be some mistake!) with the release of her new album, "Thankful N' Thoughtful", on ANTI- Records - as well as the publication of her long-time-coming book, variously described as 'engrosing', 'riviting', 'hair-raising' and only suitable for over 18s - the tell-it-like-it-is autobiography: "A Woman Like Me", co-written with David Ritz, the highly-regarded author of books on R&B legends such as Ray Charles, Smokey Robinson, Aretha Franklin and Marvin Gaye.
Tracklist : 01 – Everything Is Broken 02 – I’m Not The One 03 – Dirty Old Town 04 – The More I Search (The More I Die) 05 – I’m Tired 06 – Crazy 07 – Yesterday Is Here 08 – Thankful N’ Thoughtful 09 – Fair Enough 10 – Time Will Do The Talking 11 – Everybody Knows This Is Nowhere 12 – Dirty Old Town (slow version)
Un peu plus de dix ans après ses premiers pas musicaux effectués alors que le blues rock touarègue commençait à se faire entendre au-delà du désert, le groupe Terakaft fait valoir la qualité de ses chansons plus que sa volonté de se démarquer sur cette scène fortement concurrentielle. Son quatrième album Kel Tamasheq bénéficie de l’expérience du producteur-réalisateur britannique Justin Adams, réputé pour son travail avec Tinariwen.
Lorsque le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a proclamé unilatéralement l’indépendance du Nord Mali, début avril, après avoir pris les villes symboliques de Tombouctou, Gao et Kidal, l’actualité a soudain fait écho aux revendications identitaires portées avec tant de convictions par la scène musicale touarègue. Mais le scénario n’a pas tardé à s’affranchir de sa dimension presque romantique pour s’inscrire dans un schéma au goût politique amer. Et la lutte de pouvoirs qui a vu le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) évincer le MNLA après quelques semaines a fini par doucher de nombreux espoirs.
Pour les membres de Terakaft, cette situation de crise au Mali – qui s’est propagée jusqu’aux institutions de Bamako – s’est d’abord traduite par l’impossibilité d’obtenir à temps un visa pour voyager, conduisant à l’annulation de plusieurs concerts sur le sol européen au début de l’été. De quoi aussi pester un peu plus contre l’absurdité de ces frontières géographico-administratives qui découpent le désert au grand dam des nomades, car Sanou Ag Ahmed, le guitariste du groupe, n’a pas eu les mêmes soucis pour traverser la Méditerranée : lui est détenteur d’un passeport algérien. La restriction de certaines libertés individuelles décidée par les chefs du Mujao, au nom de la religion, n’est pas vraiment du goût de ce rockeur trentenaire, qui écoute aujourd’hui Pink Floyd et Dire Straits.
Dans les pas de Tinariwen
Quand il a commencé à s’intéresser à la guitare, à dix ans, il était surtout attiré par le son, si surprenant pour quelqu’un habitué à un cadre de vie où les bruits sont rares ! “Pas de radio, pas de télévision, pas de voiture”, résume-t-il. A l’époque où Tinariwen montre le chemin à suivre et s’apprête à avoir une résonnance internationale avec l’album Radio Tisdas Sessions, il prend l’initiative de créer Terakaft. Pas d’effectifs pléthoriques, mais une équipe resserrée. “Comme aux origines du rock”, commente Philippe Brix, devenu leur manager après avoir été celui de Lo’Jo et de Tinariwen.“C’est un groupe assez intriguant parce que familial”, ajoute-t-il. Sanou et son demi-frère Abdallah ont appris à jouer auprès de leur oncle Diara, qui a pris en main le leadership du projet. L’homme a une légitimité qu’aucun musicien touarègue ne remettrait en question car il a longtemps été un membre éminent de Tinariwen, apportant sa contribution à nombre de chansons.
Difficile, néanmoins, de se faire une place quand on vient derrière un tel groupe emblématique. “C’est très long”, poursuit Philippe Brix, lucide. “Il y a une dizaine de groupes touarègues qui sont à la conquête de leur marché. Celui-ci existe, il y a de plus en plus de demandes pour Terakaft ou Tamikrest, Bambino… Tartitt avait aussi montré qu’on pouvait aller dans un registre plus traditionnel. C’est très ouvert. Il n’y a pas encore vraiment de résultats mais il n’y a aucun doute que tout le monde se regarde !"
Des hommes libres
Pour son quatrième album fait en studio, commercialisé pas même dix-huit mois après Aratan N Azawad, Terakaft s’est d’ailleurs offert les services d’un “spécialiste” : le guitariste britannique Justin Adams, compagnon de jeu de Robert Plant, s’est déjà illustré à plusieurs reprises dans le blues rock touarègue en réalisant deux albums de Tinariwen. Sa valeur ajoutée ? Non seulement il connaît ce genre jusque dans ses recoins les moins visibles, mais il sait également décoder ces musiciens qui parlent peu, regardent beaucoup, ont parfois l’air d’être triste, voire de s’ennuyer, afin de trouver avec eux le mode de communication adéquat.
L’idée de faire participer aux chœurs et au violon touarègue quelques membres de la tribu angevine de Lo’Jo, jamais bien loin pendant les dix jours d’enregistrement, n’avait rien de préméditée. Faire entrer ces éléments au chausse-pied, en forçant ici ou là, n’aurait tout simplement jamais fonctionné. Question d’approche de la musique. Aussi professionnelle soit leur démarche, avec ce qu’il faut de préparation des chansons en amont, les Terakaft ont en eux cette liberté des hommes du désert qui, transcrite sur les cordes d’une guitare, rime avec spontanéité.
Dix ans. Ça fait déjà dix ans que Norah Jones a débarqué dans le paysage musical comme une petite fleur des champs sur le morne tarmac de la pop un tantinet du vulgaire de ce début de siècle. Toute fraiche, toute frêle, et pourtant indestructible, à l’instar de sa voix, aussi fragile en surface que puissante quand les circonstances l’exigent. La fille de Ravi Shankar (est-il encore nécessaire ou pertinent de le rappeler aujourd’hui ?) poursuit, albums après albums après albums –Little Broken Hearts est son 5e en solo-, à faire éclore ses petites chansons. D’inspiration tour à tour jazz, pop, rock, ou empreinte des expérimentations transverses qu’elle a pu mener avec des personnes aussi diverses que le groupe Wax Poetic, Q-Tip, Ray Charles, Belle & Sebastian, Herbie Hancock, OutKast ou Peter Malick, Little Broken Hearts s’inscrit incontestablement dans la discographie de la jeune et belle et dame (que l’on a aussi pu voir au cinéma chez Wong Kar Wai ou Seth McFarlane). Mais comme à chaque disque depuis Come Away With Me, elle s’éloigne un peu plus de son terreau jazz-club new yorkais originel pour alimenter ses pièces de sonorités plus neuves.