Un pulsar à rayons X attire la matière de son étoile compagne.
Interprétation artistique : NASA/Dana Berry
Thunderbolts, par Michel Gmirkin, le 26 mai 2008
De nouvelles données sur une étrange paire d'étoiles sont en contradiction avec les attentes des astronomes et remettent en question le modèle standard.
Plusieurs articles de la série Pictures of the Day de Thunderbolts portent sur le thème des étoiles variables, des étoiles à neutrons et des magnétars, dans la perspective du génie électrique et de la physique du plasma. Des rapports ont démontré à maintes reprises la surprise et la perplexité exhibées par les astronomes à propos d'objets célestes qui échappent à leurs attentes théoriques diverses.
Il semble à présent que la découverte d'un pulsar doté d'un compagnon semblable au Soleil a une fois de plus laissé les astronomes perplexes et menace de prouver la fausseté du modèle standard. Mais chose pareille est-elle possible ? La falsifiabilité [*] peut-elle toujours être appliquée à la théories, conformément à la méthode scientifique ? Ou bien, la vraie science est-elle démodée ?
Dans un article récent, un radio astronome a écrit :
L'astronome Scott Ransom, du National Radio Astronomy Observatory de Charlottesville en Virginie, a déclaré : « La grande question est comment diable cette chose se forme, car elle ne suit pas nos modèles standard dans la façon dont se forment ces choses. Si vous demandiez à n'importe quel astronome si nous avons trouvé un système comme celui-ci, il vous dirait que non. Il s'agit donc d'une immense surprise. »
Si les conclusions à propos du pulsar associé à une étoile semblable au Soleil sont correctes, c'est un coup dur pour les théories conventionnelles. La découverte était totalement imprévue et, plus important, semblait être exclue en tant que possibilité dans le cadre des hypothèses adoptées auparavant.
Un autre article se fait une fois de plus l'écho de la surprise de la communauté astronomique, qui échoue à prédire les caractéristiques principales de ce système :
David Champion de l'Australia Telescope National Facility a déclaré : « Nos idées sur la façon dont sont créés les pulsars aux rotations les plus rapides, ne permettent de prédire ni le type de leur orbite ni le type de leur étoile compagne. Nous devons mettre au point de nouveaux scénarios pour expliquer cette étrange couple. . . Ce que nous avons trouvé est un pulsar rythmé à la milli-seconde, sur une orbite du mauvais type autour de ce qui semble être une étoile du mauvais type. Nous devons à présent comprendre comment s'est créé cet étrange système. »
Les astronomes sont apparemment avides de faux espoirs dans leurs tentatives d'expliquer cette association stellaire inattendue et sa géométrie orbitale. Si l'on en croit l'affirmation de Karl Popper, selon laquelle la falsifiabilité est le critère déterminant si une théorie est ou n'est pas scientifique, cette dernière série de communiqués de presse semble avoir démontré la fausseté du modèle standard. La question est maintenant de savoir si ce fait sera reconnu, ou si les astronomes balayeront simplement sous le tapis cette autre déconvenue prédictive. (Voir Conjectures et réfutations, de Sir Karl R. Popper).
Combien d'échecs prédictifs sont nécessaires avant qu'une théorie puisse être démontrée fausse ? « Un, » selon Popper. Une contradiction concrète suffit pour démontrer la fausseté d'une théorie et pour exiger d'en envisager une nouvelle.
Si le modèle standard est démontré faux, qu'arrive-t-il aux objets théoriques basés sur elle, comme les naines rouges, les supernovae, les étoiles à neutrons, les pulsars et les trous noirs ? Est-ce que les théories existantes peuvent être récupérées, ou d'autres alternatives doivent être considérées ? Y a-t-il deux choix s'excluant l'un l'autre, ou bien le domaine de la cosmologie doit-il être ouvert aux théories concurrentes viables et aux critiques de l'extérieur ?
Il est temps d'envisager d'autres théories qui peuvent avoir une plus grande réussite prédictive, même si elles exigent de réétudier un certain nombre d'hypothèses de base sur les étoiles et l'Univers en général. Si l'ingénieur électricien Don Scott et le physicien spécialiste du plasma Wal Thornhill ont raison, alors des hypothèses radicalement différentes basées sur le plasma et l'électrodynamique devraient être appliquées à l'astronomie et à la cosmologie. Les théories doivent être en accord avec les données spatiales et avec les principes concernant le plasma et l'électricité, glanés durant des décennies de recherche en laboratoire.
L'Univers est constitué de plasma à plus de 99 pour cent. Le plasma est bon conducteur, bien qu'il ne le soit pas de manière idéale, et il n'y a aucune raison de penser que son comportement dans l'espace diffère de celui en laboratoire. Il n'y a aucune raison de mettre en avant la notion erronée d'un univers électriquement neutre en dépit des preuves contradictoires que nous voyons partout dans l'espace.
Original : http://www.thunderbolts.info/tpod/2008/arch08/080526predictions.htm
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
* NDT : La falsifiabilité d'une théorie est la possibilité d'en débattre scientifiquement, de prouver sa fausseté ou sa véracité grâce à des preuves scientifiques.
Voici un exemple concret, qui montre que la théorie gravitationnelle actuelle n'obéit pas à la falsifiabilité, et n'est donc pas scientifique selon les critères de Karl Popper :
Pour expliquer la cohésion des galaxies spirales (pourquoi les étoiles aux extrémités des bras ne sont pas éjectées par la force de rotation, pourquoi les galaxies tournent en formant un bloc compact) en préservant la théorie gravitationnelle standard, les astrophysiciens ont inventé la « matière sombre. » Un truc invisible et indétectable, qui souderait les galaxies tout en laissant la liberté : aux planètes de tourner autour des étoiles ; aux comètes de voyager en tous sens ; aux lunes de tourner autour des planètes ; aux habitants des planètes de se déplacer sur celles-ci.
Cette explication est plus du domaine de la science-fiction à deux balles que de la science. Elle invoque une chose inconnue aux propriétés miraculeuses, inaccessible à l'analyse et donc impossible à débattre scientifiquement, pour expliquer un fait scientifique (qui s'explique d'ailleurs très bien dans le cadre de la physique du plasma).
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