Tuesday, May 31, 2011

Place Tahrir, quatre mois plus tard

Par Alain Gresh
pour http://blog.mondediplo.net

Vendredi 27 mai. Il est midi, Le Caire s’éveille. Les appels à la prière s’élèvent dans chaque rue, dans chaque mosquée, rassemblant les fidèles. Les rues sont presque vides, mais des jeunes avec des drapeaux convergent par petits groupes vers la place Al-Tahrir. Un service d’ordre jeune examine les pièces d’identité, fouille les personnes qui entrent dans le périmètre de manifestation. Depuis 24 heures, les rumeurs les plus folles courent dans la ville : que les baltagias, ces milices de l’ancien pouvoir, s’apprêtent à attaquer ; que les banques ont reçu des ordres de vider les distributeurs de billets ; que des troubles vont éclater... Le conseil supérieur militaire a fait savoir qu’il ne tirerait pas sur la foule, mais qu’il ne pouvait assurer la sécurité ! Trois jeunes artistes qui, hier, affichaient pour la manifestation ont été arrêtés.

Assurer la sécurité n’est pas une mince affaire sur cette immense place délimitée par de nombreux bâtiments plus ou moins prestigieux : l’immense Mougama’, haut lieu de la bureaucratie et de l’administration du Caire ; le siège de la Ligue arabe ; l’hôtel Nile Ritz Carlton en pleine réfection ; le siège du Parti national démocratique (PND), l’ancien parti officiel dissous, qui porte encore les traces de l’incendie qui l’a ravagé durant la révolution ; et, au fond, le musée du Caire, bien protégé pour que les pillages du mois de janvier ne puissent se reproduire. Sans parler des immeubles d’habitations dont les propriétaires observent avec intérêt, affichant parfois des banderoles de soutien aux manifestants. Nombre de journalistes ont retrouvé l’appartement de Pierre, que la révolution a rendu célèbre, puisqu’il a permis d’assister, du neuvième étage, à ce qui se passait « en bas ».

La prière n’est pas encore terminée et plusieurs milliers de manifestants l’effectuent sur la place, sous la conduite du cheikh Mazhar Chahin. A côté d’eux, nombre d’autres ne la font pas mais respectent les pratiquants. Ici, malgré la chaleur accablante, tout le monde se côtoie dans la bonne humeur, hommes et femmes, jeunes et vieux. Des filles cheveux au vent forment des groupes avec des filles voilées. On aperçoit même quelques femmes avec le niqab qui manifestent pour la démocratie. Nombre de jeunes se font peindre les joues aux couleurs du drapeau égyptien, à la manière des supporteurs de football.

C’est après la fin de la prière que le nombre de manifestants grandit, plusieurs dizaines de milliers de personnes. Dans une atmosphère détendue, se déroule le rassemblement dont les promoteurs souhaitent qu’il soit le début d’une « deuxième révolution ». Les marchands de jus d’orange ou de mangue alternent avec ceux qui proposent les mille et un symboles de la révolution, des casquettes aux couleurs du pays, des drapeaux, des images des martyrs. Un vieil homme propose une brochure sur la torture, tel autre un journal socialiste révolutionnaire. Des familles se promènent avec leurs enfants, brandissant le drapeau égyptien. « Je suis égyptien » s’affiche sur les tee-shirts comme sur les badges, signe d’une fierté retrouvée. La chaleur cède petit à petit alors que s’accumulent les nuages et que quelques gouttes de pluie rafraichissent l’atmosphère.

Sans atteindre, loin de là, le niveau des grandes manifestations de février, cette mobilisation reflète une sourde inquiétude. Dans de nombreuses villes d’Egypte, d’Alexandrie à Suez, d’importants rassemblements ont également eu lieu, exprimant les mêmes craintes. Mais lesquelles ? Et pourquoi les forces qui avaient combattu ensemble se divisent-elles ?

Hosni Moubarak reste la figure haïe, celle dont on demande le procès, voire l’exécution. Il est le symbole de la corruption, de l’autoritarisme, de la violence contre les manifestants. Il est aussi celui de la trahison nationale : « Ô Moubarak, ô traitre, prends un appartement en Israël », scande un groupe. Mais, même s’il est présent, l’ancien président est déjà un homme du passé et ne peut plus servir, comme en janvier-février, de ciment aux opposants.

Pour la première fois, les Frères musulmans ont dénoncé un appel à la manifestation et refusé d’y participer. « La révolution nous appartient et les Frères musulmans nous ont abandonnés », « Les révolutionnaires sont là, où sont les Frères ? », crient des groupes. La jeunesse de l’organisation a, elle, appelé à descendre dans la rue et, dans certaines villes, notamment à Suez, les Frères sont aussi présents (« Brotherhood divided over Friday’s protests », AlMasryalyoum.com, 26 mai). Mais la direction dénonce les manifestants comme contre-révolutionnaires et cherchant à diviser l’armée et le peuple. Et ce refus reflète le désarroi qui touche le mouvement : quels objectifs fixer ? Vers où se diriger ?

Si plusieurs tribunes se côtoient, celle des organisateurs affiche clairement les mots d’ordre : « Report des élections » (les législatives sont prévues pour septembre) ; « pas de loi adoptée unilatéralement » ; « jugement juste et public des symboles du régime précédent » ; « pas de tribunal militaire pour juger des civils » ; « Libération de tous les manifestants arrêtés ».

Les organisateurs ont aussi avancé l’idée d’adopter une nouvelle Constitution avant la tenue des élections. Mais cette revendication soulève quelques problèmes, en raison du fait que, lors d’un référendum en mars, près de 80 % des votants ont voté pour de simples amendements de la Constitution et pour que la future Constitution soit totalement réécrite par une commission nommée par le Parlement élu. Revenir sur cette décision serait porter un coup à la démocratie, au premier vote à peu près transparent tenu en Egypte depuis plus d’un demi-siècle.

Les manifestants semblent l’avoir compris, qui mettent plutôt l’accent sur la nécessité de se débarrasser des responsables restés en poste (notamment ceux de la presse), de juger les criminels et les responsables de la mort de manifestants. Un homme brandit une pancarte, « Le peuple veut le procès du démon », avec un dessin de Moubarak derrière les barreaux. Récupérer l’argent de la corruption. Une grande banderole demande : « Où passent les ressources du canal de Suez ? », exprimant l’idée répandue que la corruption se poursuit et que, si on l’arrêtait, on pourrait financer les besoins du pays.

Des groupes défilent sous un grand drapeau égyptien qui les couvre, en criant que rien n’a changé : la répression est toujours là, les martyrs doivent être vengés. Deux groupes représentent les supporteurs des deux grands clubs de football, Ahly et Zamalek, parfois très jeunes. Ils ont joué un rôle actif durant les manifestations qui précédèrent la chute de Moubarak, faisant bénéficier les manifestants de leur longue expérience d’affrontement avec la police — la jeunesse des Frères musulmans a joué un rôle équivalent.

Les mots d’ordre qui affirment l’unité des chrétiens et des musulmans sont nombreux : « La religion est à Dieu et la patrie est à tout le monde », proclame une banderole, reprenant le grand mot d’ordre de 1919, quand les Egyptiens unis contre l’occupation britannique luttaient pour leur indépendance. « Nous sommes tous égyptiens », affirment aussi les jeunes.

La participation est très mélangée socialement, les étudiants côtoyant des jeunes pauvres (et d’ailleurs, beaucoup d’étudiants sont aussi pauvres), des employés comme des ouvriers. Chacun vient avec ses revendications, les étudiants demandant à se débarrasser des anciennes autorités universitaires, les employés exigent la transparence, les ouvriers le salaire minimum, les journalistes plus de libertés. « Réponds-nous, maréchal [Tantawi, le dirigeant du conseil militaire], où est le changement ? La torture est toujours là ; la corruption aussi ; les journaux n’ont pas changé », scande un groupe particulièrement dynamique.

Et c’est sans doute l’enjeu essentiel : poursuivre le changement, ne pas laisser s’installer un régime Moubarak sans Moubarak. Un manifestant brandit une pancarte : « Si nous arrêtons de rêver, alors mieux vaut mourir, mourir, mourir. » Mais, sur la place Tahrir, on n’en est pas là. Le rêve n’est pas près de s’évanouir. Et les jeunes, armés de balais et de pelles, nettoient la place où ils se donnent rendez-vous vendredi prochain.

Nouveau cycle de l’université populaire

 

Révoltes et révolutions arabes Samedi 18 juin 2011

5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris
(Maubert Mutualité)
01 43 29 05 65 / iremmo.sg@gmail.com

Suite au succès du premier cycle de l’université populaire du 13 et 14 mai, l’iReMMO organise - en partenariat avec le blog Nouvelles d’Orient - une seconde journée.

— 10h30 - 12h30 : « Place du soulèvement de 2011 dans l’histoire du monde arabe », par Elizabeth Picard, directrice de recherches au CNRS.
— 14h - 16h : « Ce que change le réveil arabe dans la géopolitique du Proche-Orient », par Alain Gresh, animateur du blog Nouvelles d’Orient.
— 16h30 - 18h30 : « L’islamisme et le printemps arabe », par François Burgat, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut français du Proche-Orient (IFPO).

Participation : 20 euros (12 euros étudiants & demandeurs d’emploi)

Le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire : iremmo.up@gmail.com ; seules seront prises en compte les inscriptions payées par chèque (ordre de iReMMO) et envoyées à l’adresse suivante :
iReMMO (UP), 5 rue Basse des Carmes, 75005 Paris.

Place Tahrir, quatre mois plus tard

Par Alain Gresh
pour http://blog.mondediplo.net

Vendredi 27 mai. Il est midi, Le Caire s’éveille. Les appels à la prière s’élèvent dans chaque rue, dans chaque mosquée, rassemblant les fidèles. Les rues sont presque vides, mais des jeunes avec des drapeaux convergent par petits groupes vers la place Al-Tahrir. Un service d’ordre jeune examine les pièces d’identité, fouille les personnes qui entrent dans le périmètre de manifestation. Depuis 24 heures, les rumeurs les plus folles courent dans la ville : que les baltagias, ces milices de l’ancien pouvoir, s’apprêtent à attaquer ; que les banques ont reçu des ordres de vider les distributeurs de billets ; que des troubles vont éclater... Le conseil supérieur militaire a fait savoir qu’il ne tirerait pas sur la foule, mais qu’il ne pouvait assurer la sécurité ! Trois jeunes artistes qui, hier, affichaient pour la manifestation ont été arrêtés.

Assurer la sécurité n’est pas une mince affaire sur cette immense place délimitée par de nombreux bâtiments plus ou moins prestigieux : l’immense Mougama’, haut lieu de la bureaucratie et de l’administration du Caire ; le siège de la Ligue arabe ; l’hôtel Nile Ritz Carlton en pleine réfection ; le siège du Parti national démocratique (PND), l’ancien parti officiel dissous, qui porte encore les traces de l’incendie qui l’a ravagé durant la révolution ; et, au fond, le musée du Caire, bien protégé pour que les pillages du mois de janvier ne puissent se reproduire. Sans parler des immeubles d’habitations dont les propriétaires observent avec intérêt, affichant parfois des banderoles de soutien aux manifestants. Nombre de journalistes ont retrouvé l’appartement de Pierre, que la révolution a rendu célèbre, puisqu’il a permis d’assister, du neuvième étage, à ce qui se passait « en bas ».

La prière n’est pas encore terminée et plusieurs milliers de manifestants l’effectuent sur la place, sous la conduite du cheikh Mazhar Chahin. A côté d’eux, nombre d’autres ne la font pas mais respectent les pratiquants. Ici, malgré la chaleur accablante, tout le monde se côtoie dans la bonne humeur, hommes et femmes, jeunes et vieux. Des filles cheveux au vent forment des groupes avec des filles voilées. On aperçoit même quelques femmes avec le niqab qui manifestent pour la démocratie. Nombre de jeunes se font peindre les joues aux couleurs du drapeau égyptien, à la manière des supporteurs de football.

C’est après la fin de la prière que le nombre de manifestants grandit, plusieurs dizaines de milliers de personnes. Dans une atmosphère détendue, se déroule le rassemblement dont les promoteurs souhaitent qu’il soit le début d’une « deuxième révolution ». Les marchands de jus d’orange ou de mangue alternent avec ceux qui proposent les mille et un symboles de la révolution, des casquettes aux couleurs du pays, des drapeaux, des images des martyrs. Un vieil homme propose une brochure sur la torture, tel autre un journal socialiste révolutionnaire. Des familles se promènent avec leurs enfants, brandissant le drapeau égyptien. « Je suis égyptien » s’affiche sur les tee-shirts comme sur les badges, signe d’une fierté retrouvée. La chaleur cède petit à petit alors que s’accumulent les nuages et que quelques gouttes de pluie rafraichissent l’atmosphère.

Sans atteindre, loin de là, le niveau des grandes manifestations de février, cette mobilisation reflète une sourde inquiétude. Dans de nombreuses villes d’Egypte, d’Alexandrie à Suez, d’importants rassemblements ont également eu lieu, exprimant les mêmes craintes. Mais lesquelles ? Et pourquoi les forces qui avaient combattu ensemble se divisent-elles ?

Hosni Moubarak reste la figure haïe, celle dont on demande le procès, voire l’exécution. Il est le symbole de la corruption, de l’autoritarisme, de la violence contre les manifestants. Il est aussi celui de la trahison nationale : « Ô Moubarak, ô traitre, prends un appartement en Israël », scande un groupe. Mais, même s’il est présent, l’ancien président est déjà un homme du passé et ne peut plus servir, comme en janvier-février, de ciment aux opposants.

Pour la première fois, les Frères musulmans ont dénoncé un appel à la manifestation et refusé d’y participer. « La révolution nous appartient et les Frères musulmans nous ont abandonnés », « Les révolutionnaires sont là, où sont les Frères ? », crient des groupes. La jeunesse de l’organisation a, elle, appelé à descendre dans la rue et, dans certaines villes, notamment à Suez, les Frères sont aussi présents (« Brotherhood divided over Friday’s protests », AlMasryalyoum.com, 26 mai). Mais la direction dénonce les manifestants comme contre-révolutionnaires et cherchant à diviser l’armée et le peuple. Et ce refus reflète le désarroi qui touche le mouvement : quels objectifs fixer ? Vers où se diriger ?

Si plusieurs tribunes se côtoient, celle des organisateurs affiche clairement les mots d’ordre : « Report des élections » (les législatives sont prévues pour septembre) ; « pas de loi adoptée unilatéralement » ; « jugement juste et public des symboles du régime précédent » ; « pas de tribunal militaire pour juger des civils » ; « Libération de tous les manifestants arrêtés ».

Les organisateurs ont aussi avancé l’idée d’adopter une nouvelle Constitution avant la tenue des élections. Mais cette revendication soulève quelques problèmes, en raison du fait que, lors d’un référendum en mars, près de 80 % des votants ont voté pour de simples amendements de la Constitution et pour que la future Constitution soit totalement réécrite par une commission nommée par le Parlement élu. Revenir sur cette décision serait porter un coup à la démocratie, au premier vote à peu près transparent tenu en Egypte depuis plus d’un demi-siècle.

Les manifestants semblent l’avoir compris, qui mettent plutôt l’accent sur la nécessité de se débarrasser des responsables restés en poste (notamment ceux de la presse), de juger les criminels et les responsables de la mort de manifestants. Un homme brandit une pancarte, « Le peuple veut le procès du démon », avec un dessin de Moubarak derrière les barreaux. Récupérer l’argent de la corruption. Une grande banderole demande : « Où passent les ressources du canal de Suez ? », exprimant l’idée répandue que la corruption se poursuit et que, si on l’arrêtait, on pourrait financer les besoins du pays.

Des groupes défilent sous un grand drapeau égyptien qui les couvre, en criant que rien n’a changé : la répression est toujours là, les martyrs doivent être vengés. Deux groupes représentent les supporteurs des deux grands clubs de football, Ahly et Zamalek, parfois très jeunes. Ils ont joué un rôle actif durant les manifestations qui précédèrent la chute de Moubarak, faisant bénéficier les manifestants de leur longue expérience d’affrontement avec la police — la jeunesse des Frères musulmans a joué un rôle équivalent.

Les mots d’ordre qui affirment l’unité des chrétiens et des musulmans sont nombreux : « La religion est à Dieu et la patrie est à tout le monde », proclame une banderole, reprenant le grand mot d’ordre de 1919, quand les Egyptiens unis contre l’occupation britannique luttaient pour leur indépendance. « Nous sommes tous égyptiens », affirment aussi les jeunes.

La participation est très mélangée socialement, les étudiants côtoyant des jeunes pauvres (et d’ailleurs, beaucoup d’étudiants sont aussi pauvres), des employés comme des ouvriers. Chacun vient avec ses revendications, les étudiants demandant à se débarrasser des anciennes autorités universitaires, les employés exigent la transparence, les ouvriers le salaire minimum, les journalistes plus de libertés. « Réponds-nous, maréchal [Tantawi, le dirigeant du conseil militaire], où est le changement ? La torture est toujours là ; la corruption aussi ; les journaux n’ont pas changé », scande un groupe particulièrement dynamique.

Et c’est sans doute l’enjeu essentiel : poursuivre le changement, ne pas laisser s’installer un régime Moubarak sans Moubarak. Un manifestant brandit une pancarte : « Si nous arrêtons de rêver, alors mieux vaut mourir, mourir, mourir. » Mais, sur la place Tahrir, on n’en est pas là. Le rêve n’est pas près de s’évanouir. Et les jeunes, armés de balais et de pelles, nettoient la place où ils se donnent rendez-vous vendredi prochain.

Nouveau cycle de l’université populaire

 

Révoltes et révolutions arabes Samedi 18 juin 2011

5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris
(Maubert Mutualité)
01 43 29 05 65 / iremmo.sg@gmail.com

Suite au succès du premier cycle de l’université populaire du 13 et 14 mai, l’iReMMO organise - en partenariat avec le blog Nouvelles d’Orient - une seconde journée.

— 10h30 - 12h30 : « Place du soulèvement de 2011 dans l’histoire du monde arabe », par Elizabeth Picard, directrice de recherches au CNRS.
— 14h - 16h : « Ce que change le réveil arabe dans la géopolitique du Proche-Orient », par Alain Gresh, animateur du blog Nouvelles d’Orient.
— 16h30 - 18h30 : « L’islamisme et le printemps arabe », par François Burgat, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut français du Proche-Orient (IFPO).

Participation : 20 euros (12 euros étudiants & demandeurs d’emploi)

Le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire : iremmo.up@gmail.com ; seules seront prises en compte les inscriptions payées par chèque (ordre de iReMMO) et envoyées à l’adresse suivante :
iReMMO (UP), 5 rue Basse des Carmes, 75005 Paris.

Résistance à Jérusalem-Est

Par Dominique Vidal et Michel Warschawski.
pour http://blog.mondediplo.net

Pour la première fois — depuis vingt mois qu’elle se déroule — la manifestation du vendredi contre la colonisation juive à Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, s’est tenue dans un autre quartier : celui de Ras Al-Amoud.

Depuis des années, cette zone de la Jérusalem arabe a vu aussi s’implanter une petite colonie, dite Maale Zeitim, tout aussi illégale. Celle-ci comptait jusqu’ici 110 appartements. Or, viennent de s’y ajouter dix-sept autres, à la suite d’un étrange échange. Baptisés Maale David, ces nouveaux logements sont en effet installés dans les deux bâtiments de l’ancien quartier général de la police israélienne pour la Cisjordanie, rénové à cet effet. De son côté, l’organisation de colons Elad a financé la construction du nouveau QG dans la fameuse zone E1, à proximité de Maale Adoumim, dont l’annexion définitive rendrait littéralement impossible la transformation de Jérusalem-Est en capitale d’un Etat palestinien [1].

C’est pour protester contre ce nouveau fait accompli que, ce vendredi après-midi, plusieurs centaines de manifestants juifs et arabes, de toutes générations et de sensibilités visiblement diverses — dont de nombreux porteurs de kippa — ont bloqué, deux heures durant, l’entrée de Maale Zeitim.
Au son des tambours, ils se sont livrés à un véritable concours de slogans comme : « L’occupation est un crime, libérez la Palestine », « Pas de nouvel Hébron à Jérusalem », « Ras Al-Amoud, ne désespère pas, l’occupation s’achèvera », « Voleurs, voleurs, foutez le camp de ces maisons », « Dans votre intérêt, sortez de cette cage », « Réveillez-vous, le fascisme est déjà là », « Colons, prends garde, Dieu ne t’absoudra pas », « Il n’y a pas de sainteté dans une ville occupée ».

Après un temps d’observation, la population du quartier s’est jointe au sit-in. Tandis que toutes les voitures passant dans la rue klaxonnaient à qui mieux mieux, les shebab (jeunes), juchés sur des camions, drapeaux palestiniens déployés, défiaient les enfants des colons. Un rappeur arabe a régalé l’assistance de ses rimes humoristiques...

Un temps débordés, les gardiens de la colonie et les quelques policiers présents sur place ont fini par appeler des renforts pour « libérer » les colons. Et c’est avec une soudaine et brutale violence qu’ils ont déplacé les manifestants assis devant l’entrée, tirant les uns par les bras ou les jambes, sans hésiter à jouer du taser. Les policiers municipaux se sont notamment acharnés sur la jeune organisatrice de l’initiative, à qui ils ont cassé un bras, et sur son frère, blessé à la tête à coups de matraque.

Il y a quelques jours, le premier ministre Benjamin Netanyahou exhortait le Congrès américain avec ces mots : « Jérusalem ne doit jamais être divisée. Jérusalem doit rester la capitale unifiée d’Israël. Je sais que c’est une question difficile pour les Palestiniens. Mais je crois qu’avec de la créativité et de la bonne volonté une solution peut être trouvée. »

JPEG - 1 Mo
Occupation israélienne à Jérusalem-Est
Carte : Philippe Rekacewicz, 2007.
JPEG - 204.7 ko
Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Dominique Vidal, 2011.
JPEG - 179.8 ko
Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
JPEG - 158 ko
Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.

 

Notes

 

[1] Lire Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal, « Comment Israël confisque Jérusalem-Est », Le Monde diplomatique, février 2007.

Résistance à Jérusalem-Est

Par Dominique Vidal et Michel Warschawski.
pour http://blog.mondediplo.net

Pour la première fois — depuis vingt mois qu’elle se déroule — la manifestation du vendredi contre la colonisation juive à Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, s’est tenue dans un autre quartier : celui de Ras Al-Amoud.

Depuis des années, cette zone de la Jérusalem arabe a vu aussi s’implanter une petite colonie, dite Maale Zeitim, tout aussi illégale. Celle-ci comptait jusqu’ici 110 appartements. Or, viennent de s’y ajouter dix-sept autres, à la suite d’un étrange échange. Baptisés Maale David, ces nouveaux logements sont en effet installés dans les deux bâtiments de l’ancien quartier général de la police israélienne pour la Cisjordanie, rénové à cet effet. De son côté, l’organisation de colons Elad a financé la construction du nouveau QG dans la fameuse zone E1, à proximité de Maale Adoumim, dont l’annexion définitive rendrait littéralement impossible la transformation de Jérusalem-Est en capitale d’un Etat palestinien [1].

C’est pour protester contre ce nouveau fait accompli que, ce vendredi après-midi, plusieurs centaines de manifestants juifs et arabes, de toutes générations et de sensibilités visiblement diverses — dont de nombreux porteurs de kippa — ont bloqué, deux heures durant, l’entrée de Maale Zeitim.
Au son des tambours, ils se sont livrés à un véritable concours de slogans comme : « L’occupation est un crime, libérez la Palestine », « Pas de nouvel Hébron à Jérusalem », « Ras Al-Amoud, ne désespère pas, l’occupation s’achèvera », « Voleurs, voleurs, foutez le camp de ces maisons », « Dans votre intérêt, sortez de cette cage », « Réveillez-vous, le fascisme est déjà là », « Colons, prends garde, Dieu ne t’absoudra pas », « Il n’y a pas de sainteté dans une ville occupée ».

Après un temps d’observation, la population du quartier s’est jointe au sit-in. Tandis que toutes les voitures passant dans la rue klaxonnaient à qui mieux mieux, les shebab (jeunes), juchés sur des camions, drapeaux palestiniens déployés, défiaient les enfants des colons. Un rappeur arabe a régalé l’assistance de ses rimes humoristiques...

Un temps débordés, les gardiens de la colonie et les quelques policiers présents sur place ont fini par appeler des renforts pour « libérer » les colons. Et c’est avec une soudaine et brutale violence qu’ils ont déplacé les manifestants assis devant l’entrée, tirant les uns par les bras ou les jambes, sans hésiter à jouer du taser. Les policiers municipaux se sont notamment acharnés sur la jeune organisatrice de l’initiative, à qui ils ont cassé un bras, et sur son frère, blessé à la tête à coups de matraque.

Il y a quelques jours, le premier ministre Benjamin Netanyahou exhortait le Congrès américain avec ces mots : « Jérusalem ne doit jamais être divisée. Jérusalem doit rester la capitale unifiée d’Israël. Je sais que c’est une question difficile pour les Palestiniens. Mais je crois qu’avec de la créativité et de la bonne volonté une solution peut être trouvée. »

JPEG - 1 Mo
Occupation israélienne à Jérusalem-Est
Carte : Philippe Rekacewicz, 2007.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Dominique Vidal, 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
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Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.
JPEG - 106.4 ko
Manifestation du vendredi 27 mai à Ras Al-Amoud
Photo : Do. Vi. 2011.

 

Notes

 

[1] Lire Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal, « Comment Israël confisque Jérusalem-Est », Le Monde diplomatique, février 2007.

Monday, May 30, 2011

Phutureprimitive - Sub Conscious

http://www.waveformhq.com/images/sub350.jpg

http://www.phutureprimitive.com

http://www.myspace.com/phutureprimitive

Origine du Groupe : U.K , North America

Style : Ambient, Chillout, Electro Dub, Electronic , IDM

Sortie : 2004



From http://www.amazon.com



Phutureprimitive is the refreshing musical creation of Oregon-based DJ/Producer, Rain. The Phutureprimitive sound is subterranean electronic tribalism, combining elements of organic downtempo,
ethnic breaks, and sensual atmospherics. Ethereal vocals soar over dubbed-out basslines, and live percussion unfolds over odd time signatures creating a groove that is influenced by the synthetic
textures of psychedelic trance as well as the kinetic grooves of world music. Rain developed a love for electronic music early on, and began to hone his DJ skills in 1992, inspired by the early
trance and goa releases of labels like Eye Q, Dragonfly, and T.I.P. The psychedelic textures embedded in the music of this era continue to be an influence on his production and style.



Not content to just spin music, Rain established the Phutureprimitive Sound Labs in 1996, and began to acquire the equipment and skills required to express himself musically. Expanding and
enhancing the Phutureprimitive aesthetic, Leroy Espiricueta has joined Rain, bringing his talent as a musician and skills as a percussionist to the Labs. The haunting and sensual vocals of Alyssa
Palmer also grace several songs on this album. The sonic primitives are working on music together, and exploring the creative process independently. Something deep and tribal has been growing in
the Labs, unseen and unheard, until now. The first full-length experience from Phutureprimitive is ‘Sub Conscious’ – welcome and right at home, at the headquarters of downtempo and ambient dub -
Waveform Records. A cinematic journey through Sub Conscious sound. Vibration for the imagination. Turn the lights down low - let your mind and body flow. ‘Sub Conscious’ by Phutureprimitive –
another important transmission from Waveform Records.



Tracklist :

1 – Rites Of Passage 11:17

2 – Darkness 7:27

3 – Elysium 8:30

4 – Ritual 7:30

5 – Spanish Fly (Flamenco Dub Pt.1) 10:01

6 – Hyper-Sence 7:45

7 – Drifting 8:10

8 – Submerge 8:10

9 – Dissolve 3:13

mp3

Phutureprimitive - Sub Conscious

http://www.waveformhq.com/images/sub350.jpg

http://www.phutureprimitive.com

http://www.myspace.com/phutureprimitive

Origine du Groupe : U.K , North America

Style : Ambient, Chillout, Electro Dub, Electronic , IDM

Sortie : 2004



From http://www.amazon.com



Phutureprimitive is the refreshing musical creation of Oregon-based DJ/Producer, Rain. The Phutureprimitive sound is subterranean electronic tribalism, combining elements of organic downtempo,
ethnic breaks, and sensual atmospherics. Ethereal vocals soar over dubbed-out basslines, and live percussion unfolds over odd time signatures creating a groove that is influenced by the synthetic
textures of psychedelic trance as well as the kinetic grooves of world music. Rain developed a love for electronic music early on, and began to hone his DJ skills in 1992, inspired by the early
trance and goa releases of labels like Eye Q, Dragonfly, and T.I.P. The psychedelic textures embedded in the music of this era continue to be an influence on his production and style.



Not content to just spin music, Rain established the Phutureprimitive Sound Labs in 1996, and began to acquire the equipment and skills required to express himself musically. Expanding and
enhancing the Phutureprimitive aesthetic, Leroy Espiricueta has joined Rain, bringing his talent as a musician and skills as a percussionist to the Labs. The haunting and sensual vocals of Alyssa
Palmer also grace several songs on this album. The sonic primitives are working on music together, and exploring the creative process independently. Something deep and tribal has been growing in
the Labs, unseen and unheard, until now. The first full-length experience from Phutureprimitive is ‘Sub Conscious’ – welcome and right at home, at the headquarters of downtempo and ambient dub -
Waveform Records. A cinematic journey through Sub Conscious sound. Vibration for the imagination. Turn the lights down low - let your mind and body flow. ‘Sub Conscious’ by Phutureprimitive –
another important transmission from Waveform Records.



Tracklist :

1 – Rites Of Passage 11:17

2 – Darkness 7:27

3 – Elysium 8:30

4 – Ritual 7:30

5 – Spanish Fly (Flamenco Dub Pt.1) 10:01

6 – Hyper-Sence 7:45

7 – Drifting 8:10

8 – Submerge 8:10

9 – Dissolve 3:13

mp3

Burnt Friedman & Jaki Liebezeit - Secret Rhythms 4

http://www.grooveattack.com/images/news/12245.jpg

http://nonplace.de

http://www.myspace.com/burntfriedmanjakiliebezeit

Origine du Groupe : Germany

Style : Electro Acoustic , Dub , Experimental , Psychedelic

Sortie : 2011



By  themilkman  from http://www.themilkfactory.co.uk



The partnership between German electronic musician Burnt Friedman and legendary Can drummer Jaki Liebezeit, established almost ten years ago, is back in action once more, following the 5 7 EP
released last year. This fourth instalment in the Secret Rhythms series continues on a similar path to its predecessors by bringing together rich rhythmic tones and rarefied electronic
formations. More than ever centered around Liebezeit’s hypnotic drumming, Secret Rhythms 4 sees the pair move into more minimal, stripped down terrains, the rhythmic patterns forever more
cyclical, repetitive and fluid, layered with fragments of electronics and guitars, themselves set into loops of varying intensity and length.



Four of the six tracks here go over the ten minute mark, with 182-11 clocking at just under sixteen minutes. This leaves the pair plenty of time to set their rhythmic structures in motion and
work on the trance-like aspect of the groove of each track until it starts distorting the perception of its very nature. So bare is the surrounding soundscapes created by Friedman around
Liebezeit’s overwhelming rhythms that, as tracks progress, it becomes difficult to identify with precision at which exact point one is. For the most of 128-05 for instance, the scope is divided
between Liebezeit’s alternating set of toms and bass drums and a recurring electronic two-tone bass which appears so tightly stuck to the drum patterns that it blends in almost entirely in the
background. Later, the bass is taken up a couple of octaves as Friedman progressively introduces sweeping textures, but this barely affects the hypnotic nature of the piece.



Before it, 204-07 shows a richer sonic space around the core rhythmic structure, although Friedman seems to remain slightly towards the back here, leaving long term collaborator Joseph Suchy, a
member of his Nu Dub Players, on E-Fuzz guitar to occupy the fore. Equally, 182-11 is a much more elaborate and complex piece, which grows over its all course from sparse drum inputs placed over
hazy soundscapes to much drier forms later on as treated guitars are introduced, while 120-05 later is once again criss-crossed with E-Fuzz guitar fragments, this time supplied by Tim Motzer,
giving it a more abrasive feel as the pace picks up.



On the two short tracks, 131-07 and 120-11, the sonic scope is considerably concentrated, which induces an element of urgency other absent of this record. The hectic pace of the former contrasts
with the more subtle progressive tempo of previous pieces, while the latter provides Friedman with the opportunity to develop miniature melodic forms and let them roam free for a moments before
they are ultimately brought back under the implacable control of Liebezeit’s percussions.



It appears that the further Burnt Friedman and Jaki Liebezeit develop their collaboration the more fascinating it gets. Secret Rhythms 4 is a less immediate record than its predecessors, perhaps
due to its barer overall aspect, yet the pair have reached here another level of development here, their understanding and respect of each other’s space allowing them both to perform as equal
whilst occupying very different roles, ultimately making this record their more compelling release yet.



Tracklist :

01 204-07 (10:44)

02 128-05 (10:21) mix by Mark Ernestus

03 182-11 (15:40)

04 131-07 (05:33)

05 120-11 (04:17)

06 120-05 (10:20) mix by Rashad Becker and Burnt Friedman

mp3

Burnt Friedman & Jaki Liebezeit - Secret Rhythms 4

http://www.grooveattack.com/images/news/12245.jpg

http://nonplace.de

http://www.myspace.com/burntfriedmanjakiliebezeit

Origine du Groupe : Germany

Style : Electro Acoustic , Dub , Experimental , Psychedelic

Sortie : 2011



By  themilkman  from http://www.themilkfactory.co.uk



The partnership between German electronic musician Burnt Friedman and legendary Can drummer Jaki Liebezeit, established almost ten years ago, is back in action once more, following the 5 7 EP
released last year. This fourth instalment in the Secret Rhythms series continues on a similar path to its predecessors by bringing together rich rhythmic tones and rarefied electronic
formations. More than ever centered around Liebezeit’s hypnotic drumming, Secret Rhythms 4 sees the pair move into more minimal, stripped down terrains, the rhythmic patterns forever more
cyclical, repetitive and fluid, layered with fragments of electronics and guitars, themselves set into loops of varying intensity and length.



Four of the six tracks here go over the ten minute mark, with 182-11 clocking at just under sixteen minutes. This leaves the pair plenty of time to set their rhythmic structures in motion and
work on the trance-like aspect of the groove of each track until it starts distorting the perception of its very nature. So bare is the surrounding soundscapes created by Friedman around
Liebezeit’s overwhelming rhythms that, as tracks progress, it becomes difficult to identify with precision at which exact point one is. For the most of 128-05 for instance, the scope is divided
between Liebezeit’s alternating set of toms and bass drums and a recurring electronic two-tone bass which appears so tightly stuck to the drum patterns that it blends in almost entirely in the
background. Later, the bass is taken up a couple of octaves as Friedman progressively introduces sweeping textures, but this barely affects the hypnotic nature of the piece.



Before it, 204-07 shows a richer sonic space around the core rhythmic structure, although Friedman seems to remain slightly towards the back here, leaving long term collaborator Joseph Suchy, a
member of his Nu Dub Players, on E-Fuzz guitar to occupy the fore. Equally, 182-11 is a much more elaborate and complex piece, which grows over its all course from sparse drum inputs placed over
hazy soundscapes to much drier forms later on as treated guitars are introduced, while 120-05 later is once again criss-crossed with E-Fuzz guitar fragments, this time supplied by Tim Motzer,
giving it a more abrasive feel as the pace picks up.



On the two short tracks, 131-07 and 120-11, the sonic scope is considerably concentrated, which induces an element of urgency other absent of this record. The hectic pace of the former contrasts
with the more subtle progressive tempo of previous pieces, while the latter provides Friedman with the opportunity to develop miniature melodic forms and let them roam free for a moments before
they are ultimately brought back under the implacable control of Liebezeit’s percussions.



It appears that the further Burnt Friedman and Jaki Liebezeit develop their collaboration the more fascinating it gets. Secret Rhythms 4 is a less immediate record than its predecessors, perhaps
due to its barer overall aspect, yet the pair have reached here another level of development here, their understanding and respect of each other’s space allowing them both to perform as equal
whilst occupying very different roles, ultimately making this record their more compelling release yet.



Tracklist :

01 204-07 (10:44)

02 128-05 (10:21) mix by Mark Ernestus

03 182-11 (15:40)

04 131-07 (05:33)

05 120-11 (04:17)

06 120-05 (10:20) mix by Rashad Becker and Burnt Friedman

mp3

Zhubin Kalhor & Bikramjit Singh - Himalaya

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaG3ah5rIjj4JQVwn_RlipioU4KmSsqtUjbRvAOGJHCf3UYohW7i4G3BWuhlmjKSG_oWxpalUP_v3yHB1w9jl4B3Z7ocFhBnBJE5qxyORYk00Pj_Kri-elsvnJjMl0ZDcys9ncAmb7ljI/s400/Zhubin+Kalhor+%2526+Bikramjit+Singh+-+Himalaya+-.jpg

http://www.zhubinkalhor.com

http://www.myspace.com/zhubinkalhor

http://www.bikramsingh.com

http://www.myspace.com/bikrams

Origine du Groupe : Iran , India , North america

Style : World Music , Ethnic Music

Sortie : 2011



By Rho from http://rho-xs.blogspot.com



Zhubin Kalhor was born in 1980 from Iranian parents, he started his musical journey at the age of 14, when he started learning to play Daf (the framedrum) and Kamanche (the Iranian fidel) with
the famous Iranian master Ardeshir Kamkar. After having played Persian classical music (radiff) with various masters, he left Iran and settled in Pune, India where he met musicians from all over
the world. Years of playing with musicians trained in different background, like classic Indian, Jazz and Blues, Turkish, Arabic etc. gave Zhubin the opportunity to experiment and find his unique
style.



But to him music is not only a matter of style. It’s about transforming spirituality and the mysteries of life into chemistry with the listener. The last 5 years Zhubin has performed solo and
with various bands in concerts and festivals all over the world, among others with Bahramji, Ahura, Barbad, Pecheurs de Perles, Prem Joshua and the Mystics of Sound and Hawa.



Rajkumar Bikramjit Singh was born into the Royal family of Rajkumar Roton Singh and Yaimabi Devi in the town of Imphal in Manipur februari 65. In 1974 tragedy struck this self confident 8-year
old. An accident left him incapacitated for over a year. Bikram was under closely monitored medical treatment for multiple fractures which he endured after falling off a tree. The shadow cast
over young Bikramjit’s misfortune, prompted his father to gift him with his first flute whiles he convalesced. All that persistent practise paid off: Bikram was just thirteen years old when he
started accompanying singers and other musicians on tours. He played for (AIR) All India Radio that year with some established radio performers. But his real reckoning came when he moved to Pune
to pursue higher studies.



In 1989, Bikram moved to Pune to complete his masters in Archaeology followed by a Ph.D in 1992. However, pretty soon his academic pursuits came to a halt as Bikram dove passionately to pursue
his musical career. He met fellow 'outcast' Zhubin there and discovered their shared spirituality easily overcame the 15 year generation gap and so together they released Himalay.



Their music blends ranging from Iran to India, a carpet weaving are the Northeast. Artist's compositions, where the two partners ranging from local to global album, relaxing at the peak of the
Himalaya Mountains as a break in life. Misty mountains, the villages along the shores of rivers that pour, delicate anklets tinkle in the morning to the sound of the awakening of the image with
the full album. Zagros'un mountains, the valleys of the passage, from the plains of the Himalayas extending the music's poetry breathe Zhubin and Singh.










Tracklist :

01 – Village Road / Köy Yolu – 10:32

02 – Morning Dew / Sabah Çi?i – 09:49

03 – Tale Of The Bootman / Çizmeli Adam?n Hikayesi – 10:02

04 – Bamboo Dance / Bambu Dans? – 09:35

05 – Lonesome Journey / Yaln?z Yolculuk – 10:07

06 – This Journey Continues / Bu Yolculuk Devam Eder – 10:17

mp3

Zhubin Kalhor & Bikramjit Singh - Himalaya

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http://www.zhubinkalhor.com

http://www.myspace.com/zhubinkalhor

http://www.bikramsingh.com

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Origine du Groupe : Iran , India , North america

Style : World Music , Ethnic Music

Sortie : 2011



By Rho from http://rho-xs.blogspot.com



Zhubin Kalhor was born in 1980 from Iranian parents, he started his musical journey at the age of 14, when he started learning to play Daf (the framedrum) and Kamanche (the Iranian fidel) with
the famous Iranian master Ardeshir Kamkar. After having played Persian classical music (radiff) with various masters, he left Iran and settled in Pune, India where he met musicians from all over
the world. Years of playing with musicians trained in different background, like classic Indian, Jazz and Blues, Turkish, Arabic etc. gave Zhubin the opportunity to experiment and find his unique
style.



But to him music is not only a matter of style. It’s about transforming spirituality and the mysteries of life into chemistry with the listener. The last 5 years Zhubin has performed solo and
with various bands in concerts and festivals all over the world, among others with Bahramji, Ahura, Barbad, Pecheurs de Perles, Prem Joshua and the Mystics of Sound and Hawa.



Rajkumar Bikramjit Singh was born into the Royal family of Rajkumar Roton Singh and Yaimabi Devi in the town of Imphal in Manipur februari 65. In 1974 tragedy struck this self confident 8-year
old. An accident left him incapacitated for over a year. Bikram was under closely monitored medical treatment for multiple fractures which he endured after falling off a tree. The shadow cast
over young Bikramjit’s misfortune, prompted his father to gift him with his first flute whiles he convalesced. All that persistent practise paid off: Bikram was just thirteen years old when he
started accompanying singers and other musicians on tours. He played for (AIR) All India Radio that year with some established radio performers. But his real reckoning came when he moved to Pune
to pursue higher studies.



In 1989, Bikram moved to Pune to complete his masters in Archaeology followed by a Ph.D in 1992. However, pretty soon his academic pursuits came to a halt as Bikram dove passionately to pursue
his musical career. He met fellow 'outcast' Zhubin there and discovered their shared spirituality easily overcame the 15 year generation gap and so together they released Himalay.



Their music blends ranging from Iran to India, a carpet weaving are the Northeast. Artist's compositions, where the two partners ranging from local to global album, relaxing at the peak of the
Himalaya Mountains as a break in life. Misty mountains, the villages along the shores of rivers that pour, delicate anklets tinkle in the morning to the sound of the awakening of the image with
the full album. Zagros'un mountains, the valleys of the passage, from the plains of the Himalayas extending the music's poetry breathe Zhubin and Singh.










Tracklist :

01 – Village Road / Köy Yolu – 10:32

02 – Morning Dew / Sabah Çi?i – 09:49

03 – Tale Of The Bootman / Çizmeli Adam?n Hikayesi – 10:02

04 – Bamboo Dance / Bambu Dans? – 09:35

05 – Lonesome Journey / Yaln?z Yolculuk – 10:07

06 – This Journey Continues / Bu Yolculuk Devam Eder – 10:17

mp3

Buddy Guy - Garlic Festival , Delray Beach (Full Live Concert)

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdyV6W_rkPhBfo-G1EF7IbVHVcllxBL1R47-HXdYCM1fVQm18DiYLgSHuVhWPezyGa5ET52fFQlkQADc6q2bcwuTlzBzjiZVMQ4aG07ybBUoT5uNCsnt8X8RuWAsaA5-bQ1-GzE3QTlr1u/s400/budyyyyyyyyyyy.jpg

http://www.buddyguy.net

http://www.myspace.com/buddyguy

Origine du Groupe : North America

Style : Blues

Sortie : 2011

Durée : 94min

 



Wikipedia :



George « Buddy » Guy, né le 30 juillet 1936 à Lettsworth (Louisiane), est un musicien américain de blues et de musique rock. Il est le père de la rappeuse Shawnna.



Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à
partir d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer
le temps.



Quelque temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui
offrir une guitare neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité
et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son
avenir n'est pas dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque,
il n'imagine pas encore faire carrière dans la musique.



THE BAND:

Buddy Guy - Guitar & Vocals

Marty Sammon - Keyboards

Ric Hall - Guiter

Orlando Wright - Bass

Tim Austin - Drums



Tracklist :

1. Intro

2. Nobody Understands Me But My Guitar

3. She's Nineteen Years Old

4. Somebody Else Is Steppin' In (Slippin' Out)

5. Mojo Hand

6. Milkin' Mother For You

7. I'm 74 Years Young

8. Skin Deep

9. Steal Away

10. Boom Boom

11. Strange Brew

12. Mustang Sally

13. Voodoo Chile

14. Sunshine Of Your Love

15. band introductions

16. Do Your Thing

17. On The Road

hd dvd rw

Buddy Guy - Garlic Festival , Delray Beach (Full Live Concert)

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http://www.buddyguy.net

http://www.myspace.com/buddyguy

Origine du Groupe : North America

Style : Blues

Sortie : 2011

Durée : 94min

 



Wikipedia :



George « Buddy » Guy, né le 30 juillet 1936 à Lettsworth (Louisiane), est un musicien américain de blues et de musique rock. Il est le père de la rappeuse Shawnna.



Influencé dès son enfance par John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin' Wolf qui lui donneront plus tard envie d'émigrer vers Chicago, il se fabrique à l'âge de treize ans une guitare de fortune à
partir d'une moustiquaire et d'un morceau de bois. Mais, c'est à seize ans que son père lui offre sa première vraie guitare, une deux cordes. Buddy joue alors simplement de la guitare pour passer
le temps.



Quelque temps plus tard, alors qu'il est assis sur le seuil de sa maison en train de jouer de la guitare, un inconnu l'aborde, lui dit qu'il le regarde jouer chaque soir et qu'il voudrait lui
offrir une guitare neuve. Et c'est ainsi que Buddy se retrouve le lendemain avec une guitare flambant neuve, plus motivé que jamais pour imiter ses idoles. Dès lors, il s'entraîne avec assiduité
et se donne rapidement en concert à Bâton-Rouge avec les bluesmen locaux comme le Big Poppa John Tilley Band, Lightnin' Slim, Guitar Slim, Slim Harpo ou Lazy Lester. Mais Buddy sait déjà que son
avenir n'est pas dans ce Sud ségrégationniste et pense déjà à partir au Nord des États-Unis. En quête d'un emploi bien payé, il part en 1957 pour Chicago, la ville de ses idoles. À cette époque,
il n'imagine pas encore faire carrière dans la musique.



THE BAND:

Buddy Guy - Guitar & Vocals

Marty Sammon - Keyboards

Ric Hall - Guiter

Orlando Wright - Bass

Tim Austin - Drums



Tracklist :

1. Intro

2. Nobody Understands Me But My Guitar

3. She's Nineteen Years Old

4. Somebody Else Is Steppin' In (Slippin' Out)

5. Mojo Hand

6. Milkin' Mother For You

7. I'm 74 Years Young

8. Skin Deep

9. Steal Away

10. Boom Boom

11. Strange Brew

12. Mustang Sally

13. Voodoo Chile

14. Sunshine Of Your Love

15. band introductions

16. Do Your Thing

17. On The Road

hd dvd rw

17 Hippies - Phantom Songs

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio43Wev9RL99wXBikXACou1sJTYSDJnfMplInWPriLZw-WfkPBVIUoG8Bt1yg1jRYjpEcnRLneEGBWbNyptcuZbbF3EK9I4jJOAJMLBTs8Obb2enoVzHR4wqXr7Wngxtnxw8HVb17_bu4/s400/4722.jpg

http://www.17hippies.com

http://www.myspace.com/17hippies

Origine du Groupe : Germany

Style : Folk , Pop , Alternative , Experimental

Sortie : 2011



By Robin Denselow  from http://www.guardian.co.uk



A sophisticated, quirky band from Berlin who sing in German, French and English, 17 Hippies have spent 16 years developing an unlikely style that mixes French chanson and German cabaret with
Balkan gypsy music and Americana, with a dash of anything from calypso to Middle Eastern styles thrown in. The Hippies are currently a 12-piece band, and they play anything from accordion to
brass, violin to ukulele and banjo, sounding at times like a cool European answer to the equally hard-to-categorise Pink Martini.



Like those easy-going American mavericks, they are excellent musicians and have a fine female singer, Kiki Sauer, who is at her best here with the gently edgy Ton Étrangère, which matches chanson
with what sounds like the muted backing for a spaghetti western. Elsewhere, singer Dirk Trageser tackles eastern European dance influences on the brass-and-accordion-backed Biese Bouwe; a third
vocalist, Christopher Blenkinsop, echoes Leonard Cohen on Across Waters; and there's a jazzy, brass-and-violin reworking of Captain Beefheart's Gimme Dat Harp Boy. A few more songs from Sauer
would have been welcome, but this is a brave and entertaining global fusion that deserves international success.



Tracklist :

01 – Ton étrangère

02 – Lazy Friends & Promises

03 – Biese Bouwe

04 – Jolies Filles

05 – Across Waters

06 – Gimme Dat Harp Boy

07 – Dorn

08 – Singapore

09 – Blumen Im Glas

10 – M¤dchen Im Glìck

11 – Moi

12 – The Train

13 – Herz Auf Der Zunge

mp3

17 Hippies - Phantom Songs

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http://www.17hippies.com

http://www.myspace.com/17hippies

Origine du Groupe : Germany

Style : Folk , Pop , Alternative , Experimental

Sortie : 2011



By Robin Denselow  from http://www.guardian.co.uk



A sophisticated, quirky band from Berlin who sing in German, French and English, 17 Hippies have spent 16 years developing an unlikely style that mixes French chanson and German cabaret with
Balkan gypsy music and Americana, with a dash of anything from calypso to Middle Eastern styles thrown in. The Hippies are currently a 12-piece band, and they play anything from accordion to
brass, violin to ukulele and banjo, sounding at times like a cool European answer to the equally hard-to-categorise Pink Martini.



Like those easy-going American mavericks, they are excellent musicians and have a fine female singer, Kiki Sauer, who is at her best here with the gently edgy Ton Étrangère, which matches chanson
with what sounds like the muted backing for a spaghetti western. Elsewhere, singer Dirk Trageser tackles eastern European dance influences on the brass-and-accordion-backed Biese Bouwe; a third
vocalist, Christopher Blenkinsop, echoes Leonard Cohen on Across Waters; and there's a jazzy, brass-and-violin reworking of Captain Beefheart's Gimme Dat Harp Boy. A few more songs from Sauer
would have been welcome, but this is a brave and entertaining global fusion that deserves international success.



Tracklist :

01 – Ton étrangère

02 – Lazy Friends & Promises

03 – Biese Bouwe

04 – Jolies Filles

05 – Across Waters

06 – Gimme Dat Harp Boy

07 – Dorn

08 – Singapore

09 – Blumen Im Glas

10 – M¤dchen Im Glìck

11 – Moi

12 – The Train

13 – Herz Auf Der Zunge

mp3

Saul Williams - Volcanic Sunlight

http://www.adnsound.com/wp-content/uploads/Saul-Williams-Volcanic-Sunlight.jpg

http://www.saulwilliams.com

http://www.myspace.com/saulwilliams

Origine du Groupe : U.K

Style : Rap Fusion , Spoken Word , Slam , Alternative

Sortie : 2011


Par http://soulbrothamusic.blogspot.com



Autant vous le dire, je n'ai jamais rien compris au son de Saul Williams. A la croisée des chemins entre Spoken Word, Hip Hop Alternatif et Rock, sa musique a toujours été pour moi un mystère
trop complexe pour être resolu. Alors oui, j'ai capté quelques morceaux ici et là (comme sur "The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust!", par exemple, qui inaugurait le système de
distribution repris avec succès par Radiohead quelques mois plus tard avec "In Rainbows) mais son nouvel album ne me disait rien. Une écoute au hasard un soir d'ennui plus tard et me voila
franchement conquis.



Il faut dire que "Volcanic Sunlight" est un album qui a tout pour être aimé. En premier lieu, on y trouve un grand nombre de chansons rythmées, ça tape fort et bien et ça flirte allègrement avec
une certaine tendance Electro-Pop franchement plaisante. Aussi, Williams abandonne pour de bon le Spoken Word et chante intégralement, il fait d'ailleurs ça très bien.



Que vous dire d'autre sur cet album, finalement? C'est dur, il y a une certaine surprise à entendre Saul Williams sur ce terrain là. C'est aussi étonnant d'observer à quel point son album est
accessible et facile (je n'ai pas dit futile). Il y a un bel équilibre entre ces sons rythmés et toujours une certaine complexité dans la conception musicale de l'ensemble.



Bien sur, Saul Williams n'allait pas devenir une icône Pop comme ça, d'un coup. Il reste un artiste complexe aux multiples facettes. Néanmoins, "Volcanic Sunlight" est un album capable de plaire
au plus grand nombre grâce à ses nombreux morceaux efficaces et entêtants. Le bonhomme a su s'ouvrir sans se travestir. Une performance de premier plan.










Tracklist :

01 Look to the Sun

02 Patience

03 Explain My Heart

04 Triumph

05 Diagram

06 Girls On Saturn

07 Give It Up

08 Dance

09 Volcanic Sunlight

10 Rocket

11 Fall Up

12 Innocence

13 New Day



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Saul Williams - Volcanic Sunlight

http://www.adnsound.com/wp-content/uploads/Saul-Williams-Volcanic-Sunlight.jpg

http://www.saulwilliams.com

http://www.myspace.com/saulwilliams

Origine du Groupe : U.K

Style : Rap Fusion , Spoken Word , Slam , Alternative

Sortie : 2011


Par http://soulbrothamusic.blogspot.com



Autant vous le dire, je n'ai jamais rien compris au son de Saul Williams. A la croisée des chemins entre Spoken Word, Hip Hop Alternatif et Rock, sa musique a toujours été pour moi un mystère
trop complexe pour être resolu. Alors oui, j'ai capté quelques morceaux ici et là (comme sur "The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust!", par exemple, qui inaugurait le système de
distribution repris avec succès par Radiohead quelques mois plus tard avec "In Rainbows) mais son nouvel album ne me disait rien. Une écoute au hasard un soir d'ennui plus tard et me voila
franchement conquis.



Il faut dire que "Volcanic Sunlight" est un album qui a tout pour être aimé. En premier lieu, on y trouve un grand nombre de chansons rythmées, ça tape fort et bien et ça flirte allègrement avec
une certaine tendance Electro-Pop franchement plaisante. Aussi, Williams abandonne pour de bon le Spoken Word et chante intégralement, il fait d'ailleurs ça très bien.



Que vous dire d'autre sur cet album, finalement? C'est dur, il y a une certaine surprise à entendre Saul Williams sur ce terrain là. C'est aussi étonnant d'observer à quel point son album est
accessible et facile (je n'ai pas dit futile). Il y a un bel équilibre entre ces sons rythmés et toujours une certaine complexité dans la conception musicale de l'ensemble.



Bien sur, Saul Williams n'allait pas devenir une icône Pop comme ça, d'un coup. Il reste un artiste complexe aux multiples facettes. Néanmoins, "Volcanic Sunlight" est un album capable de plaire
au plus grand nombre grâce à ses nombreux morceaux efficaces et entêtants. Le bonhomme a su s'ouvrir sans se travestir. Une performance de premier plan.










Tracklist :

01 Look to the Sun

02 Patience

03 Explain My Heart

04 Triumph

05 Diagram

06 Girls On Saturn

07 Give It Up

08 Dance

09 Volcanic Sunlight

10 Rocket

11 Fall Up

12 Innocence

13 New Day



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