Monday, February 28, 2011

Syreeta - One To One

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA1LT1uODwygSC09kU74XOOZUT72CjpFrhtjzXyGGdFX0c8BAdar6iZGDgZbmXLsIdLOumZflvxh2tiejiiJDEZb3TW26JWbc37Giz74zFzfctySAu1EMqelCYIuf1HOLOMa4zW1Sw1M0/s400/syreeta_one_fr.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syreeta_Wright

http://en.wikipedia.org/wiki/Syreeta_Wright

Origine du Groupe : North America

Style : Soul

Sortie : 1977



By A mind with no ceiling  from http://oufarkhan.blogspot.com



The third album by Syreeta, that time backed by Leon Ware on the Tamla imprint, including the participation of Gary Bartz on a couple of tracks. Quoting Dusty Groove, as often, this is 'beautiful
spacey soul from Syreeta -- and proof that she was one of Motown's great lost talents of the 70s! Leon Ware did the production, and Syreeta's high Minnie Riperton-esque voice is backed by a
smooth set of mellow grooves with lots of cool electronic bits and weird moogy parts that remind us of Ware's own "Musical Massage" LP.



The whole thing's a wonderful blend of spacey soul -- and we rank it right up there with the best work by Ware, Riperton, and some of our other 70s mellow soul favorites. Tracks include "I Don't
Know", "Rest Yourself", "One To One", and my personal fave "Tiki Tiki Donga".



Beautiful cover art, too!

 





Line Up :

Lead vocals by Syreeta Wright

Background vocals by Syreeta Wright, Leon Ware, Jim Gilstrap, Marietta Araiza, and Stevie Wonder

Bass guitar by Chuck Rainey and Curtis Robertson Jr.

Guitars by David T. Walker, Greg Poree, Marc Silverman, Mike Sembello, Ray Parker Jr., and Steve Buckmeier

Drums by Alvin Taylor, Howard King, and James Gadson

Keyboards by Greg Phillinganes, John Barnes, and Sonny Burke

Percussion by Eddie "Bongo" Brown and Mayuto

Saxophone solo by Gary Bartz



Tracklist :

1. One to One (4:50)

2. I Don't Know (4:22)

3. Rest Yourself (4:39)

4. I Too Am Waiting (5:38)

5. Tiki Tiki Donga (5:05)

6. Don't Cry (7:10)

7. Harmour Love (3:36)

8. One to One (Reprise) (4:50)

mp3

Syreeta - One To One

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Syreeta_Wright

http://en.wikipedia.org/wiki/Syreeta_Wright

Origine du Groupe : North America

Style : Soul

Sortie : 1977



By A mind with no ceiling  from http://oufarkhan.blogspot.com



The third album by Syreeta, that time backed by Leon Ware on the Tamla imprint, including the participation of Gary Bartz on a couple of tracks. Quoting Dusty Groove, as often, this is 'beautiful
spacey soul from Syreeta -- and proof that she was one of Motown's great lost talents of the 70s! Leon Ware did the production, and Syreeta's high Minnie Riperton-esque voice is backed by a
smooth set of mellow grooves with lots of cool electronic bits and weird moogy parts that remind us of Ware's own "Musical Massage" LP.



The whole thing's a wonderful blend of spacey soul -- and we rank it right up there with the best work by Ware, Riperton, and some of our other 70s mellow soul favorites. Tracks include "I Don't
Know", "Rest Yourself", "One To One", and my personal fave "Tiki Tiki Donga".



Beautiful cover art, too!

 





Line Up :

Lead vocals by Syreeta Wright

Background vocals by Syreeta Wright, Leon Ware, Jim Gilstrap, Marietta Araiza, and Stevie Wonder

Bass guitar by Chuck Rainey and Curtis Robertson Jr.

Guitars by David T. Walker, Greg Poree, Marc Silverman, Mike Sembello, Ray Parker Jr., and Steve Buckmeier

Drums by Alvin Taylor, Howard King, and James Gadson

Keyboards by Greg Phillinganes, John Barnes, and Sonny Burke

Percussion by Eddie "Bongo" Brown and Mayuto

Saxophone solo by Gary Bartz



Tracklist :

1. One to One (4:50)

2. I Don't Know (4:22)

3. Rest Yourself (4:39)

4. I Too Am Waiting (5:38)

5. Tiki Tiki Donga (5:05)

6. Don't Cry (7:10)

7. Harmour Love (3:36)

8. One to One (Reprise) (4:50)

mp3

Saez - Live au Paléo Festival de Nyon

http://a35.idata.over-blog.com/300x225/2/47/40/00/saez-live-pic59.jpg

http://www.damiensaez.com

http://www.myspace.com/saez

Origine du Groupe : France

Style : Alternative Rock , Punk Rock

Sortie : 2010

Durée : 77min

 





Saez, Paléo Festival Nyon 2010 (concert complet)

envoyé par paleo



Site Officiel :

Biographie :



En 1999, un jeune artiste de vingt-deux ans surgit de nulle part et publie Jours étranges, premier album sous forme de manifeste rock, métallique et bruitiste, dont sont extraits les singles
"Jeune et con", "Sauver cette étoile" et "J'veux m'en aller". Avec Jours étranges, Saez crée l'événement. L'album se vend à plus de 200.000 exemplaires et fédère la jeunesse France sur fond de
textes engagés et de guitares crépusculaires.



Il est temps pour Damien de se téléporter sur scène et d'aller à la rencontre de son public, ce qu'il fait durant six mois dans le cadre d'une tournée qui sillonne l'Hexagone et passe également
par la Suisse, la Belgique et l'Italie. L'occasion pour Damien de vérifier que le phénomène Saez est en marche : des milliers de fans connaissent et chantent les paroles de ses chansons par cœur.
La saezmania bat son plein et pour ce petit prince subversif, insoumis, insolent, teigneux et jusqu'au-boutiste, cette communion signifie "Allons à la guerre en chantant !"



Aujourd'hui, après avoir publié A ton nom aux éditions Actes Sud (un recueil d'anciens et de nouveaux textes parmi lesquels des inédits), Saez nous offre God blesse, double album kaléidoscopique,
fruit de plus d'un an de travail forcené en studio. Véritable voyage intérieur, God blesse explore un vaste horizon musical où se conjuguent rock lycéen, ballades s'inscrivant dans la grande
tradition de la chanson française, techno hardcore, ambiances psychédéliques et thèmes emprunts d'un classicisme rigoureux.



Enregistré sous la houlette de Théo Miller (Infinite Mass, Mr. X, Placebo), God blesse regroupe des musiciens aussi divers que James Eller (Tony Banks, Julian Cope, Nick Lowe, The Teardrop
Explodes), Jérôme Godet et Chris Taylor à la basse, Maxime Garoute et Clive Deamer (Jeff Beck, Dr. John, Champion Jack Dupree, Portishead) à la batterie, Franck Phan à la guitare (également
co-compositeur de "Solution", "Sexe" et "Light The Way"), ou encore Martin Jenkins (Bert Jansch, Ocean Colour Scene, Black Box Recorder) à la programmation. Confiés à Eumir Deodato (Frank
Sinatra, Aretha Franklin, Kool And The Gang, et la majorité des chansons de l'album Post de Björk), les luxuriants arrangements de cordes furent enregistrés par Wayne Wilkins, célèbre pour ses
travaux aux côtés de Johnny Cash. De son côté, outre le chant, Damien assure l'ensemble des guitares et l'intégralité des claviers, dont de poignantes parties de piano prouvant que les neuf
années passées au conservatoire furent particulièrement bénéfiques.



Soufflant le chaud et le froid, entre néo-romantisme ("So Gorgeous") et pornographie ("'Sexe"), révolte contestataire ("Solution", "J'veux du nucléaire") et poésie pure ("Saint-Pétersbourg", "Les
hommes", "Menacés mais libres", "Les Condamnés"), l'ensemble s'achevant somptueusement dans le surréalisme exacerbé de "Voici la mort", Damien Saez radicalise son propos, dénonce la
mondialisation, le pouvoir de l'argent, la haine, la violence, la guerre, et signe ici son projet le plus ambitieux, le plus flamboyant et le plus torturé, à l'image d'une génération dont les
rêves semblent condamnés à errer entre le sens des mots et l'essence des notes, faisant de God blesse un précieux recueil à l'intention d'une jeunesse déracinée.



Tracklist :

1- Intro

2- Les Anarchitectures

3- Sonnez Tocsin Dans Les Campagnes

4- Pilule

5- Cigarette

6- Marie Ou Marilyn

7- Marguerite

8- Debbie

9- Ma Petite Couturière

10- Embrassons-Nous

11- J'Accuse

12- Des P'tits Sous

13- Tu y Crois Toi 

hd dvd rw

Saez - Live au Paléo Festival de Nyon

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http://www.damiensaez.com

http://www.myspace.com/saez

Origine du Groupe : France

Style : Alternative Rock , Punk Rock

Sortie : 2010

Durée : 77min

 





Saez, Paléo Festival Nyon 2010 (concert complet)

envoyé par paleo



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Biographie :



En 1999, un jeune artiste de vingt-deux ans surgit de nulle part et publie Jours étranges, premier album sous forme de manifeste rock, métallique et bruitiste, dont sont extraits les singles
"Jeune et con", "Sauver cette étoile" et "J'veux m'en aller". Avec Jours étranges, Saez crée l'événement. L'album se vend à plus de 200.000 exemplaires et fédère la jeunesse France sur fond de
textes engagés et de guitares crépusculaires.



Il est temps pour Damien de se téléporter sur scène et d'aller à la rencontre de son public, ce qu'il fait durant six mois dans le cadre d'une tournée qui sillonne l'Hexagone et passe également
par la Suisse, la Belgique et l'Italie. L'occasion pour Damien de vérifier que le phénomène Saez est en marche : des milliers de fans connaissent et chantent les paroles de ses chansons par cœur.
La saezmania bat son plein et pour ce petit prince subversif, insoumis, insolent, teigneux et jusqu'au-boutiste, cette communion signifie "Allons à la guerre en chantant !"



Aujourd'hui, après avoir publié A ton nom aux éditions Actes Sud (un recueil d'anciens et de nouveaux textes parmi lesquels des inédits), Saez nous offre God blesse, double album kaléidoscopique,
fruit de plus d'un an de travail forcené en studio. Véritable voyage intérieur, God blesse explore un vaste horizon musical où se conjuguent rock lycéen, ballades s'inscrivant dans la grande
tradition de la chanson française, techno hardcore, ambiances psychédéliques et thèmes emprunts d'un classicisme rigoureux.



Enregistré sous la houlette de Théo Miller (Infinite Mass, Mr. X, Placebo), God blesse regroupe des musiciens aussi divers que James Eller (Tony Banks, Julian Cope, Nick Lowe, The Teardrop
Explodes), Jérôme Godet et Chris Taylor à la basse, Maxime Garoute et Clive Deamer (Jeff Beck, Dr. John, Champion Jack Dupree, Portishead) à la batterie, Franck Phan à la guitare (également
co-compositeur de "Solution", "Sexe" et "Light The Way"), ou encore Martin Jenkins (Bert Jansch, Ocean Colour Scene, Black Box Recorder) à la programmation. Confiés à Eumir Deodato (Frank
Sinatra, Aretha Franklin, Kool And The Gang, et la majorité des chansons de l'album Post de Björk), les luxuriants arrangements de cordes furent enregistrés par Wayne Wilkins, célèbre pour ses
travaux aux côtés de Johnny Cash. De son côté, outre le chant, Damien assure l'ensemble des guitares et l'intégralité des claviers, dont de poignantes parties de piano prouvant que les neuf
années passées au conservatoire furent particulièrement bénéfiques.



Soufflant le chaud et le froid, entre néo-romantisme ("So Gorgeous") et pornographie ("'Sexe"), révolte contestataire ("Solution", "J'veux du nucléaire") et poésie pure ("Saint-Pétersbourg", "Les
hommes", "Menacés mais libres", "Les Condamnés"), l'ensemble s'achevant somptueusement dans le surréalisme exacerbé de "Voici la mort", Damien Saez radicalise son propos, dénonce la
mondialisation, le pouvoir de l'argent, la haine, la violence, la guerre, et signe ici son projet le plus ambitieux, le plus flamboyant et le plus torturé, à l'image d'une génération dont les
rêves semblent condamnés à errer entre le sens des mots et l'essence des notes, faisant de God blesse un précieux recueil à l'intention d'une jeunesse déracinée.



Tracklist :

1- Intro

2- Les Anarchitectures

3- Sonnez Tocsin Dans Les Campagnes

4- Pilule

5- Cigarette

6- Marie Ou Marilyn

7- Marguerite

8- Debbie

9- Ma Petite Couturière

10- Embrassons-Nous

11- J'Accuse

12- Des P'tits Sous

13- Tu y Crois Toi 

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Murat Aydemir & Salih Bilgin - Nevâ 2

http://www.yenialbum.com/cover/SalihBilginMuratAydemir-Neva2.jpg

http://www.murataydemir.com

http://www.salihbilgin.com

Origine du Groupe : Turkey

Style : World Music , Arabic Music , Instrumental , Traditional

Sortie : 2009



From Official Site :



After a long search we have presented to our second album for musiclovers , still longing for their return to the ocean is going out with a new station we are in our journey. In this study
instrumental music again, we've included their masterpiece. From classic lines to avoid compromising our enforcement, our members, trying to stay within the requirements of attitude ...Classical
music of our master of the Tamburi Cemil Bey new life found, then, that way committed a great many precious sâzendenin contributions until today, but the place it deserves, still could not get
the instrumental music of such studies even richer suggest. Always grateful and thankful to have remembered our teachers Our Neyzen Niyazi Sayın and Tamburi Necdet Yasar's leadership out that
this journey of our culture as the evidence of history to shed light believe. Our aspirations opened the nevâ screen our floating tunes of the essence of our promise hearts to your ears
whispering to hope. 

 





Tracklist :

01. Uşşak Peşrev - Sultan I. Mahmud

02. Uşşak Müşterek Taksim - Salih Bilgin-Murat Aydemir

03. Uşşak Sazsemaîsi - Şerif Muhiddin Targan

04. Hicaz Peşrev - Neyzen Aziz Dede

05. Nişâburek'e Geçiş Taksimi - Salih Bilgin

06. Nişâburek Saz Semaîsi - Seyyid Ahmed Ağa

07. Hüzzam Taksim - Murat Aydemir

08. Hüzzam Peşrev - Tanburî Osman Bey

09. Hüzzam Saz Semaîsi - Tanburî Osman Bey

10. Rast'a Geçiş Taksimi - Salih Bilgin

11. Rast Saz Semaîsi - Tanburî Osman Bey

mp3

Murat Aydemir & Salih Bilgin - Nevâ 2

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Origine du Groupe : Turkey

Style : World Music , Arabic Music , Instrumental , Traditional

Sortie : 2009



From Official Site :



After a long search we have presented to our second album for musiclovers , still longing for their return to the ocean is going out with a new station we are in our journey. In this study
instrumental music again, we've included their masterpiece. From classic lines to avoid compromising our enforcement, our members, trying to stay within the requirements of attitude ...Classical
music of our master of the Tamburi Cemil Bey new life found, then, that way committed a great many precious sâzendenin contributions until today, but the place it deserves, still could not get
the instrumental music of such studies even richer suggest. Always grateful and thankful to have remembered our teachers Our Neyzen Niyazi Sayın and Tamburi Necdet Yasar's leadership out that
this journey of our culture as the evidence of history to shed light believe. Our aspirations opened the nevâ screen our floating tunes of the essence of our promise hearts to your ears
whispering to hope. 

 





Tracklist :

01. Uşşak Peşrev - Sultan I. Mahmud

02. Uşşak Müşterek Taksim - Salih Bilgin-Murat Aydemir

03. Uşşak Sazsemaîsi - Şerif Muhiddin Targan

04. Hicaz Peşrev - Neyzen Aziz Dede

05. Nişâburek'e Geçiş Taksimi - Salih Bilgin

06. Nişâburek Saz Semaîsi - Seyyid Ahmed Ağa

07. Hüzzam Taksim - Murat Aydemir

08. Hüzzam Peşrev - Tanburî Osman Bey

09. Hüzzam Saz Semaîsi - Tanburî Osman Bey

10. Rast'a Geçiş Taksimi - Salih Bilgin

11. Rast Saz Semaîsi - Tanburî Osman Bey

mp3

Noah D - Hypnotic Elements EP

http://albumdb.net/wp-content/uploads/2010/03/9f3ea1034234534.jpeg

http://www.myspace.com/noahd

http://soundcloud.com/noahd

Origine du Groupe : North America

Style : Electro , Dubstep

Sortie : 2009



by snf  From http://dubstepped.net



This killer EP is fresh out this week on Subway Records by Noah D out of Portland.  The A1 tune Seeeriousss has been played by basically everyone worldwide and while it’s the stand-out tune
of the EP for me the rest are no joke either.  Unknown Suspect VIP is excellent, and “Got U Now” is another to look out for.  Check out these samples and see links to buy it on wax
below.  Digital should be out in a couple weeks.  Noah D get back down to San Francisco!  Look for him live soon in Portland, Philly, at Burning Man, and in Cleveland. 
There’s also a European tour soon to be announced in conjunction with this EP.



Tracklist :

1 — Seeeriousss (04:24)

2 — Twister (05:20)

3 — Unknown Suspect (VIP) (05:18)

4 — Got U Now (05:21)

5 — Vibrationz (05:26)

6 — The Edge (05:27)

mp3

Noah D - Hypnotic Elements EP

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http://www.myspace.com/noahd

http://soundcloud.com/noahd

Origine du Groupe : North America

Style : Electro , Dubstep

Sortie : 2009



by snf  From http://dubstepped.net



This killer EP is fresh out this week on Subway Records by Noah D out of Portland.  The A1 tune Seeeriousss has been played by basically everyone worldwide and while it’s the stand-out tune
of the EP for me the rest are no joke either.  Unknown Suspect VIP is excellent, and “Got U Now” is another to look out for.  Check out these samples and see links to buy it on wax
below.  Digital should be out in a couple weeks.  Noah D get back down to San Francisco!  Look for him live soon in Portland, Philly, at Burning Man, and in Cleveland. 
There’s also a European tour soon to be announced in conjunction with this EP.



Tracklist :

1 — Seeeriousss (04:24)

2 — Twister (05:20)

3 — Unknown Suspect (VIP) (05:18)

4 — Got U Now (05:21)

5 — Vibrationz (05:26)

6 — The Edge (05:27)

mp3

Rapport Angelides : une arme pour un sursaut politique

par Jacques Cheminade (son site) 
pour http://www.agoravox.fr 
PERMALINK  

Une Commission officielle d’enquête sur la crise financière vient de publier le 27 janvier un rapport dévastateur qui confirme en tous points les analyses de Lyndon LaRouche et de moi-même, créant ainsi une occasion pour le changement de système économique, financier et social au cœur de notre combat. Cette Commission, qui n’avait pas été mandatée pour présenter des solutions, ne propose pas formellement d’adopter la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt (Glass-Steagall), mais tout ce qu’elle dénonce montre la nécessité d’en venir là, ainsi d’ailleurs que son président l’a affirmé plus tard.

Non, ce n’est pas en France que ça se passe mais aux Etats-Unis !

Cela seul, s’il le fallait, confirmerait la nécessité de l’une des missions que nous nous sommes ici données, qui est de rendre compte de l’évolution du rapport de forces des deux côtés de l’Atlantique pour saisir au bond ces plats de l’histoire qui ne repassent jamais deux fois.

On est loin des conclusions grisâtres de notre commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la spéculation financière, qui a rendu son rapport le 22 décembre 2010. Là où son président Phil Angelides et les cinq autres membres démocrates de la Commission américaine, qui sont des experts indépendants, fustigent et dénoncent la corruption et la fraude régnant dans le système actuel, MM. Henri Emmanuelli et Jean-François Mancel considèrent chez nous que « la spéculation ne saurait être diabolisée car elle a toujours eu un rôle économique effectif ». Ici ce sont des élus, au passé financier assez riche, qui enquêtent sur la base de documents ou de témoignages aimablement fournis par les établissements financiers, ceux-là mêmes qui ont organisé le système de dérégulation ayant conduit à la crise. Là-bas, les enquêteurs américains disposaient du double pouvoir d’assigner des témoins à comparaître et de réquisition de documents, dont nos élus se trouvaient fort dépourvus. Tout est là ! C’est ce que nous continuons à préconiser en France, la mise en place d’une véritable Commission Pecora, avec des pouvoirs d’instruction, comme à l’époque de l’administration Roosevelt, et non se bornant à écouter ceux qui le veulent bien.

Pour le reste, aux Etats-Unis le combat continue. Phil Angelides participe à de nombreux programmes de radio et de télévision et témoignera devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants le 16 février, et plus tard devant la Commission bancaire du Sénat. L’offensive est cependant sabotée par le représentant démocrate Barney Frank et le sénateur, également démocrate, Christopher Dodd, ainsi que par les enragés du Parti républicain, buveurs ultra-libéraux du thé monétariste britannique. La grande presse américaine, dont les liens avec Wall Street ne sont un secret pour personne, tente pour sa part d’étouffer le débat. Ce sont les jeunes candidats larouchistes qui le portent, à travers tout le pays, redonnant ainsi vigueur au courant Roosevelt du Parti démocrate, contre le compromis honteux passé par le président Obama avec les nouveaux élus républicains en vue de faire payer aux victimes les conséquences de la crise, tout en renflouant ses auteurs.

Comme l’a écrit François Morin dans le titre de son dernier ouvrage, ce qui est en cause ici est bel et bien la création d’« Un monde sans Wall Street » (Economie humaine, Seuil) et sans son cerveau, qui se trouve à la City de Londres.

Le rapport Angelides : un brûlot contre trente ans d’horreur financière

Ce qui frappe d’abord en prenant connaissance du rapport, ce sont les moyens mis pour le rédiger. La Commission d’enquête a été créée pour « examiner les causes, intérieures et internationales, de la crise financière actuelle aux Etats-Unis », en partant de 22 points clairement définis lui ayant donné une compétence très large. Elle a été mise en place comme un élément fondamental relevant de la loi sur la Répression de la fraude et la reprise économique (Public Law 111-21), votée par le Congrès et signée par le Président en mai 2009. Elle a réuni 6 représentants choisis par les démocrates et 4 par les républicains, soutenus par une équipe de plus de 80 membres, qui ont examiné des millions de pages de documents, se sont entretenus avec plus de 700 témoins et ont tenu 19 jours d’auditions dans tout le pays. C’est dire l’importance du travail, sans commune mesure avec celui qu’ont été en mesure d’effectuer nos élus.

Pour paraphraser Shakespeare, nous dit ironiquement la Commission, citant Cassius dans Jules César, « la faute n’est pas inscrite dans les étoiles, mais en nous-mêmes ». Elle souligne en effet, comme LaRouche et moi-même l’avions fait à l’époque, que la crise financière était évitable et prévisible, et que l’effondrement de la bulle du crédit hypothécaire ne fut que l’étincelle qui alluma un tonneau de poudre bien rempli par un empilement de spéculations de toutes sortes. Les pertes ont été fortement amplifiées, constate-t-elle, par les produits dérivés et les titres synthétiques. « La crise a été le résultat à la fois d’action et d’inaction humaine, et non la conséquence de la Nature des choses ou de modèles d’ordinateurs ayant échappé à tout contrôle ».

L’impact de cette crise se fera « ressentir pendant au moins une génération », et nous-mêmes, malgré notre familiarité avec les opérations financières, « avons été fascinés, surpris et même choqués par ce que nous avons vu, entendu et lu ». Elle souligne avoir reçu « de nombreux rapports sur des pratiques de prêts prédatrices et hors du commun » et accuse « la Réserve fédérale d’avoir totalement échoué à endiguer le flot d’hypothèques toxiques, ce qu’elle aurait pu faire en fixant des critères prudentiels de prêts sur hypothèque. La Réserve fédérale était l’organisme qui avait le pouvoir de le faire et ne l’a pas fait. » Les institutions financières américaines ont laissé circuler les agents économiques « sur une autoroute dans laquelle il y avait ni limites de vitesse ni bandes continues ».

La Commission montre ensuite comment « les fautes nombreuses et étendues dans la supervision et la régulation financières ont eu des conséquences dévastatrices sur la stabilité des marchés financiers américains. (…) Plus de trente ans de dérégulation et de confiance dans l’autorégulation par les institutions financières, dont l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan s’était fait le champion (…) ont conduit au désastre. (…) Cette approche a ouvert des brèches dans le contrôle de domaines fondamentaux portant sur des risques de milliers de milliards de dollars, comme le système de banque noire et les marchés de produits dérivés de gré à gré ». Elle souligne ensuite le rôle de la corruption politique : « De 1999 à 2008, le secteur financier a dépensé 2,7 milliards de dollars dans ses activités de lobbying ; les individus et les comités d’action politique organisés par ce secteur ont versé plus d’un milliard de dollars aux campagnes politiques.

« Nous concluons que les échecs dramatiques de la gouvernance des sociétés financières et de la gestion du risque de la part de nombreuses institutions financières ont été une cause majeure de la crise. (…) Trop nombreuses ont été ces institutions qui ont agi avec une totale insouciance, prenant trop de risques, avec trop peu de capital et trop de dépendance envers le financement à court terme. »

La messe se trouve dite : c’est tout le système financier et politique américain qui est remis en cause, appelant ainsi implicitement mais vigoureusement à ce qu’un autre soit mis en place. « Comme Icare, souligne la Commission, ils n’ont jamais craint de voler de plus en plus près du soleil. » Presque toujours, ils n’ont pas su ou voulu mesurer les conséquences à long terme de leurs actes. Les plus grandes banques ont opéré avec un capital extrêmement faible : le rapport entre leurs engagements financiers et leurs fonds propres était de 40 contre 1. « Une perte de 3 % dans la valeur de leurs actifs aurait ainsi pu entraîner leur faillite. » En fait, on sait que sans les renflouements des administrations Bush et Obama, sans doute toutes les banques de Wall Street et, faut-il ajouter, de la City, seraient tombées en faillite, à l’exception (contestable) de JP Morgan Chase !

Nous en concluons, dit la Commission, que « le gouvernement se trouvait très mal préparé pour faire face à la crise et sa réaction inconsistante n’a fait qu’ajouter à l’incertitude et à la panique sur les marchés financiers ».

Ainsi la crise était évitable, ce qui a été fait pour l’éviter a aggravé la situation à terme, la corruption règne et a régné, les effets de levier ont été systématiquement dissimulés dans un jeu à tout va, Wall Street est le premier responsable, mais c’est la responsabilité collective de toute une nation livrée au jeu qui se trouve engagée.

Depuis 2007-2008, les choses ont changé, en pire

L’aspect le plus intéressant et le plus fort du rapport est de montrer que depuis le début de la crise, Wall Street a été temporairement sauvé, mais au détriment du peuple américain et dans une fuite en avant financière autodestructrice.

Le rapport souligne que 26 millions d’Américains sont toujours au chômage, que près de 11 000 milliards de dollars de richesse immobilière s’est évanouie et que les fonds de pension et les comptes d’épargne de toute une vie se sont évaporés. Interrogé sur WNYC, Phil Angelides a ajouté : « Je crois que tout cela montre qu’il y a encore une immense colère dans ce pays, une colère et une grande confusion, sur ce qui a pu amener 4 millions de familles à perdre leur domicile et 13 millions à se trouver encore menacées ; 11 000 milliards d’épargne ont été anéantis et 26 millions d’Américains sont au chômage. Les gens veulent savoir comment cela a pu arriver et pourquoi c’est arrivé. » Le rapport montre comment Citigroup et AIG, respectivement la seconde banque et la principale société d’assurance américaines, ont été sauvées au détriment du contribuable et du citoyen, soumis à des mesures d’austérité, par ce que l’on ne peut qualifier que de magouilles douteuses et mafieuses. Plus de 40 milliards pour que Citigroup reprenne la banque Wachovia et 180 milliards pour que AIG puisse rembourser ses dettes de jeu ont été versés sans réelle contrepartie, et en faveur des autres joueurs, comme 12,9 milliards de dollars pour Goldman Sachs, 11,9 milliards pour la Société générale – en tout, plus de 100 milliards sur le tapis. Beaucoup d’autres exemples sont donnés dans le rapport, dont on peut consulter toutes les pièces sur le site internet [www.fcic.gov.-&gt ;http:/...]

Rien ou presque n’a changé depuis, sauf en pire. En effet, les moyens de jouer les plus criminellement destructeurs restent en place. Il s’agit d’abord, comme le constate la Commission, des produits financiers dérivés échangés de gré à gré, sans le moindre contrôle. Après l’abrogation de la loi Glass-Steagall, le 12 novembre 1999, pour absoudre la fusion entre Citicorp et Travellers (soit une banque de dépôt et une banque d’affaires, investment bank) et permettre toutes sortes d’opérations du même genre par la suite, il a été décidé en 2000 de compléter la dérégulation à tout va en éliminant la réglementation, par la gouvernement fédéral ou les Etats américains, des échanges de produits financiers dérivés. On a pu alors se mettre à jouer avec des effets de levier énormes, de plusieurs fois sa mise. On a ainsi créé les fameux Credit default swaps (CDS), assurances contre la faillite ou le défaut de paiement, utilisés pour les crédits hypothécaires et vendus à la chaîne par AIG, ce qui provoqua ses énormes pertes.

La différence est qu’aujourd’hui, les Etats ayant absorbé la dette toxique des banques, les CDS sont pris sur la dette souveraine des Etats (les bons du Trésor), avec des gains effarants pour les banques parieuses, comme on l’a vu dans le cas de Goldman Sachs vis-à-vis de la dette grecque, et au détriment des peuples écrasés par l’austérité.

L’existence des CDS a permis d’étendre brutalement l’émission d’un autre titre dérivé, les Collateralized debt obligations (CDO). Les CDO sont un produit synthétique agglomérant de nombreuses créances de tout ordre, qui constituent des paris sur la performance de titres réellement liés à des hypothèques. Ils ont amplifié les pertes dues à l’effondrement de la bulle immobilière en permettant des paris multiples sur les mêmes titres hypothécaires et ont fortement contribué à les répandre à travers tout le système financier.

Aujourd’hui, Glass-Steagall n’a pas été rétabli, les produits dérivés négociés de gré à gré ne sont toujours par réellement contrôlés et plus que jamais, les établissements financiers échappent au prétendues régulations qui leur sont imposées en passant dans « l’économie de l’ombre » (le shadow banking et les dark pools), où ils opèrent en sponsorisant directement ou indirectement des joueurs dépendant d’elles. Les lecteurs les plus âgés se souviennent peut-être d’un film intitulé « Macao, l’enfer du jeu ». Eh bien, nous y sommes, sauf que les Macao se sont multipliés autant que les impulsions électroniques des joueurs ! Joseph Stiglitz a comparé les réformes de l’administration Obama à un fromage de gruyère, français et non pas suisse, car elles sont pleines de trous.

En effet, si l’on a bien créé un organe chargé de surveiller les risques systémiques, le Financial systemic oversight councel, celui-ci sera notamment composé du secrétaire au Trésor, actuellement Timothy Geithner, du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, et des autorités existantes de surveillance des marchés. C'est-à-dire exactement les mêmes individus et institutions dont la Commission Angelides dénonce la culpabilité dans l’extension de la crise. Comme si on nommait des renards pour surveiller les bonnes mœurs du poulailler ! De plus, si la loi Dodd-Frank approuvée par Obama interdit en principe aux banques de dépôt de jouer avec leurs capitaux propres et l’argent que leur fournit l’Etat à un taux d’intérêt pratiquement nul, en fait elle leur laisse la possibilité d’investir jusqu’à 3 % de leurs capitaux dans les fonds spéculatifs et autres sociétés de capital investissement, en prenant pour définition de ces capitaux, non leurs capitaux propres stricto sensu, mais ce qu’on appelle le Tier 1, définition beaucoup plus large. Ainsi, les banques pourront investir, derrière la feuille de vigne, encore plus de leurs liquidités, obtenues grâce à la complaisance de l’Etat, dans les hedge funds spéculatifs et les fonds de capital investissement, avec des effets de levier inchangés ! Les banques pourront conserver leurs départements gérant les opérations de produits dérivés (swaps) et la Commission américaine sur les échanges de dérivés sur matières premières (US Commodity futures trading Commission) a même annoncé que, dans le cadre de la « réforme » Dodd-Frank, elle n’allait mettre aucune limite aux échanges de produits financiers dérivés sur les matières premières au cours de l’année 2011. Cela au moment où les spéculations sur les denrées alimentaires provoquent des émeutes contre la cherté de la vie partout dans le monde et où le prix du cuivre explose à des niveaux jamais vus !

La Commission Angelides met ainsi en pleine lumière la fraude de la réforme Dodd-Frank-Obama. C’est ce qu’avait fait auparavant la démocrate larouchiste Rachel Brown en dénonçant la culpabilité de Barney Frank au cours des primaires démocrates du 4e district du Massachusetts. Elle a montré que celui-ci a toujours défendu la dérégulation du système financier et a bénéficié du financement des grandes banques de Boston impliquées dans les spéculations rendues possibles par cette dérégulation.

Utiliser le rapport Angelides pour se mobiliser en France et en Europe

Interrogé sur CNBC, Angelides a souligné : « Ce qui est frappant, c’est combien peu les choses ont changé depuis 2008. » Puis il ajouta que « les mêmes facteurs de risque demeurent ». Enfin, lorsqu’il lui a été demandé si « cela pourrait de nouveau arriver », il a répondu : « Absolutely ! »

Cela intéresse bien entendu directement la France et l’Europe, car la dérégulation généralisée a propagé partout, de proche en proche, les effets du vice financier. Dans ces conditions, seul un Glass-Steagall global, partant des Etats-Unis et de l’Europe, est de nature à arrêter la course folle qui conduit à la désintégration du système, entraînant avec elle la destruction de l’économie productive, de l’emploi et de la création humaine.

Glass-Steagall n’est pas une technique dans le système pour sauver le système, mais le moyen d’en sortir. Le défi n’est pas de réguler un système qui s’est déjà condamné lui-même ! En privant le secteur financier des ressources pour spéculer, Glass-Steagall établit le principe d’une faillite ordonnée des spéculateurs, puis, en éliminant la prolifération d’effets toxiques polluants, il créera les conditions pour une reprise de l’économie mondiale en permettant de réorienter les flux financiers vers le travail et la création humaine. Il s’agit de la piste de décollage d’une plateforme de développement nouvelle, dans les domaines à la fois économique, politique, social et culturel.

La Commission Angelides permet d’ouvrir cette porte en Europe. Or, jusqu’à aujourd’hui, les socialistes et les communistes ont bien présenté deux timides amendements visant à « étudier l’opportunité et la faisabilité d’une séparation, en France, des activités de dépôt et d’investissement des banques », mais ne se sont pas insurgés lorsque le gouvernement a balayé leurs textes d’un revers de la main. Cela montre deux choses. D’une part, l’hypocrisie absolue de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde lorsqu’ils parlent de changements dans le système financier et monétaire international. Ils ne veulent tout simplement changer que les détails pour sauver les intérêts de ceux qui les ont fait princes. D’autre part, malgré les convictions d’un Michel Rocard ou d’un Pierre-Alain Muet, les socialistes se montrent d’une timidité étonnante. Rappelons à ce propos que c’est Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, qui, [par la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984, abrogea la loi du 2 décembre 1945->http://www.cheminade2012.fr/Le-Glas...] et fit ainsi disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous le titre unique « d’établissements de crédit », les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. Mieux encore, Barney Frank, l’homme lige de Wall Street, est l’interlocuteur sur ces sujets de Philippe Cordery, chargé du secrétariat du Parti socialiste européen (PSE). Là, on doit dire qu’un grand nettoyage de printemps doit avoir lieu de toute urgence, car il ne suffit pas d’avoir écarté du PSE les partis de MM. Ben Ali et Moubarak, qui en étaient membres « honorables ». Il reste à faire l’essentiel pour nettoyer les écuries d’Augias.


Conclusion

Comme il apparaît bien que les partis établis, malgré la bonne volonté de certains de leurs membres, ne sont pas de nature à changer un ordre de choses qui nous mène à un terrible désastre, il faut que les peuples se saisissent du rapport Angelides comme d’une arme. Ils doivent le présenter à leurs élus, partout où ils le peuvent, en exigeant que les révélations de ce rapport soient utilisées pour définir une autre politique que celle d’un suicide social collectif. Les actions des départements, des entreprises et des travailleurs qui ont été lésés dans leur existence même doivent ainsi être coordonnées pour donner un sens commun à leur colère, en formant une nouvelle Résistance. C’est pour la bâtir que nous nous battons ici, en espérant que la France puisse redevenir catalyseur et inspiratrice, afin que la campagne présidentielle ne soit ni un pensum pessimiste ni un déballage de démagogies, mais un débat sur de vraies idées, dès aujourd’hui.
 
Jacques Cheminade

Rapport Angelides : une arme pour un sursaut politique

par Jacques Cheminade (son site) 
pour http://www.agoravox.fr 
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Une Commission officielle d’enquête sur la crise financière vient de publier le 27 janvier un rapport dévastateur qui confirme en tous points les analyses de Lyndon LaRouche et de moi-même, créant ainsi une occasion pour le changement de système économique, financier et social au cœur de notre combat. Cette Commission, qui n’avait pas été mandatée pour présenter des solutions, ne propose pas formellement d’adopter la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt (Glass-Steagall), mais tout ce qu’elle dénonce montre la nécessité d’en venir là, ainsi d’ailleurs que son président l’a affirmé plus tard.

Non, ce n’est pas en France que ça se passe mais aux Etats-Unis !

Cela seul, s’il le fallait, confirmerait la nécessité de l’une des missions que nous nous sommes ici données, qui est de rendre compte de l’évolution du rapport de forces des deux côtés de l’Atlantique pour saisir au bond ces plats de l’histoire qui ne repassent jamais deux fois.

On est loin des conclusions grisâtres de notre commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la spéculation financière, qui a rendu son rapport le 22 décembre 2010. Là où son président Phil Angelides et les cinq autres membres démocrates de la Commission américaine, qui sont des experts indépendants, fustigent et dénoncent la corruption et la fraude régnant dans le système actuel, MM. Henri Emmanuelli et Jean-François Mancel considèrent chez nous que « la spéculation ne saurait être diabolisée car elle a toujours eu un rôle économique effectif ». Ici ce sont des élus, au passé financier assez riche, qui enquêtent sur la base de documents ou de témoignages aimablement fournis par les établissements financiers, ceux-là mêmes qui ont organisé le système de dérégulation ayant conduit à la crise. Là-bas, les enquêteurs américains disposaient du double pouvoir d’assigner des témoins à comparaître et de réquisition de documents, dont nos élus se trouvaient fort dépourvus. Tout est là ! C’est ce que nous continuons à préconiser en France, la mise en place d’une véritable Commission Pecora, avec des pouvoirs d’instruction, comme à l’époque de l’administration Roosevelt, et non se bornant à écouter ceux qui le veulent bien.

Pour le reste, aux Etats-Unis le combat continue. Phil Angelides participe à de nombreux programmes de radio et de télévision et témoignera devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants le 16 février, et plus tard devant la Commission bancaire du Sénat. L’offensive est cependant sabotée par le représentant démocrate Barney Frank et le sénateur, également démocrate, Christopher Dodd, ainsi que par les enragés du Parti républicain, buveurs ultra-libéraux du thé monétariste britannique. La grande presse américaine, dont les liens avec Wall Street ne sont un secret pour personne, tente pour sa part d’étouffer le débat. Ce sont les jeunes candidats larouchistes qui le portent, à travers tout le pays, redonnant ainsi vigueur au courant Roosevelt du Parti démocrate, contre le compromis honteux passé par le président Obama avec les nouveaux élus républicains en vue de faire payer aux victimes les conséquences de la crise, tout en renflouant ses auteurs.

Comme l’a écrit François Morin dans le titre de son dernier ouvrage, ce qui est en cause ici est bel et bien la création d’« Un monde sans Wall Street » (Economie humaine, Seuil) et sans son cerveau, qui se trouve à la City de Londres.

Le rapport Angelides : un brûlot contre trente ans d’horreur financière

Ce qui frappe d’abord en prenant connaissance du rapport, ce sont les moyens mis pour le rédiger. La Commission d’enquête a été créée pour « examiner les causes, intérieures et internationales, de la crise financière actuelle aux Etats-Unis », en partant de 22 points clairement définis lui ayant donné une compétence très large. Elle a été mise en place comme un élément fondamental relevant de la loi sur la Répression de la fraude et la reprise économique (Public Law 111-21), votée par le Congrès et signée par le Président en mai 2009. Elle a réuni 6 représentants choisis par les démocrates et 4 par les républicains, soutenus par une équipe de plus de 80 membres, qui ont examiné des millions de pages de documents, se sont entretenus avec plus de 700 témoins et ont tenu 19 jours d’auditions dans tout le pays. C’est dire l’importance du travail, sans commune mesure avec celui qu’ont été en mesure d’effectuer nos élus.

Pour paraphraser Shakespeare, nous dit ironiquement la Commission, citant Cassius dans Jules César, « la faute n’est pas inscrite dans les étoiles, mais en nous-mêmes ». Elle souligne en effet, comme LaRouche et moi-même l’avions fait à l’époque, que la crise financière était évitable et prévisible, et que l’effondrement de la bulle du crédit hypothécaire ne fut que l’étincelle qui alluma un tonneau de poudre bien rempli par un empilement de spéculations de toutes sortes. Les pertes ont été fortement amplifiées, constate-t-elle, par les produits dérivés et les titres synthétiques. « La crise a été le résultat à la fois d’action et d’inaction humaine, et non la conséquence de la Nature des choses ou de modèles d’ordinateurs ayant échappé à tout contrôle ».

L’impact de cette crise se fera « ressentir pendant au moins une génération », et nous-mêmes, malgré notre familiarité avec les opérations financières, « avons été fascinés, surpris et même choqués par ce que nous avons vu, entendu et lu ». Elle souligne avoir reçu « de nombreux rapports sur des pratiques de prêts prédatrices et hors du commun » et accuse « la Réserve fédérale d’avoir totalement échoué à endiguer le flot d’hypothèques toxiques, ce qu’elle aurait pu faire en fixant des critères prudentiels de prêts sur hypothèque. La Réserve fédérale était l’organisme qui avait le pouvoir de le faire et ne l’a pas fait. » Les institutions financières américaines ont laissé circuler les agents économiques « sur une autoroute dans laquelle il y avait ni limites de vitesse ni bandes continues ».

La Commission montre ensuite comment « les fautes nombreuses et étendues dans la supervision et la régulation financières ont eu des conséquences dévastatrices sur la stabilité des marchés financiers américains. (…) Plus de trente ans de dérégulation et de confiance dans l’autorégulation par les institutions financières, dont l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan s’était fait le champion (…) ont conduit au désastre. (…) Cette approche a ouvert des brèches dans le contrôle de domaines fondamentaux portant sur des risques de milliers de milliards de dollars, comme le système de banque noire et les marchés de produits dérivés de gré à gré ». Elle souligne ensuite le rôle de la corruption politique : « De 1999 à 2008, le secteur financier a dépensé 2,7 milliards de dollars dans ses activités de lobbying ; les individus et les comités d’action politique organisés par ce secteur ont versé plus d’un milliard de dollars aux campagnes politiques.

« Nous concluons que les échecs dramatiques de la gouvernance des sociétés financières et de la gestion du risque de la part de nombreuses institutions financières ont été une cause majeure de la crise. (…) Trop nombreuses ont été ces institutions qui ont agi avec une totale insouciance, prenant trop de risques, avec trop peu de capital et trop de dépendance envers le financement à court terme. »

La messe se trouve dite : c’est tout le système financier et politique américain qui est remis en cause, appelant ainsi implicitement mais vigoureusement à ce qu’un autre soit mis en place. « Comme Icare, souligne la Commission, ils n’ont jamais craint de voler de plus en plus près du soleil. » Presque toujours, ils n’ont pas su ou voulu mesurer les conséquences à long terme de leurs actes. Les plus grandes banques ont opéré avec un capital extrêmement faible : le rapport entre leurs engagements financiers et leurs fonds propres était de 40 contre 1. « Une perte de 3 % dans la valeur de leurs actifs aurait ainsi pu entraîner leur faillite. » En fait, on sait que sans les renflouements des administrations Bush et Obama, sans doute toutes les banques de Wall Street et, faut-il ajouter, de la City, seraient tombées en faillite, à l’exception (contestable) de JP Morgan Chase !

Nous en concluons, dit la Commission, que « le gouvernement se trouvait très mal préparé pour faire face à la crise et sa réaction inconsistante n’a fait qu’ajouter à l’incertitude et à la panique sur les marchés financiers ».

Ainsi la crise était évitable, ce qui a été fait pour l’éviter a aggravé la situation à terme, la corruption règne et a régné, les effets de levier ont été systématiquement dissimulés dans un jeu à tout va, Wall Street est le premier responsable, mais c’est la responsabilité collective de toute une nation livrée au jeu qui se trouve engagée.

Depuis 2007-2008, les choses ont changé, en pire

L’aspect le plus intéressant et le plus fort du rapport est de montrer que depuis le début de la crise, Wall Street a été temporairement sauvé, mais au détriment du peuple américain et dans une fuite en avant financière autodestructrice.

Le rapport souligne que 26 millions d’Américains sont toujours au chômage, que près de 11 000 milliards de dollars de richesse immobilière s’est évanouie et que les fonds de pension et les comptes d’épargne de toute une vie se sont évaporés. Interrogé sur WNYC, Phil Angelides a ajouté : « Je crois que tout cela montre qu’il y a encore une immense colère dans ce pays, une colère et une grande confusion, sur ce qui a pu amener 4 millions de familles à perdre leur domicile et 13 millions à se trouver encore menacées ; 11 000 milliards d’épargne ont été anéantis et 26 millions d’Américains sont au chômage. Les gens veulent savoir comment cela a pu arriver et pourquoi c’est arrivé. » Le rapport montre comment Citigroup et AIG, respectivement la seconde banque et la principale société d’assurance américaines, ont été sauvées au détriment du contribuable et du citoyen, soumis à des mesures d’austérité, par ce que l’on ne peut qualifier que de magouilles douteuses et mafieuses. Plus de 40 milliards pour que Citigroup reprenne la banque Wachovia et 180 milliards pour que AIG puisse rembourser ses dettes de jeu ont été versés sans réelle contrepartie, et en faveur des autres joueurs, comme 12,9 milliards de dollars pour Goldman Sachs, 11,9 milliards pour la Société générale – en tout, plus de 100 milliards sur le tapis. Beaucoup d’autres exemples sont donnés dans le rapport, dont on peut consulter toutes les pièces sur le site internet [www.fcic.gov.-&gt ;http:/...]

Rien ou presque n’a changé depuis, sauf en pire. En effet, les moyens de jouer les plus criminellement destructeurs restent en place. Il s’agit d’abord, comme le constate la Commission, des produits financiers dérivés échangés de gré à gré, sans le moindre contrôle. Après l’abrogation de la loi Glass-Steagall, le 12 novembre 1999, pour absoudre la fusion entre Citicorp et Travellers (soit une banque de dépôt et une banque d’affaires, investment bank) et permettre toutes sortes d’opérations du même genre par la suite, il a été décidé en 2000 de compléter la dérégulation à tout va en éliminant la réglementation, par la gouvernement fédéral ou les Etats américains, des échanges de produits financiers dérivés. On a pu alors se mettre à jouer avec des effets de levier énormes, de plusieurs fois sa mise. On a ainsi créé les fameux Credit default swaps (CDS), assurances contre la faillite ou le défaut de paiement, utilisés pour les crédits hypothécaires et vendus à la chaîne par AIG, ce qui provoqua ses énormes pertes.

La différence est qu’aujourd’hui, les Etats ayant absorbé la dette toxique des banques, les CDS sont pris sur la dette souveraine des Etats (les bons du Trésor), avec des gains effarants pour les banques parieuses, comme on l’a vu dans le cas de Goldman Sachs vis-à-vis de la dette grecque, et au détriment des peuples écrasés par l’austérité.

L’existence des CDS a permis d’étendre brutalement l’émission d’un autre titre dérivé, les Collateralized debt obligations (CDO). Les CDO sont un produit synthétique agglomérant de nombreuses créances de tout ordre, qui constituent des paris sur la performance de titres réellement liés à des hypothèques. Ils ont amplifié les pertes dues à l’effondrement de la bulle immobilière en permettant des paris multiples sur les mêmes titres hypothécaires et ont fortement contribué à les répandre à travers tout le système financier.

Aujourd’hui, Glass-Steagall n’a pas été rétabli, les produits dérivés négociés de gré à gré ne sont toujours par réellement contrôlés et plus que jamais, les établissements financiers échappent au prétendues régulations qui leur sont imposées en passant dans « l’économie de l’ombre » (le shadow banking et les dark pools), où ils opèrent en sponsorisant directement ou indirectement des joueurs dépendant d’elles. Les lecteurs les plus âgés se souviennent peut-être d’un film intitulé « Macao, l’enfer du jeu ». Eh bien, nous y sommes, sauf que les Macao se sont multipliés autant que les impulsions électroniques des joueurs ! Joseph Stiglitz a comparé les réformes de l’administration Obama à un fromage de gruyère, français et non pas suisse, car elles sont pleines de trous.

En effet, si l’on a bien créé un organe chargé de surveiller les risques systémiques, le Financial systemic oversight councel, celui-ci sera notamment composé du secrétaire au Trésor, actuellement Timothy Geithner, du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, et des autorités existantes de surveillance des marchés. C'est-à-dire exactement les mêmes individus et institutions dont la Commission Angelides dénonce la culpabilité dans l’extension de la crise. Comme si on nommait des renards pour surveiller les bonnes mœurs du poulailler ! De plus, si la loi Dodd-Frank approuvée par Obama interdit en principe aux banques de dépôt de jouer avec leurs capitaux propres et l’argent que leur fournit l’Etat à un taux d’intérêt pratiquement nul, en fait elle leur laisse la possibilité d’investir jusqu’à 3 % de leurs capitaux dans les fonds spéculatifs et autres sociétés de capital investissement, en prenant pour définition de ces capitaux, non leurs capitaux propres stricto sensu, mais ce qu’on appelle le Tier 1, définition beaucoup plus large. Ainsi, les banques pourront investir, derrière la feuille de vigne, encore plus de leurs liquidités, obtenues grâce à la complaisance de l’Etat, dans les hedge funds spéculatifs et les fonds de capital investissement, avec des effets de levier inchangés ! Les banques pourront conserver leurs départements gérant les opérations de produits dérivés (swaps) et la Commission américaine sur les échanges de dérivés sur matières premières (US Commodity futures trading Commission) a même annoncé que, dans le cadre de la « réforme » Dodd-Frank, elle n’allait mettre aucune limite aux échanges de produits financiers dérivés sur les matières premières au cours de l’année 2011. Cela au moment où les spéculations sur les denrées alimentaires provoquent des émeutes contre la cherté de la vie partout dans le monde et où le prix du cuivre explose à des niveaux jamais vus !

La Commission Angelides met ainsi en pleine lumière la fraude de la réforme Dodd-Frank-Obama. C’est ce qu’avait fait auparavant la démocrate larouchiste Rachel Brown en dénonçant la culpabilité de Barney Frank au cours des primaires démocrates du 4e district du Massachusetts. Elle a montré que celui-ci a toujours défendu la dérégulation du système financier et a bénéficié du financement des grandes banques de Boston impliquées dans les spéculations rendues possibles par cette dérégulation.

Utiliser le rapport Angelides pour se mobiliser en France et en Europe

Interrogé sur CNBC, Angelides a souligné : « Ce qui est frappant, c’est combien peu les choses ont changé depuis 2008. » Puis il ajouta que « les mêmes facteurs de risque demeurent ». Enfin, lorsqu’il lui a été demandé si « cela pourrait de nouveau arriver », il a répondu : « Absolutely ! »

Cela intéresse bien entendu directement la France et l’Europe, car la dérégulation généralisée a propagé partout, de proche en proche, les effets du vice financier. Dans ces conditions, seul un Glass-Steagall global, partant des Etats-Unis et de l’Europe, est de nature à arrêter la course folle qui conduit à la désintégration du système, entraînant avec elle la destruction de l’économie productive, de l’emploi et de la création humaine.

Glass-Steagall n’est pas une technique dans le système pour sauver le système, mais le moyen d’en sortir. Le défi n’est pas de réguler un système qui s’est déjà condamné lui-même ! En privant le secteur financier des ressources pour spéculer, Glass-Steagall établit le principe d’une faillite ordonnée des spéculateurs, puis, en éliminant la prolifération d’effets toxiques polluants, il créera les conditions pour une reprise de l’économie mondiale en permettant de réorienter les flux financiers vers le travail et la création humaine. Il s’agit de la piste de décollage d’une plateforme de développement nouvelle, dans les domaines à la fois économique, politique, social et culturel.

La Commission Angelides permet d’ouvrir cette porte en Europe. Or, jusqu’à aujourd’hui, les socialistes et les communistes ont bien présenté deux timides amendements visant à « étudier l’opportunité et la faisabilité d’une séparation, en France, des activités de dépôt et d’investissement des banques », mais ne se sont pas insurgés lorsque le gouvernement a balayé leurs textes d’un revers de la main. Cela montre deux choses. D’une part, l’hypocrisie absolue de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde lorsqu’ils parlent de changements dans le système financier et monétaire international. Ils ne veulent tout simplement changer que les détails pour sauver les intérêts de ceux qui les ont fait princes. D’autre part, malgré les convictions d’un Michel Rocard ou d’un Pierre-Alain Muet, les socialistes se montrent d’une timidité étonnante. Rappelons à ce propos que c’est Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, qui, [par la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984, abrogea la loi du 2 décembre 1945->http://www.cheminade2012.fr/Le-Glas...] et fit ainsi disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous le titre unique « d’établissements de crédit », les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. Mieux encore, Barney Frank, l’homme lige de Wall Street, est l’interlocuteur sur ces sujets de Philippe Cordery, chargé du secrétariat du Parti socialiste européen (PSE). Là, on doit dire qu’un grand nettoyage de printemps doit avoir lieu de toute urgence, car il ne suffit pas d’avoir écarté du PSE les partis de MM. Ben Ali et Moubarak, qui en étaient membres « honorables ». Il reste à faire l’essentiel pour nettoyer les écuries d’Augias.


Conclusion

Comme il apparaît bien que les partis établis, malgré la bonne volonté de certains de leurs membres, ne sont pas de nature à changer un ordre de choses qui nous mène à un terrible désastre, il faut que les peuples se saisissent du rapport Angelides comme d’une arme. Ils doivent le présenter à leurs élus, partout où ils le peuvent, en exigeant que les révélations de ce rapport soient utilisées pour définir une autre politique que celle d’un suicide social collectif. Les actions des départements, des entreprises et des travailleurs qui ont été lésés dans leur existence même doivent ainsi être coordonnées pour donner un sens commun à leur colère, en formant une nouvelle Résistance. C’est pour la bâtir que nous nous battons ici, en espérant que la France puisse redevenir catalyseur et inspiratrice, afin que la campagne présidentielle ne soit ni un pensum pessimiste ni un déballage de démagogies, mais un débat sur de vraies idées, dès aujourd’hui.
 
Jacques Cheminade

Le Dessous des cartes - Entre terre et mer

http://www.arte.tv
Recherches et écriture: LEPAC / Jean-Christophe Victor
Réalisation : Didier Ozil
Graphisme : Frédéric Lernoud
PERMALINK
Vaste territoire où se concentrent : les populations et les enjeux économiques des installations touristiques, portuaires et aquacoles, le littoral est aussi une zone très fragile, soumise aux aléas climatiques et écologiques.
« Entre-deux » encore peu connu, il fait aujourd’hui l’objet, en Europe, d’un grand travail de cartographie haute définition, décliné en France sous le nom de Litto 3D.

  • Les naufrages de l’Erika et du Prestige
  • Les littoraux français
  • Des littoraux de plus en plus peuplés
  • Des littoraux sous pression
  • Le Golfe du Morbihan selon le SHOM
  • Le Golfe du Morbihan selon l’IGN
  • Le “zéro de la carte”
  • Une définition commune de la “zone littorale”
  • Le projet “Litto 3D” : la presqu’île du Morbihan
  • Le projet “Litto 3D” : l’île de Mayotte

Les naufrages de l’Erika et du Prestige

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Les naufrages de l’Erika et du Prestige
L’Union européenne a une zone littorale très étendue, de près de 95 500 km linéaires. Et avec les naufrages des cargos pétroliers Erika en 1999, puis celui du Prestige en 2002, on a pris conscience en Europe de la méconnaissance d’une zone située comme entre terre et mer, une zone pas bien cartographiée.

 Pourquoi cette description si technique et si précise ?
Et bien, d’abord ce projet concerne des zones à forte densité d’occupation des sols et des zones qui sont fragilisées par les constructions et par les pollutions.
Deuxièmement, une carto 3D à une si grande échelle, c’est un petit peu une première, on peut donc espérer que la technologie pourra être exportée.
Et puis troisièmement, cela révèle une prise de conscience, la prise de conscience des dangers et des menaces qui pèsent sur les côtes à cause du changement climatique et des risques de montée des océans.
On ne pourra bien anticiper la montée des océans qu’avec des instruments de mesure précis.
Et bien, c’est l’un des buts du projet que je vous ai décrit aujourd’hui.
 
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Le Dessous des cartes - Entre terre et mer

http://www.arte.tv
Recherches et écriture: LEPAC / Jean-Christophe Victor
Réalisation : Didier Ozil
Graphisme : Frédéric Lernoud
PERMALINK
Vaste territoire où se concentrent : les populations et les enjeux économiques des installations touristiques, portuaires et aquacoles, le littoral est aussi une zone très fragile, soumise aux aléas climatiques et écologiques.
« Entre-deux » encore peu connu, il fait aujourd’hui l’objet, en Europe, d’un grand travail de cartographie haute définition, décliné en France sous le nom de Litto 3D.

  • Les naufrages de l’Erika et du Prestige
  • Les littoraux français
  • Des littoraux de plus en plus peuplés
  • Des littoraux sous pression
  • Le Golfe du Morbihan selon le SHOM
  • Le Golfe du Morbihan selon l’IGN
  • Le “zéro de la carte”
  • Une définition commune de la “zone littorale”
  • Le projet “Litto 3D” : la presqu’île du Morbihan
  • Le projet “Litto 3D” : l’île de Mayotte

Les naufrages de l’Erika et du Prestige

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Les naufrages de l’Erika et du Prestige
L’Union européenne a une zone littorale très étendue, de près de 95 500 km linéaires. Et avec les naufrages des cargos pétroliers Erika en 1999, puis celui du Prestige en 2002, on a pris conscience en Europe de la méconnaissance d’une zone située comme entre terre et mer, une zone pas bien cartographiée.

 Pourquoi cette description si technique et si précise ?
Et bien, d’abord ce projet concerne des zones à forte densité d’occupation des sols et des zones qui sont fragilisées par les constructions et par les pollutions.
Deuxièmement, une carto 3D à une si grande échelle, c’est un petit peu une première, on peut donc espérer que la technologie pourra être exportée.
Et puis troisièmement, cela révèle une prise de conscience, la prise de conscience des dangers et des menaces qui pèsent sur les côtes à cause du changement climatique et des risques de montée des océans.
On ne pourra bien anticiper la montée des océans qu’avec des instruments de mesure précis.
Et bien, c’est l’un des buts du projet que je vous ai décrit aujourd’hui.
 
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