Friday, July 29, 2011

Why? - Oaklandazulasylum

http://cdn.pitchfork.com/media/8670-oaklandazulasylum.jpg

http://whywithaquestionmark.com

http://www.myspace.com/whyanticon

Origine du Groupe : North America

Style : Experimental , Darkfolk , Hip Hop

Sortie : 2003



Par Traulever pour http://www.dmute.net



Why? Pourquoi ? En voilà un joli mot qui nous permet de poser plein de questions comme : "Why Oaklandazulasylum is sold in hiphop counter of records shops tough it's as hiphop as the last Mogwaï
album?" et en français : "Pourquoi Oaklandazulasylum est vendu au rayon hip-hop des disquaires alors qu'il est aussi hip-hop que le dernier Mogwaï ?"

Nul doute que Why? a pris ce pseudo en pensant aux questions qu'on allait lui poser après l'écoute de ses morceaux.



Bien que Why? fasse partie d'Anticon, on ne retrouve finalement qu'assez peu de hip-hop dans cet album, qui est plutôt dans l'esprit expérimental de cLOUDDEAD ou Reaching Quiet. Ce qui est sûr,
c'est que les expérimentations de Why? peuvent amuser et intéresser comme elles peuvent très rapidement ennuyer l'auditeur. Les changements de style, de rythme au sein des morceaux sont parfois
très brusque, pas vraiment choquant mais surtout suprenant et déconcertant. Ainsi la chanson Bad Entropy dont l'intro nous laisse penser qu'on aura un titre très pop évolue en un morceau
dépouillé où un rap froid est posé sur un beat de batterie répétif et trois notes de guitare, puis on enchaîne sur un passage planant avec la mélodie lointaine et étouffée d'un orgue et enfin
retour au beat hip-hop. Même chose sur le titre Seventeen qui commence avec un sample de fanfare, puis enchaîne sur un passage planant à la guitare accompagnée du chant de Why? et de sons
étranges et termine sur un bruit de saturation très désagréable.

On pourrait également parler de l'affreuse intro de A Little Titanic où un orgue et la voix filtrée de Why? viennent se poser sur une espèce de rythme house. On commence à craindre le pire. Et
évidemment un break étrange arrive et nous fait passer à une ambiance plus sombre, avec un beat toujours étrange mais plutôt plaisant. Certains titres sont carréments pop ou rock, comme Women
Eye, "No." ou encore Early Whitney. Why? lui-même parle d'un croisement impropable entre darkfolk digital et hip-hop, c'est dire l'aspect conceptuel et expérimental de cet album.



Il faut vraiment plusieurs écoutes pour rentrer dans l'album tant il est déroutant et imprévisible. Inutile de préciser que ce disque n'est pas facile d'accès et qu'il n'aura pas de succès sur
une nouvelle compil lounge vu qu'il nécessite une écoute attentive. Si certains trouveront cet album génial pour son coté expérimental, d'autres pourront le trouver mauvais pour les mêmes
raisons, car, comme souligné précédemment, les changements au sein d'un morceau nous désorientent facilement. De même, ceux qui s'attendaient à une pure bombe hip-hop d'un des membres d'Anticon
risquent d'être un peu déçus. Les autres, ceux qui n'ont pas peur d'être désarçonnés et ceux qui avaient aimé Reaching Quiet aimeront probablement Oaklandazulasylum. Mais pour vous faire une
véritable idée de cet album, il faut l'écouter et, si possible, bien l'écouter. Cet album ne peut réellement s'apprécier qu'au bout de plusieurs écoutes attentives. Bon courage, vous en aurez
besoin.

 



Tracklist :

01/ Ferriswheel

02/ Cold Lunch

03/ Afterschool America

04/ Our Neighbours' Daughter

05/ A Little Titanic

06/ Weak Moon

07/ Early Whitney

08/ Dream on Courtelyon

09/ Women Eye, "No."

10/ Dirty Glass

11/ Shirtless, Sheetless, and

12/ Bad Entropy

13/ Seventeen

14/ Ape in Cage With Wire Cutters

mp3

DOWNLOAD1.gif

Why? - Oaklandazulasylum

http://cdn.pitchfork.com/media/8670-oaklandazulasylum.jpg

http://whywithaquestionmark.com

http://www.myspace.com/whyanticon

Origine du Groupe : North America

Style : Experimental , Darkfolk , Hip Hop

Sortie : 2003



Par Traulever pour http://www.dmute.net



Why? Pourquoi ? En voilà un joli mot qui nous permet de poser plein de questions comme : "Why Oaklandazulasylum is sold in hiphop counter of records shops tough it's as hiphop as the last Mogwaï
album?" et en français : "Pourquoi Oaklandazulasylum est vendu au rayon hip-hop des disquaires alors qu'il est aussi hip-hop que le dernier Mogwaï ?"

Nul doute que Why? a pris ce pseudo en pensant aux questions qu'on allait lui poser après l'écoute de ses morceaux.



Bien que Why? fasse partie d'Anticon, on ne retrouve finalement qu'assez peu de hip-hop dans cet album, qui est plutôt dans l'esprit expérimental de cLOUDDEAD ou Reaching Quiet. Ce qui est sûr,
c'est que les expérimentations de Why? peuvent amuser et intéresser comme elles peuvent très rapidement ennuyer l'auditeur. Les changements de style, de rythme au sein des morceaux sont parfois
très brusque, pas vraiment choquant mais surtout suprenant et déconcertant. Ainsi la chanson Bad Entropy dont l'intro nous laisse penser qu'on aura un titre très pop évolue en un morceau
dépouillé où un rap froid est posé sur un beat de batterie répétif et trois notes de guitare, puis on enchaîne sur un passage planant avec la mélodie lointaine et étouffée d'un orgue et enfin
retour au beat hip-hop. Même chose sur le titre Seventeen qui commence avec un sample de fanfare, puis enchaîne sur un passage planant à la guitare accompagnée du chant de Why? et de sons
étranges et termine sur un bruit de saturation très désagréable.

On pourrait également parler de l'affreuse intro de A Little Titanic où un orgue et la voix filtrée de Why? viennent se poser sur une espèce de rythme house. On commence à craindre le pire. Et
évidemment un break étrange arrive et nous fait passer à une ambiance plus sombre, avec un beat toujours étrange mais plutôt plaisant. Certains titres sont carréments pop ou rock, comme Women
Eye, "No." ou encore Early Whitney. Why? lui-même parle d'un croisement impropable entre darkfolk digital et hip-hop, c'est dire l'aspect conceptuel et expérimental de cet album.



Il faut vraiment plusieurs écoutes pour rentrer dans l'album tant il est déroutant et imprévisible. Inutile de préciser que ce disque n'est pas facile d'accès et qu'il n'aura pas de succès sur
une nouvelle compil lounge vu qu'il nécessite une écoute attentive. Si certains trouveront cet album génial pour son coté expérimental, d'autres pourront le trouver mauvais pour les mêmes
raisons, car, comme souligné précédemment, les changements au sein d'un morceau nous désorientent facilement. De même, ceux qui s'attendaient à une pure bombe hip-hop d'un des membres d'Anticon
risquent d'être un peu déçus. Les autres, ceux qui n'ont pas peur d'être désarçonnés et ceux qui avaient aimé Reaching Quiet aimeront probablement Oaklandazulasylum. Mais pour vous faire une
véritable idée de cet album, il faut l'écouter et, si possible, bien l'écouter. Cet album ne peut réellement s'apprécier qu'au bout de plusieurs écoutes attentives. Bon courage, vous en aurez
besoin.

 



Tracklist :

01/ Ferriswheel

02/ Cold Lunch

03/ Afterschool America

04/ Our Neighbours' Daughter

05/ A Little Titanic

06/ Weak Moon

07/ Early Whitney

08/ Dream on Courtelyon

09/ Women Eye, "No."

10/ Dirty Glass

11/ Shirtless, Sheetless, and

12/ Bad Entropy

13/ Seventeen

14/ Ape in Cage With Wire Cutters

mp3

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Free The Robots - Ctrl Alt Delete

http://sound-space.org/wp-content/plugins/wp-o-matic/cache/d5082_1267788086_ctrlaltdelete-1200x1200.jpg

http://www.myspace.com/freetherobots

Origine du Groupe : North America

Style : Electro , Abstract , Psychedelic

Sortie : 2010



Par paco pour http://delaluneonentendtout.blogspot.com

Il y en a qui militent pour libérer des prisonniers politiques, Casey pour libérer la bête, Chris Alfaro quant à lui se bat pour la libération des robots avec « Ctrl Alt Delete » comme mot de
passe.

Ce producteur issu de la scène abstract hip-hop californienne à côté de Flying Lotus et de Gaslamp Killer (présent sur son 1er album), deux des protagonistes du merveilleux « A Sufi and a Killer
» de Gonjasufi, propose à son tour un album de hip-hop psychédélique. Mais alors que Sumach se nourrissait du rock et de la soul des 70’s, la création de Chris Alfaro est beaucoup plus
électronique, parfois dub et flirte souvent avec le jazz. Des influences qui rendent son album moins évident que le Gonjasufi, plus sombre et bourré d’expérimentations sonores. Il mélange des
samples avec des sons de synthés variés, et des breakbeats avec des instruments live. Et malgré son côté bricolage électronique, il réussit à nous embarquer grâce à sa maîtrise des rythmes et à
l'art de marier le contretemps du dub à des mélodies. Au milieu des titres électro futuristes ou électro vintage, se glisse deux perles aux sonorités plus orientales.  Sur « Wandering Gypsy
» il marie des nappes de synthé avec un son de mélodica digne d’Augustus Pablo pour un ensemble plutôt dub et sur « Turkish Voodoo » ce sont les cordes qui nous amènent vers l'Est et alliées au
son de guitare funky, on dirait parfois ce morceau issu de la compilation « Pomegranates ».

Finalement, le code magique  « Ctrl Alt Delete » fonctionne bel et bien malgré sa complexité apparente, et il faut donc se préparer à l'invasion des robots...

 



Tracklist :

01. Sci-Fidelity

02. Turbulence

03. Jupiter

04. Orion’s Belt Buckle

05. Wandering Gypsy

06. Select / Start

07. Voices

08. Granite Rock

09. Mental Universe

10. Global Warning

11. The Eye (feat. Ikey Owens)

12. Turkish Voodoo

13. Inter Arma

mp3

DOWNLOAD1.gif

Willie Williams - Armagideon Time

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SrMixVxCL._SL500_AA300_.jpg

http://www.williwilliams.com

Origine du Groupe : jamaica

Style : Reggae

Sortie : 1982



Wikipedia :



Willi Williams (ou Willie Williams), né en 1953 dans le comté de Saint Ann, en Jamaïque, est un chanteur et producteur de reggae.



Il enregistre le titre Calling pour Coxsone Dodd en 1968 ; cette chanson se trouve sur la compilation sortie la même année Party Time In Jamaica aux côtés de Hello Carol des Gladiators
(enregistré le même jour) ou des formidables instrumentaux des Sound Dimension : Reggae Rock, In the Mood et Jericho Rock. Il fonde avec deux amis le sound system Triple Zone et enregistre en
1969 Prisoners Of Loneliness, un titre autoproduit qui sort sur son label Soul Sound comme les titres Get Ready et Love Zone.



Il produit quelques titres pour Delroy Wilson ou The Versatiles et s'installe à Toronto au Canada en 1974, où il se lie d'amitié avec Jackie Mittoo. Leur collaboration donna lieu à certains
titres, Jahquarius, Come along ou Repatriation Song qui sortent sur le label de Jackie Mittoo, Stine Jac.



En 1979, Willi Williams enregistre également Unity et Messenger Man qui attire l'attention de Coxsone Dodd et débouche sur son grand Armagideon Time enregistré sur le riddim du Real Rock des
Sound Dimension. Un titre qui donna la même année le Nice up the dance de Michigan And Smiley. Cette chanson est en parfaite adéquation avec l'esprit punk et attire rapidement l'attention du
groupe The Clash. Ces derniers la reprennent, en face B du classique London Calling, ainsi que sur leur album Black Market Clash.



Il enregistre Armagideon Man une version de son grand classique pour Vivian Jackson (il fait même partie un temps du line up des Prophets) et en sort une autre version Rocking Universally qui
obtient un franc succès au Canada et en Europe. Il enregistre encore chez Studio One, les singles Jah Righteous Plan, No One Can Stop Us et Addis Ababa, et son album Armagideon Time, contenant
des versions longues de Master Plan, People, et de son populaire Armagideon Time. En 1980, sort Messenger Man sur Jah Muzik au Canada avec I man, Valley Of Jehosephat, Zion Town, Messenger Man ou
Give Jah Praise.

 





Tracklist :

A1* Master Plan

A2* See You When I Get There

A3* People

A4* Armigideon Time

B1* All The Way

B2* Turn On The Power

B3* Easy

Burn (Bonus Track)

mp3

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Free The Robots - Ctrl Alt Delete

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http://www.myspace.com/freetherobots

Origine du Groupe : North America

Style : Electro , Abstract , Psychedelic

Sortie : 2010



Par paco pour http://delaluneonentendtout.blogspot.com

Il y en a qui militent pour libérer des prisonniers politiques, Casey pour libérer la bête, Chris Alfaro quant à lui se bat pour la libération des robots avec « Ctrl Alt Delete » comme mot de
passe.

Ce producteur issu de la scène abstract hip-hop californienne à côté de Flying Lotus et de Gaslamp Killer (présent sur son 1er album), deux des protagonistes du merveilleux « A Sufi and a Killer
» de Gonjasufi, propose à son tour un album de hip-hop psychédélique. Mais alors que Sumach se nourrissait du rock et de la soul des 70’s, la création de Chris Alfaro est beaucoup plus
électronique, parfois dub et flirte souvent avec le jazz. Des influences qui rendent son album moins évident que le Gonjasufi, plus sombre et bourré d’expérimentations sonores. Il mélange des
samples avec des sons de synthés variés, et des breakbeats avec des instruments live. Et malgré son côté bricolage électronique, il réussit à nous embarquer grâce à sa maîtrise des rythmes et à
l'art de marier le contretemps du dub à des mélodies. Au milieu des titres électro futuristes ou électro vintage, se glisse deux perles aux sonorités plus orientales.  Sur « Wandering Gypsy
» il marie des nappes de synthé avec un son de mélodica digne d’Augustus Pablo pour un ensemble plutôt dub et sur « Turkish Voodoo » ce sont les cordes qui nous amènent vers l'Est et alliées au
son de guitare funky, on dirait parfois ce morceau issu de la compilation « Pomegranates ».

Finalement, le code magique  « Ctrl Alt Delete » fonctionne bel et bien malgré sa complexité apparente, et il faut donc se préparer à l'invasion des robots...

 



Tracklist :

01. Sci-Fidelity

02. Turbulence

03. Jupiter

04. Orion’s Belt Buckle

05. Wandering Gypsy

06. Select / Start

07. Voices

08. Granite Rock

09. Mental Universe

10. Global Warning

11. The Eye (feat. Ikey Owens)

12. Turkish Voodoo

13. Inter Arma

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Willie Williams - Armagideon Time

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SrMixVxCL._SL500_AA300_.jpg

http://www.williwilliams.com

Origine du Groupe : jamaica

Style : Reggae

Sortie : 1982



Wikipedia :



Willi Williams (ou Willie Williams), né en 1953 dans le comté de Saint Ann, en Jamaïque, est un chanteur et producteur de reggae.



Il enregistre le titre Calling pour Coxsone Dodd en 1968 ; cette chanson se trouve sur la compilation sortie la même année Party Time In Jamaica aux côtés de Hello Carol des Gladiators
(enregistré le même jour) ou des formidables instrumentaux des Sound Dimension : Reggae Rock, In the Mood et Jericho Rock. Il fonde avec deux amis le sound system Triple Zone et enregistre en
1969 Prisoners Of Loneliness, un titre autoproduit qui sort sur son label Soul Sound comme les titres Get Ready et Love Zone.



Il produit quelques titres pour Delroy Wilson ou The Versatiles et s'installe à Toronto au Canada en 1974, où il se lie d'amitié avec Jackie Mittoo. Leur collaboration donna lieu à certains
titres, Jahquarius, Come along ou Repatriation Song qui sortent sur le label de Jackie Mittoo, Stine Jac.



En 1979, Willi Williams enregistre également Unity et Messenger Man qui attire l'attention de Coxsone Dodd et débouche sur son grand Armagideon Time enregistré sur le riddim du Real Rock des
Sound Dimension. Un titre qui donna la même année le Nice up the dance de Michigan And Smiley. Cette chanson est en parfaite adéquation avec l'esprit punk et attire rapidement l'attention du
groupe The Clash. Ces derniers la reprennent, en face B du classique London Calling, ainsi que sur leur album Black Market Clash.



Il enregistre Armagideon Man une version de son grand classique pour Vivian Jackson (il fait même partie un temps du line up des Prophets) et en sort une autre version Rocking Universally qui
obtient un franc succès au Canada et en Europe. Il enregistre encore chez Studio One, les singles Jah Righteous Plan, No One Can Stop Us et Addis Ababa, et son album Armagideon Time, contenant
des versions longues de Master Plan, People, et de son populaire Armagideon Time. En 1980, sort Messenger Man sur Jah Muzik au Canada avec I man, Valley Of Jehosephat, Zion Town, Messenger Man ou
Give Jah Praise.

 





Tracklist :

A1* Master Plan

A2* See You When I Get There

A3* People

A4* Armigideon Time

B1* All The Way

B2* Turn On The Power

B3* Easy

Burn (Bonus Track)

mp3

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Macy Gray - Big

http://images.uulyrics.com/cover/m/macy-gray/album-big.jpg

http://www.myspace.com/macygray

Origine du Groupe : North America

Style : Nu-Soul , Blues , Alternative

Sortie : 2007



Par Adeline Lajoinie  pour http://www.welovemusic.fr


Macy Gray a su tirer les bonnes leçons de son passé. Son dernier album, The Trouble With Being Myself, avait été un relatif échec commercial en 2003. Pour BIG, son quatrième et nouvel opus, la
chanteuse soul à la voix éraillée a bouleversé ses habitudes.



Jusqu'ici, Macy gray était connu pour être une artiste plutôt solitaire et difficile. Mais, pour la première fois, la rebelle de 37 ans a accepté de travailler avec d'autres artistes. Une
nouvelle ouverture d'esprit que l'on doit au rappeur-producteur aux mains d'or Will.I.Am, artisan des derniers succès de Busta Rhymes, John Legend et des Pussycat Dolls. «Will m'a signé sur son
label et convaincu d'essayer de ne pas tout faire seule.» explique-t'elle. «Suite aux problèmes sur mon dernier disque, j'ai acquis pas mal d'humilité. J'ai alors découvert que les autres
pouvaient m'apporter des énergies nouvelles, profitables à mon processus artistique.»Et les artistes invités à composer pour elle sont plutôt des pointures : Justin Timberlake, Teedra Moses,
Natalie Cole ou Fergie. Ce qui permet aux douze titres de l'album d'être d'une vraie richesse musicale. N'ayant rien perdu de sa voix rauque et puissante, l'américaine surfe entre ballades gospel
(Finally made Me Happy), funk énergique (Get Out) et hip-hop mâtiné de soul (Ghetto Love) où elle sample avec talent It's A Man's Man's World de James Brown. Natalie McIntyre, de son vrai nom, en
profite pour se raconter un peu, expliquant les difficultés d'être une mère célibataire (Okay) quand on cherche, en même temps, l'homme parfait (One For Me).Macy n'hésite pas non plus à chanter
tout le mal qu'elle pense de notre société matérialiste, basée sur le bling-bling avec les très efficaces et dansants Treat Me Like Your Money and Strange Behaviour. Sur ce dernier, Macy se met,
avec un plaisir jouissif, dans la peau d'une femme qui tue son mari pour toucher son assurance vie. On pensait la chanteuse un peu perdu pour la musique, entre sa grande passion pour le cinéma
(elle a joué dans Training Day, Scary Movie 3, Domino...) et sa future ligne de vêtements, Humps, créée spécialement pour les femmes «voluptueuses».N'ayant rien perdu de son mordant ni de son
groove, elle confirme avec BIG qu'elle est restée une chanteuse hors-pair.

 



Tracklist :

01 Finally made me happy (ft. Natalie Cole) (4:02)

02 Shoo be doo (4:04)

03 What I gotta do (3:08)

04 Okay (4:09)

05 Glad you're here (ft. Fergie) (2:54)

06 Ghetto love (3:08)

07 One for me (4:09)

08 Strange behavior (3:35)

09 Slowly (3:54)

10 Get out (4:01)

11 Treat me like your money (ft. will.i.am) (3:27)

12 Everybody (3:17)

13 AEIOU (3:15)

mp3

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Macy Gray - Big

http://images.uulyrics.com/cover/m/macy-gray/album-big.jpg

http://www.myspace.com/macygray

Origine du Groupe : North America

Style : Nu-Soul , Blues , Alternative

Sortie : 2007



Par Adeline Lajoinie  pour http://www.welovemusic.fr


Macy Gray a su tirer les bonnes leçons de son passé. Son dernier album, The Trouble With Being Myself, avait été un relatif échec commercial en 2003. Pour BIG, son quatrième et nouvel opus, la
chanteuse soul à la voix éraillée a bouleversé ses habitudes.



Jusqu'ici, Macy gray était connu pour être une artiste plutôt solitaire et difficile. Mais, pour la première fois, la rebelle de 37 ans a accepté de travailler avec d'autres artistes. Une
nouvelle ouverture d'esprit que l'on doit au rappeur-producteur aux mains d'or Will.I.Am, artisan des derniers succès de Busta Rhymes, John Legend et des Pussycat Dolls. «Will m'a signé sur son
label et convaincu d'essayer de ne pas tout faire seule.» explique-t'elle. «Suite aux problèmes sur mon dernier disque, j'ai acquis pas mal d'humilité. J'ai alors découvert que les autres
pouvaient m'apporter des énergies nouvelles, profitables à mon processus artistique.»Et les artistes invités à composer pour elle sont plutôt des pointures : Justin Timberlake, Teedra Moses,
Natalie Cole ou Fergie. Ce qui permet aux douze titres de l'album d'être d'une vraie richesse musicale. N'ayant rien perdu de sa voix rauque et puissante, l'américaine surfe entre ballades gospel
(Finally made Me Happy), funk énergique (Get Out) et hip-hop mâtiné de soul (Ghetto Love) où elle sample avec talent It's A Man's Man's World de James Brown. Natalie McIntyre, de son vrai nom, en
profite pour se raconter un peu, expliquant les difficultés d'être une mère célibataire (Okay) quand on cherche, en même temps, l'homme parfait (One For Me).Macy n'hésite pas non plus à chanter
tout le mal qu'elle pense de notre société matérialiste, basée sur le bling-bling avec les très efficaces et dansants Treat Me Like Your Money and Strange Behaviour. Sur ce dernier, Macy se met,
avec un plaisir jouissif, dans la peau d'une femme qui tue son mari pour toucher son assurance vie. On pensait la chanteuse un peu perdu pour la musique, entre sa grande passion pour le cinéma
(elle a joué dans Training Day, Scary Movie 3, Domino...) et sa future ligne de vêtements, Humps, créée spécialement pour les femmes «voluptueuses».N'ayant rien perdu de son mordant ni de son
groove, elle confirme avec BIG qu'elle est restée une chanteuse hors-pair.

 



Tracklist :

01 Finally made me happy (ft. Natalie Cole) (4:02)

02 Shoo be doo (4:04)

03 What I gotta do (3:08)

04 Okay (4:09)

05 Glad you're here (ft. Fergie) (2:54)

06 Ghetto love (3:08)

07 One for me (4:09)

08 Strange behavior (3:35)

09 Slowly (3:54)

10 Get out (4:01)

11 Treat me like your money (ft. will.i.am) (3:27)

12 Everybody (3:17)

13 AEIOU (3:15)

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Skipless - The Travelers Ghost

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvhBfh6mQFC7544il4p6bv6EdUO2RPA6rvw0j_fKkkxjrdAex-BfHe4Q-G41BqYM3N71TdWN7A055S4o3ubs51xj_Ncdbolb7GRBk24GDbI3f_K1QtYi5EQ-9D7bPQGdpTYeIE46jMtiFy/s1600/Skipless_-_The_Travelers_Ghost.jpghttp://skipless.com

Origine du Groupe : Bulgaria

Style : Abstract Hip Hop

Sortie : 2011



By http://dustedwax.org



Skipless is back! This time besides the blasting jazzy instrumental beats, you'll enjoy a few remixes of some favorite

90s hip-hop tracks + collabos with the underground rhyme masters Concrete Cee & Praverb.



Tracklist :

01 The Travelers Ghost

02 I'm Chillin' (feat. Concrete Cee)

03 Beatnuts - Props Over Here (Skipless Remix)

04 Time (Interlude0

05 Nas - One Love (Skipless Remix)

06 Dark Matter

07 Common - I Use To Love H.E.R. (Skipless Remix)

08 Introspection (feat. Praverb)

09 Vibe

10 Outro

11 Charizma - My World Premiere (Skipless Bonus Remix)

mp3FREE DOWNLOAD FROM NETLABEL http://hypoetical.net/blog/wp-content/uploads/2010/11/dusted_wax_kingdom.jpg

Skipless - The Travelers Ghost

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Origine du Groupe : Bulgaria

Style : Abstract Hip Hop

Sortie : 2011



By http://dustedwax.org



Skipless is back! This time besides the blasting jazzy instrumental beats, you'll enjoy a few remixes of some favorite

90s hip-hop tracks + collabos with the underground rhyme masters Concrete Cee & Praverb.



Tracklist :

01 The Travelers Ghost

02 I'm Chillin' (feat. Concrete Cee)

03 Beatnuts - Props Over Here (Skipless Remix)

04 Time (Interlude0

05 Nas - One Love (Skipless Remix)

06 Dark Matter

07 Common - I Use To Love H.E.R. (Skipless Remix)

08 Introspection (feat. Praverb)

09 Vibe

10 Outro

11 Charizma - My World Premiere (Skipless Bonus Remix)

mp3FREE DOWNLOAD FROM NETLABEL http://hypoetical.net/blog/wp-content/uploads/2010/11/dusted_wax_kingdom.jpg

Wednesday, July 27, 2011

Brésil : Un rapport dénonce les pratiques de l'industrie des agrocarburants

Brésil : Un rapport dénonce les pratiques de l'industrie des agrocarburants

L’environnement sacrifié du Bassin de Maracaibo (2/2)

Par Federico Labanti et Nieves López Izquierdo
pour http://blog.mondediplo.net


Sur les côtes du lac de Maracaibo se trouvent une trentaine de villages sur pilotis. Pendant des siècles, ces peuples autochtones ont vécu en parfaite symbiose avec leur environnement lagunaire, mais cette fragile interdépendance a été compromise ces dernières années par la pression démographique et par des niveaux de pollution du lac toujours plus élevés, qui mettent en péril leur principale source de revenus : la pêche.

Essence en contrebande 

 

Située au nord de Maracaibo, la lagune de Sinamaica est une sorte de paradis naturel, un dédale de canaux et de mangroves au cœur duquel s’est développée la culture Añú. Puisque les habitants de la lagune ne peuvent pratiquement plus pêcher tant l’eau est polluée, ils se spécialisent dans… le transport illégal d’essence. Carlos, un pêcheur de la lagune, raconte comment fonctionne ce trafic tout en dirigeant son bateau au milieu du labyrinthe aquatique : « Depuis quelques années, le transport de bidons d’essence marche très bien. Il n’y a pas beaucoup d’autres sources de revenus ici, il est de plus en plus difficile de pêcher et la vie est toujours plus chère. Grâce à Dieu, le transport de bidons aide certains pères de famille. »

« Les contrebandiers font le plein des voitures aux stations-service, poursuit-il, ce sont des grosses voitures, avec des réservoirs modifiés dont la capacité est plus importante que des réservoirs normaux. Sur les rives de la lagune, à Carrasquero, ils transvasent l’essence dans des bidons, et ils marchandent avec les propriétaires des barques qui les transportent de l’autre côté, au nord, où ils sont récupérés par des camions qui les revendent près de la frontière colombienne, à un prix bien plus élevé qu’au Venezuela. Grâce aux bateaux, on évite le Río Limón et la route côtière où se concentrent les contrôles de police. Ils paient environ 50 bolívares [9 euros] le bidon en moyenne, mais le prix dépend beaucoup du marché. »

Magalay, une vieille femme Añú qui habite un petite maison sur pilotis, raconte : «  Aujourd’hui, nous sommes envahis par la pollution. Avec tous ces allers-retours pour transporter les bidons, l’eau est pleine d’essence, c’est pour ça que les poissons meurent. C’est aussi très dangereux parce que les bidons sont stockés dans les palafittes, et il suffit d’une étincelle pour faire tout exploser. C’est déjà arrivé trois fois. Bien sûr, si je dois choisir entre les bidons d’essence ou voir les enfants mourir de faim… C’est vrai qu’aujourd’hui il n’y a pas d’autre travail possible. Le problème, c’est que les gens n’ont pas encore compris qu’il serait possible de développer d’autres activités en respectant notre terre, notre écosystème. »

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Carlos - Lagune de Sinamaica
Photo : Federico Labanti
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Pêcheurs – Lagune de Sinamaica
Fe. La.
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Palafitte Añu – Lagune de Sinamaica
Fe. La.
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Contrebande d’essence et stockage de réservoirs dans une maison – Lagune de Sinamaica
Photos : Fe. La.
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Jeune Añu – Lagune de Sinamaica
Fe. La. 

Une nouvelle périphérie dégradée 

 

Une autre enclave historique de la culture « amphibie » Añú est la localité de Santa Rosa de Aguas, à quelques kilomètres du centre de Maracaibo, à l’endroit où la baie se rétrécit pour laisser place au détroit. Il y a seulement vingt ans, c’était une petite bourgade séparée de la métropole, construite entièrement sur l’eau grâce aux pilotis faits avec le bois de la mangrove, et dans laquelle l’activité économique traditionnelle, la pêche, faisait bon ménage avec celle, plus moderne, du tourisme. En peu de temps, ce fragile écosystème a été phagocyté par la croissance incontrôlée des banlieues entourant la ville de Maracaibo.

L’afflux constant de nouveaux habitants à la recherche d’emplois, attirés par la localisation et le faible niveau économique de Santa Rosa, a encouragé le remblaiement d’une partie de la côte pour permettre la construction de nouvelles habitations modestes, unissant de cette manière à la terre ferme ce qui auparavant était exclusivement un habitat sur pilotis. Avec la croissance démographique, les problèmes environnementaux et sociaux se sont accentués. Analcy Rodríguez, coordinatrice du Centre d’éducation populaire de Santa Rosa, explique : « D’un côté, l’explosion démographique nous a entraînés dans le gouffre de l’insécurité, et de l’autre elle a fait disparaître le tourisme. Avant, nous nous connaissions tous, nous étions seulement quelques familles et la délinquance n’existait pas. Aujourd’hui, les conditions de misère généralisée ont favorisé l’augmentation des vols et des agressions. »

Le site a perdu beaucoup de son intérêt touristique depuis que tout est bétonné et l’eau contaminée. « Un autre des problèmes auxquels nous avons dû faire face durant ces dernières années, continue Analcy, est le rejet des déchets urbains directement dans le lac. Santa Rosa n’a pas de système de récupération des déchets, ni de traitement des eaux usées, et bien que nous ayons lancé de nombreuses campagnes de sensibilisation dans le voisinage, les gens continuent de tout jeter dans le lac. Les courants du lac, qui remontent de l’embouchure du Rio Catatumbo jusqu’à l’entrée du lac, portent jusqu’ici les déchets produits tout le long de la côte. Tout arrive ici. »

Le patrimoine naturel de Santa Rosa compte aussi une grande forêt de mangrove, la Punta Capitán Chico, qui est actuellement le seul poumon vert de la ville de Maracaibo. « La forêt est soumise à une forte pression, entre la contamination directe due aux émissions du complexe pétrochimique et l’accumulation de déchets, plastique, boîtes de conserve, rejet des égouts à ciel ouvert… »

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Cité lacustre de Santa Rosa de Agua, Maracaibo
Fe. La.
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Chucho, pêcheur de Santa Rosa de Agua, dans la Baie el Tablazo
Fe. La.
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Radio communautaire au Centre d’éducation populaire Jesus Rosario Ortega – Santa Rosa de Agua
Fe. La.
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Jeune pêcheur – Santa Rosa de Agua
Fe. La.
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Cité lacustre de Santa Rosa de Agua, Maracaibo
Fe. La. 

Reconnus sur le papier,
ignorés dans la pratique 

 

En 1999, la Constitution vénézuélienne reconnaît pour la première fois les droits des populations autochtones, marquant un important progrès culturel dans l’histoire du pays. Malgré cela, une grande partie de ces peuples vit encore aujourd’hui dans des conditions de grande marginalité sociale et économique. La dégradation croissante de leur cadre de vie et l’échec de la démarcation de leurs terres ancestrales sont en général les principaux problèmes auxquels ils doivent faire face.
Les populations autochtones Añú, Wayuú, Yukpa et Barí, qui vivent sur la langue de terre se trouvant entre la Colombie et la côte occidentale du lac de Maracaibo, souffrent plus que les autres des pressions dues à la pollution et aux intérêts économiques liés à la présence de ressources stratégiques. S’ils se trouvent aujourd’hui dans une des phases les plus critiques de leur histoire, ils ont tout de même, bien plus qu’auparavant, la possibilité de se faire entendre et de faire reconnaître leurs droits constitutionnels.
Nieves López Izquierdo est architecte et géographe. Federico Labanti est photographe et ethnologue.
Cet article a été traduit de l’italien.

Remerciements :

Ce reportage a été réalisé grâce à la collaboration de spécialistes qui, durant le mois d’août 2010, nous ont guidé, conseillé et fournit des informations et documents précieux. A eux tous vont nos sincères remerciements : Nicanor Cifuentes e Ángel Oroño (Universidad Bolivariana de Venezuela, Maracaibo) ; Lusbi Portillo e Elpidio González (Sociedad Homo et Natura) ; Deysi Cure (Gobernación del Zulia, Dir. Estadística e Información) ; Ingrid Muñoz (Instituto para la conservación del Lago de Maracaibo) ; Johel Salas (Instituto Zuliano de estudios frontalizos) ; Ofelia del Pino (Gobernación del Zulia, Sec. Ambiente, Tierras y Ordenación del Territorio) ; Pilar Conada (Instituto Geográfico de Venezuela) ; Giovanny Villalobos e Analci Rodríguez (Centro de Educación Popular de Maracaibo) ; José Gregorio González (Biblioteca Pública del Zulia).